Université Claude BERNARD -LYON I
Faculté de Médecine René Théophile Hyacinthe Laënnec
Année 2004 N°
Aide informatique au diagnostic en médecine générale
Intérêt porté par les médecins généralistes libéraux:
enquête transversale dans le département du Puy de Dôme et auprès de médecins équipés du logiciel " Le Sémiologiste "
THÈSE
Présentée
à l'Université Claude BERNARD -LYON I
Faculté de Médecine René Théophile Hyacinthe Laënnec
Et soutenue publiquement le 30 juin 2004
Pour obtenir le grade de Docteur en Médecine
par
Raphaël Paul André MAVILLE
Né le 02 octobre 1971
à Paris XIIIème (Paris - France)
Université (composantes)
Faculté (composantes)
(1/3)
(2/3)
(3/3)
Composition du Jury
PRESIDENT : Monsieur le Professeur Louis DAVID
ASSESSEURS : Monsieur le Professeur Paul TROUILLAS
Monsieur le Professeur Associé Jean-Pierre DUBOIS
Monsieur le Docteur Charles PENCZ
A notre Président de thèse
Monsieur le Professeur Louis DAVID
Nous avions été sensibles à l'accueil que vous nous avez réservé lors de notre stage et nous vous en remercions.
Vous nous avez fait l'honneur d'accepter la présidence de cette thèse. Nous vous sommes reconnaissant de votre confiance et espérons ne pas vous décevoir.
Soyez assuré de notre respectueuse considération.
A nos juges
nos jugesMonsieur le Professeur Paul TROUILLAS
Vous nous avez fait l'honneur d'accepter d'être membre de ce jury et nous avions grandement apprécié la formation reçue lors de notre passage dans votre service.
Nous vous prions de croire en notre profond respect.
Monsieur le Professeur Jean-Pierre DUBOIS
Vous nous avez fait l'honneur de diriger ces travaux de thèse et nous apprécions grandement votre combat pour la qualité de la formation des médecins généralistes.
Nous vous remercions de votre confiance et vous prions de croire en notre sincère reconnaissance.
Monsieur le Docteur Charles PENCZ
Vous nous faites l'honneur de siéger dans notre jury et nous connaissons votre intérêt pour ce que peut apporter l'informatique à la médecine générale.
Trouvez ici le témoignage de notre gratitude.
Remerciements
Monsieur Laurent SAMUEL et la société " Solution AS "
Pour l'intérêt qu'ils portent à l'aide que l'informatique peut apporter à la médecine. Ils nous ont permis de réaliser la moitié de l'enquête de notre thèse auprès de médecins ayant le logiciel d'aide au diagnostic " Le Sémiologiste ".
Les médecins ayant confraternellement participé à l'enquête
sans qui cette enquête n'aurait tout simplement pas été possible.
Ce très modeste travail est avant tout dédié
aux enfants, aux femmes et aux hommes
que les maladies, les accidents,
la torture, le crime ou l'injustice
emportent, handicapent ou font souffrir.
à ma mamie Huguette,
que j'ai eu le bonheur de connaître.
à mes grands-parents, Yolande et Raphaël,
que je n'ai jamais connus.
A tata Monette, tonton Fred, tonton Roland.
à mon cousin.
A Rachel,
que j'ai eu la chance de rencontrer,
qui a le courage de m'aimer,
et m'a donné cette si belle enfant,
Lénael, ange du Soleil,
qui chaque jour m'émerveille,
et donne un sens à ma vie.
A celles et ceux que j'aime
et m'ont soutenu pendant ces
bien trop longues années d'études.
A ma famille, à mes amis.
A mon grand-père Dad,
force de la nature
qui continue de m'étonner.
A mes parents,
à mon grand frère Arnaud,
à mes petites sœurs,
Dorothée et Clotilde.
A mes oncles, tantes, cousins et cousines :
Brigitte, Chantal, Marie-Christine, Alain, Jean-Paul,
Serge, Sophie, Phanotte, Henri, Dominique...
A Marthe, Isabelle, Daniel, Romuald, Roselyne...
A mes amis :
Julien, Sabine, Benjamin, Ximena, Philippe, Stéphanie,
Jürgen, Bénédicte, Serge, Hilde, Albine, Kristiaan et Etienne.
A mes rares amis de médecine :
Raphaële, Hervé, Sandra.
A mes amis du Canoé-Kayak de Bagnols sur Cèze,
de la ligue Alpes Provence et du centre d'entraînement d'Avignon :
les Thierry, les Sylvie, Monique, Jacques, les Bruno,
Stéphane, Sylvine, Jean-Marc, Olivier...
Au Syndicat des Résidents de Lyon (SyReL),
au Syndicat Autonome des Résidents des Hôpitaux d'Auvergne (SARHA),
et à ceux de l'InterSyndicale Nationale Autonome des Résidents (ISNAR)
qui sont devenus mes amis
et
avec qui j'ai œuvré pour la qualité de la formation à la médecine générale et la qualité de vie au travail des résidents, dont notamment le combat pour l'obtention du repos de sécurité obligatoire après une nuit de garde :
Charles, Céline, Alexander, Myriam, Clément, Franck, Karim, Fabien, Christophe, Frédéric, Laurent, Cyrille et quelques autres.
A mes compagnons d'Armes :
Muriel, Marie, François, Caroline et au personnel de l'infirmerie du 42ème RT.
Aux personnes qui ont contribué à ma formation :
Médecins, Internes, Externes, Infirmières, Aides-Soignantes, Secrétaires, Surveillantes, Kinés, ASH, brancardiers, garçons de salle...
Et à toutes celles et tous ceux que j'oublie et demande de me pardonner.
" La médecine n'est point une science nouvelle. Depuis longtemps ses principes sont trouvés, et sa route est tracée ; en les suivant, on a fait, pendant un long espace de temps, un grand nombre de belles et utiles découvertes ; et tout homme qui, doué des dispositions nécessaires, instruit de ce qui a été fait avant lui, partira de ce point et suivra la même route, en fera encore de nouvelles. Mais si quelqu'un, rejetant les travaux de ses prédécesseurs, et méprisant tout, cherche par un autre chemin et avec une autre manière de voir, et qu'il se flatte d'avoir trouvé quelque chose, il se trompe, et il trompe les autres. ".
Hippocrate,
"sur l'ancienne Médecine ",
d'après René Théophile Hyacinthe Laënnec,
" propositions sur la doctrine d'Hippocrate relativement à la médecine pratique ",
thèse, 1804.
Et pourtant !
Claude Bernard et evidence-based medicine
" Conserver la santé et guérir les maladies : tel est le problème que la médecine a posé dès son origine et dont elle poursuit encore la solution scientifique. L'état actuel de la pratique médicale donne à présumer que cette solution se fera encore longtemps chercher.
Cependant, dans sa marche à travers les siècles, la médecine, constamment forcée d'agir, a tenté d'innombrables essais dans le domaine de l'empirisme et en a tiré d'utiles enseignements. Si elle a été sillonnée et bouleversée par des systèmes de toute espèce que leur fragilité a fait successivement disparaître, elle n'en a pas moins exécuté des recherches, acquis des notions et entassé des matériaux précieux, qui auront plus tard leur place et leur signification dans la médecine scientifique.
De notre temps, grâce aux développements considérables et aux secours puissants des sciences physico-chimiques, l'étude des phénomènes de la vie, soit à l'état normal, soit à l'état pathologique, a accompli des progrès surprenants qui chaque jour se multiplient davantage.
Il est ainsi évident pour tout esprit non prévenu que la médecine se dirige vers sa voie scientifique définitive. Par la seule marche naturelle de son évolution, elle abandonne peu à peu la région des systèmes pour revêtir de plus en plus la forme analytique, et rentrer ainsi graduellement dans la méthode d'investigation commune aux sciences expérimentales."
Claude Bernard,
" Introduction à l'étude de la médecine expérimentale ",
1865.
la médecine basée sur les preuves et ses principes
existent en France depuis longtemps déjà !
Et certains veulent nous faire croire
à son invention par d'autres,
et dans d'autres langues !
Table des matières
Composition du Jury *
A notre Président de thèse *
A nos juges *
Remerciements *
Dédicaces *
Epigraphes *
Introduction *
Le diagnostic *
I. Le diagnostic en médecine *
A. Définition du diagnostic *
B. Les différentes formes de diagnostic *
C. Pas de médecine sans diagnostic *
D. L'importance du diagnostic pour le patient *
E. Les classifications des diagnostics *
F. Les limites du diagnostic *
II. Le diagnostic en médecine générale *
A. Les particularités du diagnostic en médecine générale *
B. Les classifications des diagnostics en médecine générale *
III. Définition de l'aide au diagnostic *
IV. L'aide informatique au diagnostic *
A. Définition *
B. Les différentes formes d'aide informatique au diagnostic *
V. Quelques exemples d'outils d'aide au diagnostic *
A. Sélection des exemples *
B. Droits d'auteur et prix des AID *
C. Sur internet : Aide au Diagnostic Médical (ADM) de l'Université de Rennes *
D. Assistant médical *
E. OrdiLink *
F. DX-PLAIN (en anglais) *
G. 5GL-DOCTOR (en anglais) *
H. Le Sémiologiste *
Méthode *
I. Modalités *
II. Réalisation du tirage au sort *
A. Groupe PDD *
B. Groupe LS *
III. Choix des populations étudiées *
A. Médecins généralistes du Puy de Dôme *
B. Médecins généralistes utilisant le logiciel " Le Sémiologiste " *
IV. Choix de la taille des échantillons *
V. Réalisation du questionnaire *
A. questionnaire de test *
B. Du questionnaire de test au questionnaire définitif *
C. Description du questionnaire *
D. Règles d'interprétation des réponses numériques ouvertes *
E. Limites du questionnaire *
Résultats *
I. Réponses reçues *
II. Délais de réponse *
III. Départements de provenance des réponses *
IV. Réponses exploitables *
V. Nombre moyen de réponses par fiche *
VI. Réponses sous forme de texte manuscrit *
VII. Médecins spécialistes *
VIII. Médecins retraités *
IX. Informatisation des médecins *
X. Réponses finalement prises en compte *
XI. Sous-groupes de l'étude *
XII. Taille des groupes et sous-groupes de l'étude *
XIII. Sexe des médecins *
XIV. Age des médecins *
XV. Age des médecins du groupe LS sans tenir compte des retraités *
XVI. Age des médecins en fonction du sexe *
XVII. Secteur conventionnel des médecins *
XVIII. Zones d'exercice des médecins *
XIX. Orientations des médecins *
XX. Exercice en cabinet de groupe *
XXI. Activité des médecins *
XXII. Télétransmission des Feuilles de soins électroniques *
XXIII. Participation à l'organisation de formations médicales *
XXIV. Maîtrise de stage de médecine générale *
XXV. Ordinateur du cabinet *
XXVI. Connexion à Internet *
XXVII. Présence d'un réseau d'ordinateur dans le cabinet *
XXVIII. Utilisation d'un ouvrage pour l'AD en consultation *
XXIX. Utilisation d'un ouvrage pour l'AD en visite *
XXX. Utilisation d'un ouvrage pour l'AD en l'absence de patient *
XXXI. Utilisation globale d'un ouvrage pour l'AD *
XXXII. Médecins n'utilisant pas d'AD *
XXXIII. Démarches diagnostiques *
XXXIV. Besoins d'AD plus approfondie (fréquence) *
XXXV. Exercice médical sans AD *
XXXVI. Opinion sur les ouvrages d'AD *
XXXVII. Remarques sur la " démarche diagnostique en général " *
XXXVIII. AID connues *
XXXIX. AID testées ou utilisées *
XL. AID possédées *
XLI. Utilisation d'Internet pour l'AID en consultation *
XLII. Utilisation d'Internet pour l'AID hors consultation *
XLIII. Utilisation globale d'Internet pour l'AID *
XLIV. Utilisation de logiciels pour l'AID en consultation *
XLV. Utilisation de logiciels pour l'AID hors consultation *
XLVI. Utilisation globale de logiciels pour l'AID *
XLVII. Utilisation globale des AID *
XLVIII. Médecins n'utilisant pas d'AID *
XLIX. Effet des AID sur la qualité des diagnostics *
L. Effet des AID sur les risques d'erreurs médicales *
LI. Responsable(s) des erreurs *
LII. Opinion globale sur les AID *
LIII. Raisons de l'opinion globale sur les AID *
LIV. Intention d'utilisation du logiciel d'AID " idéal " *
LV. Principal intérêt de l'AID " idéal " *
LVI. Caractéristiques les plus importantes des AID et ordre de priorité de celles-ci *
LVII. Intentions d'utilisation des AID en consultation *
LVIII. Intentions de formation aux AID *
LIX. Intentions d'achat d'AID *
LX. Nécessité des mises à jour des AID *
LXI. Intentions d'achat des mises à jour des AID *
LXII. Nécessité d'intégrer les AID au logiciel des dossiers patients *
LXIII. Remarques sur l'AID *
LXIV. Utilisation des logiciels de gestion des dossiers des patients *
LXV. Utilisation des bases de données médicamenteuses *
LXVI. Documentation électronique " générale " utilisée *
LXVII. Utilisation de la documentation électronique générale *
LXVIII. Fréquence des " reboot " d'ordinateur *
LXIX. Fréquence des relances de logiciels *
LXX. Fréquence des pertes de données *
LXXI. Causes des problèmes informatiques rencontrés *
LXXII. Moyens informatiques par rapport à l'exercice professionnel *
LXXIII. Opinion sur l'exercice sans informatique aujourd'hui *
LXXIV. Remarques sur l'informatique *
LXXV. Autres remarques et commentaires *
LXXVI. Autres résultats *
Discussion *
I. Taux de participation à l'enquête *
II. Informatisation des médecins du Puy de Dôme *
III. Probable sous participation des médecins non informatisés *
IV. Profil des populations étudiées *
A. Les médecins informatisés sont plus jeunes *
B. Les médecins équipés d'aide au diagnostic sont plus âgés *
C. Les femmes sont moins informatisées *
D. Les hommes sont plus âgés *
E. Les médecins du PI exercent plus souvent en secteur 1 *
F. Quelques médecins du groupe LS exercent hors convention *
G. Les médecins non informatisés n'exercent pas en cabinet de groupe *
H. Les médecins du groupe LS exercent plus souvent seuls que ceux du PI *
I. Les médecins non informatisés exercent presque exclusivement en ville *
J. La moitié des médecins informatisés exercent en rural ou semi-rural *
K. Les médecins non informatisés ont plus souvent un exercice particulier *
L. Les praticiens du PI exercent plus la médecine générale sans orientation ni exercice particulier *
M. Les médecins font d'autant plus d'actes qu'ils sont informatisés et qu'ils sont équipés d'une aide informatique au diagnostic *
N. Les médecins non informatisés sont en retard pour le passage aux FSE *
O. Participation à l'organisation de formations médicales : les taux de réponses nous paraissent excessifs *
P. Intérêt similaire pour la maîtrise de stage *
V. Habitudes des médecins informatisés *
A. Les médecins du groupe LS utilisent plus leur matériel informatique. *
B. Les médecins du PI ont deux fois moins souvent de la documentation électronique que ceux du groupe LS *
C. La documentation électronique générale est identique à celle papier *
D. Les équipements informatiques *
E. Les médecins ayant l'AID ont tous Internet et plus souvent le haut débit *
F. Les taux de réseaux sont comparables pour les médecins informatisés *
G. Omission de la question sur la présence d'un secrétariat *
H. Les problèmes rencontrés avec l'informatique : une réalité pour tous les médecins informatisés *
I. Contre les pertes de données : faire des sauvegardes régulières *
J. Logiciels ou matériels en cause dans les problèmes avec l'informatique *
K. Se passer d'un ordinateur serait difficile pour les médecins informatisés *
L. Remarques des médecins informatisés sur leur équipement informatique *
VI. L'aide " classique " au diagnostic (AD) *
A. Aucun médecin n'a cité le recours aux outils de mesure comme AD *
B. Quelques médecins ont cité les ouvrages de thérapeutique comme AD *
C. La discussion entre confrères généralistes peut servir d'AD *
D. Le recours aux médecins spécialistes est cité comme AD *
E. En consultation, les médecins du PNI utilisent plus les AD *
F. En visite, les médecins du PI semblent utiliser plus les AD *
G. En l'absence des patients, les médecins du PI utilisent moins les AD *
H. Globalement, le groupe LS utilise plus les ouvrages pour l'AD *
I. Les démarches qui motivent le recours aux ouvrages d'AD *
J. Les médecins du groupe LS utilisent plus l'AD dans les cas urgents *
K. Les besoins d'AD ressentis *
L. Les remarques sur les ouvrages d'AD *
VII. L'aide informatique au diagnostic *
A. Les médecins du PDD sont 59% à ne connaître aucune aide informatique au diagnostic *
B. Les médecins du PNI n'ont pas voulu répondre aux questions sur les AID. *
C. Connaissances des médecins du PI sur les AID *
D. L'internet à haut débit est " plébiscité ", surtout par le groupe LS *
E. Un médecin du groupe LS n'utilise jamais son logiciel *
F. Utilisation des logiciels d'aide au diagnostic *
G. Les médecins du groupe LS hésitent moins à utiliser leurs outils d'AD en présence du patient *
H. Les médecins du groupe LS n'utilisent pas l'AID à chaque consultation *
I. Estimation du nombre de médecins du PI n'utilisant aucune AID *
J. Les médecins utilisant les AID pensent améliorer leurs diagnostics *
K. Les médecins utilisant les AID pensent diminuer les risques d'erreurs médicales *
L. Pour la majorité des praticiens, le responsable des erreurs reste le médecin *
M. Opinion globale positive des médecins informatisés sur les AID *
N. Raisons de l'opinion globale sur les AID *
O. Les médecins du PDD ne voient pas l'intérêt d'une AID validée *
P. Les médecins interrogés ne considèrent pas que les AID soient conçus pour des raisons économiques *
Q. Les caractéristiques les plus importantes des AID *
R. L'intérêt des médecins informatisés pour la formation est similaire *
S. Le groupe LS est prêt à consacrer plus de temps à l'utilisation des AID *
T. Les médecins du PDD sont prêts à investir beaucoup moins dans les AID que ceux du groupe LS *
U. La majorité des médecins du groupe LS ne souhaite pas que l'AID soit intégrée aux logiciels de gestion des dossiers des patients *
V. Les autres remarques et commentaires *
VIII. Quelques critiques sur les outils d'aide au diagnostic *
A. Les outils financés par la publicité des laboratoires *
B. Le Sémiologiste *
IX. Perspectives *
A. Réunir les conditions pour des diagnostics de qualité *
B. Démontrer l'utilité de l'aide informatique dans les diagnostics *
C. Evaluer la possibilité d'une base de données commune *
D. Eriger et développer les principes des systèmes d'aide au diagnostic *
E. Définir quelle aide pour quel diagnostic *
F. Améliorer la place de la formation aux logiciels médicaux *
G. Propositions de recherche sur les AID en médecine générale *
X. En marge du sujet : la place des logiciels libres en médecine *
CONCLUSIONS *
Annexes *
Protocole d'études *
Courrier accompagnant le questionnaire *
Questionnaire *
Copies d'écran du logiciel Le Sémiologiste *
Bibliographie *
Références *
Abréviations
Abréviations utilisées :
Introduction
L'utilisation de l'informatique en médecine générale améliore la qualité des soins.
Plusieurs études le démontrent, et notamment:
Les résultats des études sur l'utilisation de l'informatique dans les hôpitaux peuvent être extrapolés à la médecine générale:
Le transfert de compétence et la coordination des soins peuvent être améliorés par l'informatique. Ainsi, des logiciels d'aide à la prise en charge de pathologies complexes ou nouvelles (conseil, dépistage, prévention, suivi et traitement) ont été mis au point par des médecins spécialistes pour l'hépatite C dès 1996, puis pour l'hépatite B, les troubles gastro-intestinaux, les endocrinopathies et les maladies cardiaques. L'étude de leur utilisation montre que :
Néanmoins, les risques d'erreurs peuvent être augmentés avec l'utilisation de l'informatique:
Le domaine du diagnostic assisté par ordinateur fait exception :
A l'heure actuelle, il n'a donc pas encore été démontré si l'aide informatique au diagnostic a une influence significative sur la qualité des soins.
Sans prétendre qu'une enquête d'opinion démontre que l'aide informatique au diagnostic a une influence significative sur la qualité des soins, nous avons estimé qu'il était déjà important de connaître la perception de l'informatique d'aide au diagnostic par les médecins généralistes.
Quel intérêt portent aujourd'hui les médecins généralistes libéraux informatisés au diagnostic assisté par ordinateur ?
Quelle est l'opinion sur ce sujet des médecins généralistes libéraux équipés de logiciels d'aide au diagnostic ?
Quel est le pourcentage de médecins généralistes utilisant une aide informatique au diagnostic aujourd'hui ?
Après avoir souligné l'importance du diagnostic et ses aspects particuliers à la médecine générale, nous décrivons brièvement les principaux outils d'aide au diagnostic disponibles pour la médecine générale ; puis nous abordons la méthodologie employée pour réaliser notre enquête, et les résultats obtenus. Nous discutons ensuite de ceux-ci.
Le diagnostic est la "détermination d'une maladie, d'un état d'après ses symptômes [et ses signes]", l'"acte (ou résultat de l'acte) qui aboutit à identifier l'affection dont un patient est atteint, à partir des données de l'interrogatoire et de l'examen".
Le mot diagnostic provient du mot "diagnostique", usité en France depuis 1584 et provenant du mot grec "diagnôstikos": "apte à reconnaître", qui sous-entend qu'il faut tout d'abord connaître.
Déterminer un diagnostic nécessite la connaissance de la séméiologie ou sémiologie, "partie de la médecine qui étudie les signes [et les symptômes] des maladies".
L'usage du mot " diagnostic " a été progressivement emprunté par d'autres domaines que la médecine où l'action est, de façon similaire, précédée ou accompagnée par une phase d'observation concrète du problème à résoudre: mécanique automobile, électronique, informatique, etc.
Dans le monde moderne, il vaut parfois mieux préciser que l'on parle de " diagnostic médical " pour plus de clarté.
L'observation d'un patient étudie sa sémiologie actuelle et antécédente; elle permet de faire la différence entre la ou les affections dont il est éventuellement atteint, celles dont il ne souffre pas, et d'évoquer la ou les causes de son état de santé. Ainsi, sont élaborés au cours de l'observation : le diagnostic différentiel, le diagnostic positif, le diagnostic négatif et le diagnostic étiologique.
L'orientation diagnostique désigne la démarche intellectuelle à suivre au travers de la plainte et de la sémiologie d'un patient pour arriver au diagnostic.
La détermination du diagnostic est la clé de toutes les autres décisions médicales nécessaires à la prise en charge du patient: anamnèse à approfondir, examens cliniques et paracliniques à effectuer, dépistage, prévention et thérapeutique à mettre en œuvre, etc.
Les études scientifiques et statistiques testant et validant l'ensemble des outils médicaux de mesure et de thérapeutique sont effectuées sur des groupes homogènes de patients ayant un diagnostic commun.
Le diagnostic est important pour le patient car il lui permet de dialoguer avec le médecin, de donner un nom au mal dont il souffre, et légitime son état de santé vis-à-vis de ses proches et de la société.
Les diagnostics font l'objet de diverses classifications standardisant le vocabulaire utilisé pour les dénommer et permettant ainsi une base commune de dialogue. En voici quelques-unes unes :
Si le diagnostic différentiel et le diagnostic étiologique ne sont pas ou mal établis et que la prise en charge est identique, la poursuite des investigations n'a d'autre intérêt que la connaissance scientifique. Ainsi, la complétude et l'exactitude des diagnostics ne sont pas toujours recherchées et peuvent donc être imparfaites.
L'exercice de la médecine générale en cabinet et en visites à domicile revêt de nombreuses particularités. Parmi celles-ci :
Pour les raisons citées plus haut, des classifications plus adaptées à la médecine générale sont souvent préférées, par exemple :
Dans cette étude, nous définirons l'aide au diagnostic (AD) comme " tout outil sous forme papier ou informatique permettant d'aider intellectuellement un médecin dans sa démarche diagnostique ".
Nous excluons de cette définition l'aide au diagnostic qu'apportent les outils d'examen et de mesure utilisés en médecine, qui facilitent ou rendent possible le diagnostic.
Nous excluons aussi de cette définition l'aide au diagnostic que peuvent apporter les confrères généralistes et surtout spécialistes par téléphone ou en recevant le patient en consultation.
La définition du thésaurus MeSH du diagnostic assisté par ordinateur (DAO) est " l'utilisation de programmes informatiques conçus pour assister le médecin dans la résolution d'un problème diagnostique. "
De la définition donnée plus haut sur l'aide au diagnostic, nous pouvons définir les outils d'aide informatique au diagnostic (AID) comme " tout outil sous forme informatique permettant d'aider intellectuellement un médecin dans sa démarche diagnostique ".
Cette deuxième définition est tout à fait équivalente à celle du DAO et nous emploierons préférentiellement le terme d'AID dans cette étude.
Les logiciels d'AID tiennent compte de l'observation du patient pour sélectionner une liste d'hypothèses diagnostiques, classées par ordre de probabilité, de façon dynamique, permettant ainsi d'en déduire la liste des conduites à tenir possibles qui en découlent: les compléments d'anamnèse à réaliser, les autres signes cliniques à rechercher et les éventuels examens complémentaires à effectuer.
Ils sont bâtis sur les principes des systèmes informatiques dits " experts " car leur conception part des connaissances d'experts d'un domaine donné. Les systèmes experts sont un sous ensemble des technologies électroniques et informatiques désignées sous le nom d'" intelligence artificielle " ; ces deux termes d' " expert " et d' " intelligence ", utilisés dans ce contexte, en irritent plus d'un.
Les technologies informatiques et les logiciels médicaux qui les utilisent ont déjà été décrites dans plusieurs thèses, nous n'y reviendrons pas (cf. Bibliographie générale).
Il existe d'autres outils d'AID, dont le type, la présentation et la programmation informatique différent :
Ces autres d'outils d'AID ne sont pas de vrais logiciels d'AID, ce qui n'enlève rien à leur intérêt : l'important reste l'aide qu'ils peuvent apporter.
Nous ne mentionnons pas les logiciels d'aide qui nous paraissent trop spécialisés ou vraiment inconnus du monde de la médecine générale.
Nous ne parlerons donc pas des logiciels d'AID tels que MYCIN (maladies infectieuses et antibiothérapie) ou PUFF (explorations fonctionnelles respiratoires). Les outils d'AID de psychiatrie et de pédiatrie ne sont pas cités non plus.
Le logiciel de médecine interne INTERNIST nous paraît trop spécialisé pour la médecine générale et nous l'avons également écarté.
Par respect du droit d'auteur et en raison du coût que peut représenter l'acquisition des outils d'AID existants, nous ne ferons qu'en citer quelques-uns, en en donnant une brève description.
Cet outil d'AID part d'une zone de saisie d'une maladie, d'une forme clinique de maladie ou d'un syndrome mais pas d'un signe (exemple : " fièvre " obtient des réponses mais pas " œil rouge ", ni " érythème oculaire ", ni " rougeur oculaire ").
Leurs concepteurs précisent qu'il s'agit d'une véritable encyclopédie médicale constituée par des médecins à partir de données de la littérature spécialisée. La base de données comporte 5200 descriptions de pathologies et 2400 descriptions d'effets iatrogènes de médicaments. Elle peut être utilisée comme support documentaire ou décisionnel, et son mode de consultation est de type hypertexte.
Il s'agit d'une documentation électronique avec moteur de recherche et non d'un logiciel d'AID.
Son utilisation est gratuite.
Cet outil d'AID permet une recherche multi-critères à partir de plusieurs signes dans une " banque de données " de 3.500 entrées et comporte en outre plus de 2.000 images de pathologies.
La technologie informatique de programmation n'est pas précisée, mais puisque leurs concepteurs précisent que son utilisation s'apparente à la navigation sur Internet, il est prévisible qu'il soit conçu sur la technologie des " hyperliens " et non comme un système expert. Néanmoins son utilisation semble comparable aux logiciels d'AID.
Cet outil d'AID, français, est le seul que nous avons trouvé qui soit traduit dans d'autres langues : allemand , anglais, espagnol, italien et roumain.
Une licence coûte 220 euros.
D'après leurs concepteurs, cet outil rassemble plus de 3.000 fiches pratiques rédigées et structurées par une équipe de médecins internistes ; il permet, à partir d'un signe, d'un symptôme, d'un diagnostic évoqué, d'un syndrome, d'un examen complémentaire ou d'un médicament, d'obtenir selon les cas leur description, leurs valeurs normales et pathologiques, leur interprétation, physiopathologie, signes d'appel, examens complémentaires, diagnostics différentiels, pronostics, indications ou traitements.
OrdiLink est utilisable de façon autonome ou en coopération avec un logiciels de gestion des dossiers des patients compatible (Hellodoc, Axilog ou Eglantine) qui " renseigne en permanence OrdiLink sur le profil physio-pathologique du patient, la pathologie active, les examens complémentaires et la prescription en cours. A partir de ces informations anonymes, OrdiLink met à disposition une présélection de fiches synthétiques adaptées au contexte particulier de chaque consultation ".
Leurs éditeurs précisent aussi que " l'usage d'OrdiLink est entièrement gratuit, grâce à la présence de bandeaux publicitaires distincts du contenu éditorial ", que " dans le cas où une fiche pratique est rédigée avec le concours d'un annonceur, elle comporte la mention " informations communiquées par les laboratoires X " ", et que " En vertu de la réglementation sur la publicité des médicaments de prescription, seuls les professionnels de santé dûment habilités à prescrire peuvent y être exposés".
Si l'on s'en tient à la page d'accueil de leur site internet, cet outil d'aide informatique n'est accessible qu'aux médecins détenteurs d'une " Carte Professionnelle de Santé " (CPS), et donc ni aux étudiants en médecine, ni aux docteurs en médecine non installés.
Echaudé par les sous-programmes espions contenus dans des logiciels non médicaux financés par la publicité (Kazaa et autres) et ayant le statut d'étudiant, nous n'avons pas souhaité installer OrdiLink sur une machine et nous ne l'avons donc pas testé.
Développé à l'Université de Harvard aux Etats-Unis, ce logiciel a les caractéristiques d'un livre médical électronique et d'un " système médical de référence " ; il fournit la description de plus de 2.000 pathologies, avec jusqu'à 10 références par pathologies, ainsi que la liste des pathologies en rapport avec jusqu'à 5.000 manifestations cliniques ou biologiques.
Le contrat de licence de DX-PLAIN précise qu'il s'agit d'un outil de formation médicale et qu'il ne doit pas être utilisé comme système d'aide au diagnostic, car il est " forcément incomplet ".
Cet outil est mis uniquement à disposition des hôpitaux et des Facultés de médecine.
Nous ne l'avons pas testé.
Développé en Australie, 5GL-Doctor est décliné en trois versions : une pour l'usage personnel du médecin, une pour un usage hospitalier, plus détaillé sur les pathologies rares et la néonatalogie, et une que le patient peut utiliser à son domicile.
Il s'agit d'un logiciel d'AID de type système expert et il n'est pas traduit en français.
5GL-Doctor coûte 250 dollars australiens ou 180 dollars américains, soit environ 200 euros au printemps 2004.
A noter que c'est le seul à proposer un tarif destiné aux étudiants et au tiers monde (demi-tarif).
Nous en avons parcouru avec intérêt la documentation et la démonstration sur internet, mais nous ne l'avons pas testé.
Ce logiciel d'AID est décrit dans la partie " Méthode, II. choix des populations étudiées, B. Médecins généralistes utilisant le logiciel " Le Sémiologiste " (pages 23-24).
Le prix d'une licence nominative illimitée pour le logiciel " Le Sémiologiste " est de 389 euros en mai 2004, avec une possibilité de contrat d'assistance comprenant une mise à jour fonctionnelle par an et 12 mises à jour de base de données pour 69 euros par an.
Méthode
Nous avons réalisé une enquête anonyme et transversale par voie postale évaluant l'intérêt porté à l'aide informatique au diagnostic (AID) par les médecins généralistes (MG).
Elle a été effectuée auprès de deux groupes de deux cents MG libéraux installés en cabinet :
Le matériel de l'enquête, questionnaire, lettre explicative, enveloppes d'envoi et de réponse, pré-affranchies par nos soins, étaient strictement identiques en dehors d'un astérisque figurant sur les questionnaires destinés aux MG du Puy de Dôme ; pour tous les courriers, l'envoi était effectué à l'intention personnelle des MG interrogés et à leur adresse professionnelle ; l'adresse de retour était l'adresse de l'auteur de la thèse pour toute l'enquête.
Le délai de réponse laissé aux MG répondant à l'étude a été fixé à un mois.
Il n'a pas été prévu de relance téléphonique ou postale.
La liste des MG libéraux du département a été obtenue à partir des pages jaunes de l'annuaire de Wanadoo©® (France Telecom©®) disponible sur Internet. Les noms des médecins étaient souvent mentionnés plusieurs fois: en leur nom propre, et suivant les cas: au nom du cabinet de groupe, au nom des sociétés civiles immobilières, des sociétés civiles de moyens ou des sociétés civiles professionnelles. Nous avons donc épuré cette liste pour que chaque médecin n'apparaisse qu'une seule fois dans notre base de données.
Nous avons utilisé un tableur informatique avec pour chaque ligne d'enregistrement le nom et les coordonnées des médecins sélectionnés et une colonne attribuant un nombre aléatoire à chacun ; la liste a été classée par ordre croissant de la valeur de ce nombre aléatoire et nous avons sélectionné les deux cents premiers, imprimés sur les étiquettes de publipostage.
Le tirage au sort a été effectué par la société "Solution-AS", éditrice du logiciel d'aide au diagnostic " Le Sémiologiste® "
Nous avons choisi d'étudier l'intérêt que portent les médecins généralistes libéraux informatisés ou non au diagnostic assisté par ordinateur dans le département du Puy de Dôme, où exercent 644 MG.
Nous avons choisi d'étudier l'opinion sur les AID des MG libéraux équipés de logiciels d'AID.
Nous avons opté pour des médecins équipés du logiciel " Le Sémiologiste " car :
Selon nos informations, la participation des médecins à ce genre d'enquête par voie postale est en général de 20 à 30%. Nous avons donc fixé le nombre de questionnaires à adresser aux médecins à 200 pour chaque groupe afin que le nombre retourné soit suffisant pour permettre une étude : le nombre de réponses attendues était donc de 40 à 60 par groupe, soit une centaine au total.
Un premier questionnaire de test a été mis au point et soumis à quelques MG remplaçants; ceux-ci sont habitués à utiliser des équipements informatiques variés dans les cabinets informatisés ou de s'en passer dans les cabinets non informatisés, et ils utilisent tous un ordinateur personnel à leur domicile; leur niveau de maîtrise variable de l'informatique et leur habitude à exercer dans des conditions de travail variées ont été estimés intéressants pour évaluer les questionnaires.
Le questionnaire de test a été ensuite modifié en tenant compte de leurs critiques, remarques et commentaires.
Puis il a été soumis aux mêmes MG remplaçants, ainsi qu'à des MG installés en dehors du département du Puy de Dôme et ne possédant pas de logiciel d'aide au diagnostic. Afin d'éviter les redondances lors de l'enquête, nous avons pris soin de veiller à ce que ces médecins ne possèdent pas le logiciel d'aide au diagnostic " Le Sémiologiste ".
Le questionnaire définitif a alors été arrêté en tenant compte des dernières critiques, remarques et commentaires.
Finalement :
Le nombre de pages et le nombre de questions ont été volontairement limités pour ne pas lasser les médecins interrogés: le temps pris pour répondre à cette enquête ne prend pas plus de cinq minutes.
Des échelles semi-quantitatives ont été choisies pour plusieurs questions car elles ont l'avantage d'être simple, bien qu'elles soient subjectives. Ces échelles n'ont pas été comparées à des échelles quantitatives "objectives".
Pour plusieurs questions pour lesquelles il n'est pas possible d'avoir une idée sur l'étendue possible des réponses, nous avons finalement opté pour des réponses ouvertes; ainsi toutes les questions sur la fréquence d'utilisation des outils d'aide au diagnostic sont ouvertes.
Les questions sur les moyens techniques informatiques, pour la plupart non comprises par les médecins testeurs, ont été simplifiées pour ne pas alourdir le questionnaire et en rester à l'essentiel : les questions sur les ordinateurs de poche ("PDA") ont été supprimées, ainsi que les questions sur la fréquence, le nom et la marque du processeur, les quantités de mémoire vive et de mémoire vidéo équipant les machines, les logiciels d'édition de texte et les tableurs.
Les questions sur les besoins de formation générale en informatique ont été supprimées.
Pour évaluer l'intérêt réel porté aux logiciels d'aide au diagnostic, nous avons finalement préféré ajouter des questions sur les moyens temporels et financiers que les médecins sont prêts à mettre en œuvre.
Un MG testeur avait critiqué le concept de logiciel d'aide au diagnostic en émettant l'opinion que ceux-ci seraient conçus uniquement pour faire des économies : nous avons décider d'intégrer une question sur ce point dans le questionnaire.
Par souci de ne pas influencer les médecins sondés ni faire de publicité, il avait été choisi au départ de ne pas mettre de marques ni de noms commerciaux ; à la demande des médecins testeurs, pour plus de clarté et diminuer le temps de réponse, il a été jugé préférable de suggérer les réponses sous la forme de cases à cocher, tout en laissant la possibilité aux médecins interrogés de donner d'autres noms. Des noms commerciaux apparaissent donc dans le questionnaire: marques, compagnies, etc.
Le questionnaire, anonyme, explore:
Si les réponses sont des phrases non interprétables en valeur numérique pour les questions numériques, elles sont reportées telles quelles, de même pour les commentaires éventuels.
Si les réponses comportent une " fourchette " de valeur :
Pour les questions sur les fréquences d'utilisation en nombre de fois par jour, par semaine, par mois, par an, les valeurs sont ramenées à un nombre de fois par jour :
Tableau - Critères d'interprétation des réponses numériques ouvertes
Nombre de fois par : |
Division par |
Jour |
1 |
Mois |
7 |
Bimestre |
60 |
Trimestre |
90 |
quadrimestre |
120 |
Semestre |
180 |
An |
365 |
Nous avons exclu de notre enquête les formes d'aide au diagnostic suivantes :
Le questionnaire laisse toutefois toute latitude pour mentionner spontanément ces aides dans les réponses ouvertes et les remarques.
Nous avons reçu un total de 207 réponses, soit 51,8% des 400 questionnaires envoyés : 94 provenaient du groupe du Puy de Dôme (PDD) et 113 du groupe " Le Sémiologiste " (LS), soit respectivement 45,4% et 54,6% des 200 questionnaires envoyés à chaque groupe.
Tableau - Réponses Reçues
Envois |
Réponses |
% du total (400) |
% des réponses (207) |
% des envois de chaque groupe (200) |
|
PDD |
200 (50%) |
94 |
23,5 % |
45,4% |
47% |
LS |
200 (50%) |
113 |
28,2 % |
54,6% |
56,5% |
Total |
400 |
207 |
51,8 % |
100% |
Afin d'estimer si le délai de réponse était suffisant, la date figurant sur le cachet apposé par les services postaux sur l'enveloppe est prise comme date de réponse. L'envoi aux deux groupes avait un décalage de 3 jours au profit du groupe PDD. Les délais de réponse étaient de 32 jours dans le PDD et de 29 jours pour LS, délais que nous avons prolongés d'une semaine.
4 réponses ont été reçues après la clôture de la base de données, donc hors délai et n'ont pas été prises en compte.
Tableau - Dates de réponse
Envoi |
Retour officiel |
Fin de prise en compte |
Délai |
|
Puy De Dôme (PDD) |
19 février |
15 mars |
22 mars |
32 jours |
Le Sémiologiste (LS) |
22 février |
15 mars |
22 mars |
29 jours |
Figure - Dates de réception des réponses. (2 dates étaient illisibles).
Le département figurant sur le cachet de la poste est pris comme département de provenance des réponses :
Afin de respecter l'anonymat, la commune n'est ni mentionnée, ni prise en compte.
Tableau - Département de provenance des réponses
Lisibles |
Illisibles |
Total |
|
Puy De Dôme (PDD) |
94 |
0 |
94 |
Le Sémiologiste (LS) |
107 |
6 |
113 |
(Totaux) |
201 |
6 |
207 |
Figure - Répartition des départements de provenance des réponses pour le groupe LS
Les médecins n'ont pas toujours répondu à toutes les questions, par exemple 174 personnes ont mentionné leur âge, 200 ont précisé leur sexe, etc. Tous les résultats ont donc été exprimés à chaque fois en fonction du nombre de réponses par question.
En ne se tenant qu'aux questions à choix unique ou multiple, le nombre moyen de réponses par fiche est de 179,7 avec un écart-type de 6,1 réponses (95% sont entre 167,6 et 191,9).
Certaines réponses ont été données sous forme manuscrite plutôt que sous forme de nombre ou de cases cochées, y compris lorsque cela n'était pas prévu dans les questions. : nous avons préféré les publier in extenso dans les résultats.
Il y a 3 médecins spécialistes dans le groupe LS. L'étude concerne les MG, donc les réponses des spécialistes ont été exclues de l'étude.
Tableau - Q59 - Répartition des réponses Généralistes - Spécialistes
Grp |
Généralistes - Spécialistes |
Eff. |
pourcentages |
PI |
Généraliste |
78 |
100% |
PI |
(Total) |
78 |
|
PNI |
Généraliste |
12 |
100% |
PNI |
(Total) |
12 |
|
PDD (Total) |
Généraliste |
91 |
100% |
(Total) |
(Total) |
91 |
|
LS |
Généraliste |
110 |
97,4% |
LS |
Spécialiste |
3 |
2,7% |
LS |
(Total) |
113 |
|
(Total) |
(Total) |
204 |
|
Il y a 3 MG libéraux retraités dans le groupe LS. Leurs réponses sont prises en compte dans l'étude.
Tableau - Q60 - Médecins actifs ou retraités
G |
" Type " |
Eff. |
% |
PI |
Actif |
78 |
100% |
PI |
(Total) |
78 |
|
PNI |
Actif |
12 |
100% |
PNI |
(Total) |
12 |
|
(Total) |
Actif |
91 |
100% |
(Total) |
(Total) |
91 |
|
LS |
Actif |
108 |
98,2% |
LS |
Retraité |
2 |
1,8% |
LS |
(Total) |
110 |
|
(Total) |
(Total) |
201 |
|
4 questionnaires du groupe PDD sont revenus sans réponse à la question sur l'informatisation et ont été exclus de l'étude.
Les médecins du groupe LS sont tous informatisés (100%).
Les médecins du PDD 13,3% à ne pas être informatisés, et 87,6% à l'être. Pour un risque alpha de 5%, l'intervalle de confiance de 95% est de plus ou moins 7% ; les médecins du PNI sont donc entre 6,3% et 20,4%, et ceux du PI entre 79,6 à 93,7%.
Tableau - Q11bis - Informatisation
PDD |
LS |
|||
Info |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Oui |
78 |
86,7% |
110 |
100% |
Non |
12 |
13,3% |
0 |
|
(Total) |
90 |
110 |
||
( ?) |
4 |
0 |
||
(Total) |
94 |
110 |
Tableau - Informatisation des médecins du PDD
Intervalles de confiance avec un risque alpha de 5%
Info |
IC95- |
IC95+ |
Oui |
79,6% |
93,7% |
Non |
6,3% |
20,4% |
Les réponses reçues hors délai, les réponses des médecins spécialistes, les réponses ne mentionnant pas l'informatisation ont été exclues de l'étude. La réponse provenant de Belgique a été finalement prise en compte, notre étude n'ayant pas prévu de restriction au territoire national français et parce que les conditions d'exercice et de pratique nous semblent similaires.
Dans le groupe PDD, nous avons individualisé 2 sous-groupes, les médecins non informatisés (78 soit 13,3%) et les médecins informatisés (12 soit 86,7%).
Les résultats sont exprimés groupe par groupe (PDD et LS) et sous-groupe par sous-groupe (PI et PNI).
Au total, 90 réponses du groupe PDD dont 78 du PI et du 12 PNI, et 110 réponses du groupe LS ont été retenues.
Tableau - Fiches prises en compte dans l'étude
Grp |
Eff. |
PI |
78 |
PNI |
12 |
PDD (Total) |
90 |
LS |
110 |
(Total) |
200 |
Nombre de réponses pour cette question : 200.
La féminisation du PI est de 26,9%, celle du PNI de 50% et celle du groupe LS de 3,6%.
Tableau - Q02 - Sexe
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Sexe |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Féminin |
21 |
26,9% |
6 |
50% |
27 |
30% |
4 |
3,6% |
Masculin |
57 |
73,1% |
6 |
50% |
63 |
70% |
106 |
96,4% |
(*Total) |
78 |
12 |
90 |
110 |
Nombre de réponses pour cette question: 174.
Les médecins du PI ont en moyenne 46,2 ans, ceux du PNI 52,9 ans et ceux du LS 49,7 ans.
Tableau - Q01 - Age (en années)
Info |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
IC95- |
IC95+ |
PI |
69 |
30 |
64 |
46,2 |
8,2 |
29,8 |
62,6 |
PNI |
10 |
42 |
64 |
52,9 |
6,9 |
39,1 |
59,8 |
PDD (Total) |
79 |
30 |
64 |
47,1 |
8,4 |
30,3 |
63,9 |
LS |
95 |
36 |
70 |
49,7 |
6,1 |
37,5 |
61,9 |
(Total) |
174 |
30 |
70 |
48,5 |
7,3 |
33,9 |
63,1 |
Tableau - Age des médecins du LS sans tenir compte des retraités
Grp |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
LS |
36 |
60 |
49,6 |
5,7 |
Les femmes médecins sont sensiblement plus jeunes, dans tous les groupes, ce entre 4,9 et 8,2 ans par groupe.
Tableau - Q01 - Age en fonction du sexe(en années)
Grp |
Sexe |
Effectif |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
Féminin |
15 |
31 |
51 |
39,8 |
5,6 |
PI |
Masculin |
54 |
30 |
64 |
48 |
7,9 |
(Différence) |
8,2 |
|||||
PNI |
Féminin |
4 |
42 |
60 |
49,5 |
7,8 |
PNI |
Masculin |
6 |
49 |
64 |
55,2 |
5,1 |
(Différence) |
5,7 |
|||||
PDD |
Masculin |
19 |
31 |
60 |
41,8 |
7,3 |
PDD |
Féminin |
60 |
30 |
64 |
48,7 |
8 |
(Différence) |
6,9 |
|||||
PDD (Total) |
79 |
|||||
LS |
Féminin |
4 |
42 |
50 |
45 |
3,1 |
LS |
Masculin |
92 |
36 |
70 |
49,9 |
6,1 |
(Différence) |
4,9 |
|||||
(Total) |
96 |
Nombre de réponses pour cette question : 196.
Les médecins du PI sont 93,5% en secteur 1, ceux du PNI 92% et ceux du groupe LS 85,3%. 3,7% du groupe LS exercent hors convention.
Tableau - Q03 - Secteur conventionnel
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Secteur |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
1 |
72 |
93,5% |
8 |
80% |
80 |
92% |
93 |
85,3% |
2 |
5 |
6,5% |
2 |
20% |
7 |
81% |
12 |
11% |
NC |
0 |
0% |
0 |
0% |
0 |
0% |
4 |
3,7% |
(Total) |
77 |
10 |
87 |
109 |
Nombre de réponses pour cette question : 196.
Les médecins du PI exercent en ville à 49,3%, ceux du PNI à 90,9% et ceux du groupe LS à 44,4%. Les médecins du PI exercent hors ville (en rural ou semi-rural) à 50,7% et ceux du groupe LS à 56,6% ; 9,1% des médecins du PNI exercent en semi-rural, et aucun en rural.
Tableau - Q04 - Zones d'exercice
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Zone |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Ville |
38 |
49,4% |
10 |
90,9% |
48 |
54,6% |
48 |
44,4% |
Semi-rural |
25 |
32,5% |
1 |
9,1% |
26 |
29,6% |
31 |
28,7% |
Rural |
14 |
18,2% |
0 |
14 |
15,9% |
29 |
26,9% |
|
(Total) |
77 |
100% |
11 |
100% |
88 |
100% |
108 |
100% |
Hors ville |
39 |
50,7% |
1 |
9,1% |
40 |
45,5% |
60 |
56,6% |
Nombre de réponses pour cette question: 192.
Les médecins du PI sont 80,3% sans orientation, ceux du PNI 54,5% et ceux du LS 71,4%.
Les orientations ou exercices particuliers dominants sont :
Tableau - Q05 - Orientations : fréquence par orientation
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Orientations |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Aucune |
61 |
80,3% |
6 |
54,6% |
67 |
77% |
75 |
71,4% |
Acupuncture |
1 |
1,3% |
1 |
1,2% |
8 |
7,6% |
||
Addictologie |
1 |
1% |
||||||
Alcoologie |
1 |
1% |
||||||
Dermatologie |
2 |
1,9% |
||||||
Diététique |
1 |
1,3% |
1 |
1,2% |
||||
Expertise |
1 |
1,3% |
1 |
1.2% |
||||
Gériatrie |
2 |
2,6% |
1 |
9,1% |
3 |
3,5% |
||
Gérontologie |
2 |
1,9% |
||||||
Homéopathie |
7 |
9,2% |
4 |
36,4% |
11 |
12,6% |
12 |
11,4% |
Médecin pompier |
3 |
3,5% |
1 |
1 |
||||
Médecine Aéronautique |
4 |
4,6% |
1 |
1% |
||||
Médecine du sport |
3 |
4% |
1 |
1,2% |
5 |
4,8% |
||
Médecine du travail |
1 |
1% |
||||||
Médecine Interne |
1 |
1% |
||||||
Médecine thermale |
2 |
1,9% |
||||||
Médecine tropicale |
1 |
1% |
||||||
Mésothérapie |
2 |
2,6% |
2 |
18,2% |
1 |
1,2% |
6 |
5,7% |
Nutrition |
1 |
9,1% |
||||||
Ostéopathie |
1 |
1,3% |
5 |
4,8% |
||||
Phytothérapie |
1 |
1% |
||||||
Réparation Juridique |
1 |
1% |
||||||
(Total) |
76 |
11 |
87 |
105 |
Tableau - Q05 - Orientations : Diversité des pratiques : fréquence par médecin
PI |
Eff. |
% |
Aucune |
61 |
80,3% |
Homéopathie |
5 |
6,6% |
Homéopathie, Acupuncture |
1 |
1,3% |
Expertise |
1 |
1,3% |
Gériatrie |
2 |
2,6% |
Médecine du sport |
3 |
4% |
Mésothérapie |
1 |
1,3% |
Diététique, Mésothérapie |
1 |
1,3% |
Homéopathie, Ostéopathie |
1 |
1,3% |
(Total) |
76 |
|
PNI |
Eff. |
% |
Aucune |
6 |
54,6% |
Homéopathie |
3 |
27,3% |
Gériatrie, Mésothérapie |
1 |
9,1% |
Homéopathie, Mésothérapie, Nutrition |
1 |
9,1% |
(Total) |
11 |
|
LS |
Eff. |
% |
Aucune |
75 |
71,4% |
Homéopathie |
5 |
4,8% |
Acupuncture |
2 |
1,9% |
Homéopathie, Acupuncture |
2 |
1,9% |
Mésothérapie |
1 |
1% |
Acupuncture, Mésothérapie |
1 |
1% |
Homéopathie, Acupuncture, Ostéopathie |
1 |
1% |
Homéopathie, Médecine du sport, Ostéopathie |
1 |
1% |
Mésothérapie, Ostéopathie |
2 |
1,9% |
Homéopathie, Acupuncture, Médecine du sport, Addictologie |
1 |
1% |
Alcoologie |
1 |
1% |
Dermatologie |
2 |
1,9% |
Gérontologie |
2 |
1,9% |
Médecine du sport, Mésothérapie, Médecin pompier |
1 |
1% |
Médecine du sport, Médecine Aéronautique |
1 |
1% |
Médecine du travail |
1 |
1% |
Médecine Interne |
1 |
1% |
Médecine thermale |
1 |
1% |
Homéopathie, Ostéopathie, Médecine thermale |
1 |
1% |
Médecine tropicale |
1 |
1% |
Homéopathie, Acupuncture, Mésothérapie, Phytothérapie |
1 |
1% |
Médecine du sport, Réparation Juridique |
1 |
1% |
(Total) |
105 |
|
Nombre de réponses pour cette question: 191.
Les médecins du PI exercent en groupe à 56,6%, ceux du PNI jamais et ceux du groupe LS 35,5%.
Tableau - Q06 - Exercice en cabinet de groupe
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Cabinet de Groupe |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Oui |
43 |
56,6% |
0 |
0% |
43 |
51,2% |
38 |
35.5% |
Non |
33 |
43,4% |
8 |
100% |
41 |
48,8% |
69 |
64.5% |
(Total) |
76 |
8 |
84 |
107 |
Nombre de réponses pour cette question: 180.
Les médecins du PI effectuent en moyenne 24,2 actes par jour, ceux du PNI 18,9 et ceux du groupe LS 25,3.
Tableau - Q07 - Activité des médecins
(nombre moyen d'actes par jour de travail)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
72 |
8 |
40 |
24,2 |
6,5 |
PNI |
9 |
10 |
40 |
18,9 |
9,1 |
PDD (Total) |
81 |
8 |
40 |
23,6 |
7 |
LS |
99 |
10 |
50 |
25,3 |
7,1 |
(Total) |
180 |
8 |
50 |
24,5 |
7,1 |
Nombre de réponses pour cette question: 197.
Les médecins du PI sont 95% à télétransmettre les FSE, ceux du PNI 60% et ceux du groupe LS 89,9%.
Tableau - Q08 - Télétransmission des feuilles de soins électroniques
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
FSE |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Oui |
74 |
94,9% |
6 |
60% |
80 |
90,9% |
98 |
89,9% |
Non |
4 |
5,1% |
4 |
40% |
8 |
9,1% |
11 |
10,1% |
(Total) |
78 |
10 |
88 |
109 |
Nombre de réponses pour cette question: 197.
Les médecins du PI prétendent être 57,7% à participer à l'organisation de formations médicales, ceux du PNI 70% et ceux du groupe LS 55,1%.
Tableau - Q09 - Participation à l'organisation de formations médicales
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Org FM |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Oui |
45 |
57,7% |
7 |
70% |
52 |
59,1% |
60 |
55,1% |
Non |
33 |
42,3% |
3 |
30% |
36 |
40,9% |
49 |
45% |
(Total) |
78 |
10 |
88 |
109 |
Nombre de réponses pour cette question: 195.
Les médecins du groupe PI sont 14,3% à être maître de stage, ceux du PNI 11% et ceux du groupe LS 11,9%.
Tableau - Q10 - Maître de stage de médecine générale
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
MDS |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Oui |
11 |
14,3% |
1 |
11,1% |
12 |
14% |
13 |
11,9% |
Non |
66 |
85,7% |
8 |
88,9% |
74 |
86,1% |
96 |
88,1% |
(Total) |
77 |
9 |
86 |
109 |
Nombre de réponses pour cette question: 200.
Les médecins du PI et du groupe LS sont respectivement 87,2% et 70% à avoir un PC sous Windows, 12,8% et 28,8% ont un Macintosh. 0,9% du groupe LS mentionne avoir Linux en plus de Windows sur son PC. Les médecins du PNI n'ont bien entendu pas d'ordinateur dans leur cabinet.
Tableau - Q11 - Ordinateur
PDD |
LS |
|||
Ordinateur |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Mac/Apple |
10 |
12,8% |
31 |
28,2% |
PC/Windows |
68 |
87,2% |
77 |
70% |
PC/Linux |
0 |
0% |
0 |
0% |
Mac/Apple,PC/Windows |
0 |
0% |
1 |
0,9% |
PC/Windows,PC/Linux |
0 |
0% |
1 |
0,9% |
(Total) |
78 |
110 |
Nombre de réponses pour cette question: 184.
Les médecins du PI sont 8,1% à ne pas avoir Internet, tandis que ceux du groupe LS l'ont tous. Les médecins du PI et ceux du groupe LS sont respectivement 20,3% et 43,6% à avoir un accès à Internet à haut débit (ADSL ou Câble).
Tableau - Q12 - Type de connexion Internet
PI |
LS |
|||
Internet |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Pas d'Internet |
6 |
8,1% |
0 |
|
ADSL |
15 |
20,3% |
43 |
39,1% |
Câble |
0 |
4 |
3,6% |
|
ADSL,Câble |
0 |
1 |
0,9% |
|
Numéris |
9 |
12,2% |
15 |
13,6% |
Modem |
44 |
59,5% |
47 |
42,7% |
(Total) |
74 |
110 |
||
Haut débit (ADSL ou Câble) |
15 |
20,3% |
48 |
43,6% |
Nombre de réponses pour cette question: 180.
Les médecins du PI et du groupe LS sont respectivement 44% et 39% à avoir un réseau dans le cabinet. Des médecins n'exerçant pas en groupe ont signalé la présence d'un réseau dans leur cabinet, connecté au secrétariat.
Tableau - Q13 - Ordinateur relié à un réseau dans le cabinet
PI |
LS |
|||
Réseau |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Oui |
33 |
44% |
41 |
39,1% |
Non |
42 |
56% |
64 |
61% |
(Total) |
75 |
105 |
Nombre de réponses pour cette question: 181.
Les médecins du PI utilisent un ouvrage pour s'aider dans leur diagnostic lors des consultations en moyenne 4,8 fois par semaine, ceux du PNI 7,2 fois par semaine et ceux du groupe LS 6,8 fois par semaine.
Tableau - Q14 - "En consultation, fréquence d'utilisation d'un ouvrage pour l'aide au diagnostic" (nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
74 |
0 |
15 |
0,6902 |
2,1228 |
PNI |
9 |
0 |
5 |
1,0315 |
1,5930 |
PDD (Total) |
83 |
0 |
15 |
0,7272 |
2,0747 |
LS |
98 |
0 |
20 |
0,9667 |
2,2707 |
(Total) |
181 |
0 |
20 |
0,8569 |
2,1862 |
Tableau - Q14 - Autres réponses
Vidal livre |
Très rarement |
Rarement |
Rarement |
Rare |
Quasiment à chaque patient, pratique exclusive d'homéopathie |
Pas vraiment sur les diagnostics, plutôt sur les traitements et les prises en charge! |
Livres. Articles de FMC. |
Exceptionnellement. |
Consultation permanente de pathogénie et du répertoire de Kent. |
2 fois par semaine Le Sémiologiste PC Portable |
Nombre de réponses pour cette question: 182.
Les médecins du PI utilisent un ouvrage pour s'aider dans leur diagnostic lors des visites en moyenne environ 3,2 fois par mois, ceux du PNI 0,6 fois par mois et ceux du groupe LS 6 fois par mois.
Tableau - Q15 - "En visite, fréquence d'utilisation d'un ouvrage pour l'aide au diagnostic" (nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
74 |
0 |
2 |
0,1053 |
0,3186 |
PNI |
9 |
0 |
0,0833 |
0,0204 |
0,0312 |
PDD (Total) |
83 |
0 |
2 |
0,0961 |
0,3021 |
LS |
99 |
0 |
2,5 |
0,2006 |
0,5436 |
(Total) |
182 |
0 |
2,5 |
0,1529 |
0,4528 |
Tableau - Q15 - Autres réponses
1 fois par semaine : Palm Pilot + Perlemuter |
2 fois par semaine Le Sémiologiste PC Portable |
Occasionnelle |
Pas de visites |
Pas de visites |
Pas de visites |
Pas vraiment sur les diagnostics, plutôt sur les traitements et les prises en charge ! |
Quasiment pas de visite |
Rare |
Très souvent |
Vidal |
Nombre de réponses pour cette question: 189.
Les médecins du PI utilisent un ouvrage pour s'aider dans leur diagnostic hors consultation (en l'absence des patients) en moyenne environ 2,8 fois par semaine, ceux du PNI 5 fois par semaine et ceux du groupe LS 5,5 fois par semaine.
Tableau - Q16 - "Hors consultation (en l'absence des patients), fréquence d'utilisation d'un ouvrage pour l'aide au diagnostic" (nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
75 |
0 |
2,5 |
0,3939 |
0,6049 |
PNI |
8 |
0,0333 |
2,5 |
0,7065 |
0,8102 |
PDD (Total) |
83 |
0 |
2,5 |
0,4241 |
0,6344 |
LS |
106 |
0 |
10 |
0,7796 |
1,3875 |
(Total) |
189 |
0 |
10 |
0,6235 |
1,1347 |
Tableau - Q16 - Autres réponses
Groupes de pairs. Conception de FMC et FMI |
Toujours en présence du patient |
Lecture de revues médicales une fois par semaine |
Lecture systématique |
Lectures suivies des remèdes dans différentes matières médicales. |
Souvent !!!! |
Nombre de réponses pour cette question: 192.
Le nombre de réponses est différent de ceux des questions Q14,Q15 et Q16 car même si les médecins interrogés n'ont pas toujours répondu aux 3 questions, il est possible de prendre en compte la ou les 2 réponses restantes pour chacun. Ceux n'ayant répondu à aucune ne sont pas pris en compte.
Les médecins du PI utilisent un ouvrage pour s'aider dans leur diagnostic en moyenne environ 8,3 fois par semaine, ceux du PNI 11,8 fois par semaine et ceux du groupe LS 13 fois par semaine.
Tableau - Q14+Q15+Q16 - Utilisation des ouvrages pour l'aide au diagnostic
(nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
76 |
0 |
15 |
1,1806 |
2,5031 |
PNI |
9 |
0,0666 |
5,1 |
1,6799 |
1,8722 |
PDD (Total) |
85 |
0 |
15 |
1,2347 |
2,4475 |
LS |
107 |
0 |
26 |
1,8587 |
3,3560 |
(Total) |
192 |
0 |
26 |
1,5726 |
2,9903 |
Tableau - Q14+Q15+Q16 - Synthèse : utilisation des ouvrages pour l'aide au diagnostic
Minimums |
PNI |
PI |
LS |
En consultation |
0 |
0 |
0 |
En visite |
0 |
0 |
0 |
Sans patient |
1/mois |
0 |
0 |
Globale |
0 |
0,5/semaine |
0 |
Maximums |
PNI |
PI |
LS |
En consultation |
5/jour |
15/jour |
20/jour |
En visite |
2,5/mois |
2/jour |
2,5/jour |
Sans patient |
2,5/jour |
2,5/jour |
10/jour |
Globale |
15/jour |
5,1/jour |
26/jour |
Moyennes |
PNI |
PI |
LS |
En consultation |
1/jour |
2,3/semaine |
1/jour |
En visite |
0,6/mois |
3,2/mois |
1,4/semaine |
Sans patient |
5/semaine |
2,8/semaine |
5,5/semaine |
Globale |
8,3/semaine |
11,8/semaine |
13/semaine |
Respectivement 3,9% et 0% des médecins du PI et du PNI n'utilisent jamais d'ouvrages d'AD, et 0,9% pour le groupe LS.
Tableau - Médecins n'utilisant jamais d'ouvrages pour l'AD
(nous avons tenu compte des effectifs maximums de l'avant-dernier tableau)
Grp |
Eff. |
Sur |
% |
PI |
3 |
76 |
3,9% |
PNI |
0 |
9 |
0% |
LS |
1 |
107 |
0,9% |
(Total) |
4 |
Nombre de réponses pour cette question: 194.
Les cas cliniques qui amènent les médecins du PNI, du PI et du groupe LS à utiliser un ouvrage pour l'AD sont principalement les cas rares (50%, 80,5% et 62,6%) et les cas difficiles (60%, 74% et 86,9%); l'usage d'une AD pour les cas urgents est de 0% dans le PNI, de 2,6% dans le PI et de 7,5% dans le groupe LS.
Les médecins du PNI, du PI et du groupe LS utilisent les ouvrages d'AD prioritairement pour les diagnostics différentiels (50%, 46,8% et 65,4%) et les diagnostics étiologiques (20%, 36,4% et 53,3%), puis pour les diagnostics positifs (20%, 18,2% et 26,2%) et jamais pour les diagnostics négatifs.
Tableau - Q17 - "Pour quel(s) type(s) de démarche(s) diagnostique(s) utilisez-vous ce ou ces ouvrages" ?
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Démarches |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Cas rares |
62 |
80,5% |
5 |
50% |
67 |
77% |
67 |
62,6% |
Cas graves |
12 |
15,6% |
3 |
30% |
15 |
17,2% |
14 |
13,1% |
Cas urgents |
2 |
2,6% |
0 |
0% |
2 |
2,3% |
8 |
7,5% |
Cas difficiles |
57 |
74% |
6 |
60% |
63 |
72,4% |
93 |
86,9% |
Diagnostics différentiels |
36 |
46,8% |
5 |
50% |
41 |
47,1% |
70 |
65,4% |
Diagnostics négatifs |
0 |
0 |
0 |
0 |
||||
Diagnostics positifs |
14 |
18,2% |
2 |
20% |
16 |
18,4% |
28 |
26,2% |
Diagnostics étiologiques |
28 |
36,4% |
2 |
20% |
30 |
34,5% |
57 |
53,3% |
Autre |
5 |
6,5% |
2 |
20% |
7 |
8% |
2 |
1,9% |
(Total) |
77 |
10 |
87 |
107 |
Tableau -Q17 - Autres réponses " Autres "
Détails |
PI |
Approfondissement de lecture. |
Choix du remède non évident d'emblée. |
Prise en charge. |
Prises en charge en médecine générale. |
Vidal: Contres-Indications et Associations à éviter. |
PNI |
Cas simples. |
Pour parfaire la connaissance des substances utilisées pour l'établissement des pathogénies. |
LS |
Evocations diagnostiques (car on recherche plus les "diagnostics" possibles que "le" diagnostic). |
Vérification Diagnostics et Traitement. |
Nombre de réponses pour cette question: 196.
Les médecins du PI ressentent un besoin d'une aide au diagnostic plus approfondie que celle fournie par les ouvrages qu'ils ont à disposition en moyenne environ 2,2 fois par semaine, ceux du PNI 0,56 fois par semaine et ceux du groupe LS 3,5 fois par semaine.
Tableau - Q18 - "S'il vous arrive de ressentir la nécessité d'une aide plus approfondie pour vos diagnostics, quelle en est la fréquence ?" (nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
75 |
0 |
5 |
0,3177 |
0,9093 |
PNI |
11 |
0 |
0,3333 |
0,0805 |
0,0969 |
PDD (Total) |
87 |
0 |
5 |
0,2840 |
0,8492 |
LS |
109 |
0 |
20 |
0,4939 |
2,0036 |
(Total) |
196 |
0 |
20 |
0,4007 |
1,6011 |
Tableau - Q18 - Autres réponses
Cela comprend l'avis du spécialiste. |
Lecture assidue de magazines médicaux allopathiques et de cas cliniques. |
Oui mais pas le temps. |
Nombre de réponses pour cette question: 194.
Les médecins du PI sont 44,9% à penser que l'exercice médical sans ouvrage d'aide au diagnostic est difficile ou impossible, ceux du PNI 70% et ceux du groupe LS 59,4%.
Tableau - Q19 - "Comment vous paraîtrait l'exercice médical sans ces outils d'aide au diagnostic ?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Exercice sans AD |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Très facile |
1 |
1,3% |
1 |
10% |
2 |
2,3% |
1 |
0,9% |
Facile |
6 |
7,7% |
0 |
0% |
6 |
6,8% |
3 |
2,8% |
Indifférent |
26 |
33,3% |
0 |
0% |
26 |
29,6% |
23 |
21,7% |
Difficile |
29 |
37,2% |
5 |
50% |
34 |
38,6% |
55 |
51,9% |
Impossible |
6 |
7,7% |
2 |
20% |
8 |
9,1% |
8 |
7,6% |
Sans opinion |
10 |
12,8% |
2 |
20% |
12 |
13,6% |
16 |
15,1% |
(Total) |
78 |
10 |
88 |
106 |
||||
Très facile ou facile |
7 |
9% |
1 |
10% |
8 |
9,1% |
4 |
3,7% |
Difficile ou impossible |
35 |
44,9% |
7 |
70% |
42 |
47,7% |
63 |
59,4% |
Nombre de réponses pour cette question: 194.
Les médecins du PI sont 62,8% à penser que les ouvrages d'AD sont suffisants, ceux du PNI 40% et ceux du groupe LS 59,4%. 20,5% du PI et 21,6% du PNI sont sans opinion.
Tableau - Q20 - Globalement, comment considérez-vous ces outils d'aide au diagnostic ?
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Opinion sur ouvrages |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Suffisants |
49 |
62,8% |
4 |
40% |
53 |
60,2% |
63 |
59,4% |
Insuffisants |
13 |
16,7% |
3 |
30% |
16 |
18,2% |
38 |
35,9% |
Sans opinion |
16 |
20.5% |
3 |
30% |
19 |
21,6% |
5 |
4,7% |
(Total) |
78 |
10 |
88 |
106 |
Nombre de réponses pour cette question : 51.
Tableau - Q21 - Remarques sur la " démarche diagnostique en général "
Répartition des réponses.
Grp |
Eff. |
PI |
15 |
PNI |
5 |
PDD (Total) |
20 |
LS |
31 |
(Total) |
51 |
Tableau - Q21 - Remarques sur la " démarche diagnostique en général "
PI |
Tu sais ou tu ne sais pas. Connaître ses limites. Réseau d'amis spécialistes. 70% fonctionnelle. 0,5% d'avis spécialisés, le reste on fait pour le mieux. |
L'expérience prime. |
Je parlerais plutôt de décision médicale. Démarche diagnostique ne prenant pas en compte le système OPE et les principes de la médecine générale. |
La discussion entre collègues est nettement plus constructive ainsi que les enseignements post-universitaires. |
Allô confrères spécialistes important. |
L'examen clinique et l'interrogatoire du patient sont primordiaux, c'est seulement ensuite que l'on peut se servir d'ouvrage pour faire le point. |
Tendance à prendre l'avis d'un confrère en cas de doute. |
Manque de parallèle entre les outils d'aide au diagnostic et la pratique quotidienne. |
Attention outils (répertoire, matières médicales) spécifiques à mon orientation, impossible à utiliser en médecine allopathique. |
Très très importante... |
Rester clinique; |
Chaque cas est particulier et la solution n'est pas toujours dans les livres. |
Ca peut donner le vertige ! |
Expérience de l'art médical. |
Je ne m'en sers pas. |
PNI |
Le diagnostic nosologique est insuffisant pour affiner et individualiser le traitement qui dit tenir compte des modalités des symptômes présentés par le patient dont l'expression pathologique peut différer d'un sujet à l'autre dans une même maladie. |
En l'absence de diagnostic, les examens complémentaires: prises de sang, radio, scanner... Et les consultations de médecins spécialistes sont utiles. |
Formation permanente et suivi personnel. |
Je me sers de la presse médicale, des formations médicales continues, je téléphone aux spécialistes, + différents livres classiques. |
Littérature + Spécialiste |
LS |
Il faut que les symptômes évoqués par le patient collent avec la clinique, la biologie, etc... Sinon, effectivement, risque d'erreur ou de fausses interprétations. |
(20) Surtout avec Internet. |
Il est arrivé que le logiciel d'aide ne m'apporte rien de plus : je délègue au spécialiste en expliquant les raisons au patient. |
Ce n'est pas un outil diagnostique mais plutôt un outil de formation. |
Utilisation des ouvrages pour confirmation soit du diagnostic, soit du traitement, etc... Base de données. |
La difficulté est de réussir à isoler dans un flot de plaintes et de pathologies routinières, le symptôme qui nécessite d'aller chercher plus loin. |
A développer en Pédiatrie et en Médecine Traumatologique. |
Avez-vous déjà entendu parlé de "diagnostic de situation" : c'est 100% en médecine générale! Il n'y a pas assez d'ouvrages de terrain et de diagnostic de situation. |
Elle me semble nécessiter de façon exceptionnelle le recours aux ouvrages. Il s'agit plus d'une remise en mémoire que d'un diagnostic évoqué.A la question "Pour quel type(s) de démarche(s) diagnostique(s) utilisez-vous ces ouvrages ? " : Je ne comprends p |
Difficulté d'avoir l'information "mise à jour" continuellement. |
Bonne conception. |
Informatisé depuis 1985, j'ai vu "naître" Aidediag et j'ai sympathisé avec le Dr Chassaing, son concepteur. Retraité depuis 7 ans, je continu à le mettre à jour et le consulte de temps en temps. |
Difficulté à la consensualité permanente. |
Lenteur des recherches donc difficile pendant la consultation. |
Isolement en milieu rural par rapport au spécialiste. |
Mal faits. |
Intéressant pour les problèmes de médecine interne et la remémorisation des différentes maladies. |
Exhaustive. |
Utile après un apprentissage assez long. |
Est rarement globale : il faut un bouquin pour la sémiologie, un pour le laboratoire, un pour la thérapeutique. |
Il y a plus de "résultats de consultation" que de diagnostic complet (evidence-based en médecine générale). |
Les outils classiques d'aide au diagnostic sont suffisants mais améliorables. |
Demande de temps. |
Les cas graves et urgents ne relèvent pas d'une recherche bibliographique au cabinet. L'aide est possible en dehors de la présence du patient ... le soir ... après la fin des consultations. Sert de formation médicale continue. |
Pas de cas pédiatriques. |
J'utilise beaucoup Memdoc Pro qui est génial et fondamental. |
Il n'existe pas d'ouvrage propre à la médecine générale et à ses particularités épidémiologiques. |
Lenteur et difficulté du processus de recherche. |
Le diagnostic est le plus souvent très rapide (beaucoup trop !) On a du mal à prendre le temps de réflexion et de recul nécessaire. Consulter un ouvrage est long. Si l'aide n'est pas disponible très vite, on ne l'utilise pas ou très peu. |
Assez long au point de vue temps. |
Souvent difficile si l'on veut avoir un diagnostic de maladie. Dans une autre grande majorité nous traitons des symptômes voire des signes... |
Nombre de réponses pour cette question: 186.
Les médecins du PNI n'ont pas répondu à cette question. Ceux du PI sont 59% à ne connaître aucune aide informatique spécifique au diagnostic (AID), et lorsqu'ils en connaissent, il s'agit d'OrdiLink (24,4%), de l'aide au diagnostic médical (ADM) de l'Université de Rennes sur Internet (23,1%), du Sémiologiste (6,4%) ou du site Internet du CHU de Rouen (6,4%). Les médecins du groupe LS connaissent bien sûr tous au moins une AID (Le Sémiologiste) et, lorsqu'ils en connaissent d'autres, il s'agit d'OrdiLink (47,2%), d'ADM de Rennes sur Internet (38,9%), de Assistant médical (10,1%). Les 2 groupes PI et LS citent d'autres AID connues.
Tableau -Q22 -"Quel(s) type(s) d'aide(s) informatique(s) " spécifique(s) au diagnostic " connaissez-vous, pour la ou les avoir utilisée(s), testée(s), ou en avoir entendu parler autour de vous ou dans la presse ?"
PI |
LS |
|||
Type d'AID |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Aucun |
46 |
59% |
0 |
|
ADM de l'Univ de Rennes (Internet) |
18 |
23,1% |
42 |
38,9% |
Le Sémiologiste/AideDiag |
5 |
6,4% |
108 |
100% |
Assistant médical |
0 |
11 |
10,2% |
|
OrdiLink |
19 |
24,4% |
51 |
47,2% |
5GL Doctor |
1 |
1,3% |
1 |
0,9% |
DX Plain |
1 |
1,3% |
0 |
0% |
Autres |
17 |
21,8% |
23 |
21,3% |
(Total) |
78 |
108 |
Tableau -Q22 - Autres réponses
PI |
LS |
|||
Autres : Détails |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
AFEM (Internet) |
1 |
1,3% |
0 |
|
CD-ROMs |
1 |
1,3% |
0 |
|
CHU de Caen (Internet) |
0 |
1 |
0,9% |
|
CHU de Rouen (Internet) |
5 |
6,4% |
1 |
0,9% |
Confort Prescrire |
0 |
3 |
2,8% |
|
Dictionnaire des Résultats de Consultation |
0 |
1 |
0,9% |
|
Dictionnaires faits Maison |
0 |
1 |
0,9% |
|
Eglantine |
2 |
2,6% |
0 |
|
EMC Consulte (Internet) |
0 |
2 |
1,9% |
|
Google (Internet) |
0 |
1 |
0,9% |
|
Hemoclic |
0 |
1 |
0,9% |
|
Homéo |
0 |
1 |
0,9% |
|
Internist |
1 |
1,3% |
0 |
|
Interprétation ECG |
0 |
1 |
0,9% |
|
Medline (Internet) |
1 |
1,3% |
0 |
|
Medexact |
0 |
1 |
0,9% |
|
Médimento |
0 |
2 |
1,9% |
|
Memdoc ou Memdoc Pro (Internet) |
0 |
2 |
1,9% |
|
Moteurs de recherche (Google...) (Internet) |
2 |
2,6% |
3 |
2,8% |
RADAR |
1 |
1,3% |
0 |
|
Internet Simple (Internet) |
1 |
1,3% |
0 |
|
Site de l'ANAES (Internet) |
1 |
1,3% |
0 |
|
Sites des facultés (Internet) |
0 |
1 |
0,9% |
|
Site du CNGE (Internet) |
1 |
1,3% |
0 |
|
Université de Rouen (Internet) |
0 |
1 |
0,9% |
|
(Total) |
78 |
108 |
Nombre de réponses pour cette question: 186.
Les médecins du PNI n'ont pas répondu à cette question. Ceux du PI ont pu tester ou utiliser ADM de Rennes sur Internet (19,2%), OrdiLink (11,5%), le CHU de Rouen sur Internet (5,3%). Ceux du groupe LS ont pu tester ou utiliser OrdiLink (29,6%) et ADM de Rennes (21%). Les 2 groupes PI et LS citent d'autres AID, testées ou utilisées.
Tableau -Q23 - " La ou lesquels avez-vous testé ou utilisé " ?
PI |
LS |
|||
AIDg |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Aucun |
46 |
59% |
0 |
|
ADM de l'Univ de Rennes |
15 |
19,2% |
23 |
21,3% |
Le Sémiologiste/AideDiag |
1 |
1,3% |
108 |
100% |
Assistant médical |
0 |
9 |
8,3% |
|
OrdiLink |
9 |
11,5% |
32 |
29,6% |
Autre |
10 |
12,8% |
14 |
13% |
(Total) |
78 |
108 |
Tableau -Q23- Autres réponses
PI |
LS |
|||
AIDg - Détail |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
CD-ROMs |
1 |
1,3% |
0 |
|
CHU de Rouen |
4 |
5,1% |
1 |
0,9% |
Confort Prescrire |
0 |
2 |
1,9% |
|
Dictionnaire des Résultats de Consultation |
0 |
1 |
0,9% |
|
Dictionnaires faits Maison |
0 |
1 |
0,9% |
|
Eglantine |
2 |
2,6% |
0 |
|
EMC Consulte |
0 |
1 |
0,9% |
|
Hemoclic |
0 |
1 |
0,9% |
|
Homéo |
0 |
1 |
0,9% |
|
Interprétation ECG |
0 |
1 |
0,9% |
|
Médimento |
0 |
2 |
1,9% |
|
Medline |
1 |
1,3% |
0 |
|
Memdoc ou Memdoc Pro |
0 |
2 |
1,9% |
|
Moteurs de recherche (Google...) |
0 |
1 |
0,9% |
|
RADAR |
1 |
1,3% |
0 |
|
Site du CNGE |
1 |
1,3% |
0 |
|
(Total) |
78 |
108 |
Nombre de réponses pour cette question: 186.
Les médecins du PI ont OrdiLink (6,4%). Ceux du groupe LS ont OrdiLink (23,2%) ou Assistant médical (6,5%). Les 2 groupes PI et LS citent d'autres AID.
Tableau -Q24 - " La ou lesquels possédez-vous " ?
PI |
LS |
|||
AIDg |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Aucun |
46 |
59% |
0 |
|
Le Sémiologiste/AideDiag |
0 |
108 |
100% |
|
Assistant médical |
0 |
7 |
6,5% |
|
OrdiLink |
5 |
6,4% |
25 |
23,2% |
Autre |
4 |
5,1% |
11 |
10,2% |
(Total) |
78 |
108 |
Tableau -Q24 - Autres réponses
AIDg Possédés - Détail |
PI |
LS Info |
||
Eff. |
% |
Eff. |
% |
|
CD-ROMs |
1 |
1,3% |
0 |
|
Confort Prescrire |
0 |
2 |
1,9% |
|
Dictionnaire des Résultats de Consultation |
0 |
1 |
0,9% |
|
Dictionnaires faits Maison |
0 |
1 |
0,9% |
|
Eglantine |
2 |
2,6% |
0 |
|
EMC Consulte |
0 |
1 |
0,9% |
|
Hemoclic |
0 |
1 |
0,9% |
|
Interprétation ECG |
0 |
1 |
0,9% |
|
Médimento |
0 |
2 |
1,9% |
|
Memdoc ou Memdoc Pro |
0 |
2 |
1,9% |
|
RADAR |
1 |
1,3% |
0 |
|
(Total) |
78 |
108 |
Tableau - Médecins informatisés du Puy de Dôme qui ont une AID
PI |
||
Fiche |
Nom |
Nom si " Autre " |
35 |
OrdiLink |
|
58 |
Autre |
RADAR |
62 |
OrdiLink |
|
70 |
OrdiLink |
|
74 |
Autre |
Eglantine |
74 |
OrdiLink |
|
81 |
Autre |
CD-ROMs |
82 |
Autre |
Eglantine |
92 |
OrdiLink |
|
8 fiches (une redondante) |
Nombre de réponses pour cette question: 177.
Les médecins du groupe PI équipés d'Internet à haut débit utilisent Internet pour l'AID en consultation en moyenne 1,5 fois par semaine, ceux du groupe LS 2 fois par semaine.
Les médecins du groupe PI équipés d'un modem classique ou de Numéris utilisent Internet pour l'AID en consultation en moyenne 1,5 fois par semestre, ceux du groupe LS 1 fois par semaine.
Tableau - Q25 - "En consultation, avec quelle fréquence utilisez-vous un ou des sites internet d'aide au diagnostic ?"
SANS TENIR COMPTE de la connexion Internet
(nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
69 |
0 |
2 |
0,05249 |
0,2655 |
LS |
107 |
0 |
5 |
0,2132 |
0,7138 |
(Total) |
176 |
0 |
5 |
0,1477 |
0,5815 |
Tableau - Q25 - Tenant compte de la connexion Internet (nombre moyen par jour)
Grp |
Internet |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
Pas d'Internet |
5 |
0 |
0 |
0 |
0 |
PI |
Modem ou Numéris |
48 |
0 |
0,1429 |
0,0123 |
0,0309 |
PI |
ADSL ou Câble |
14 |
0 |
2 |
0,2167 |
0,5570 |
LS |
Modem ou Numéris |
59 |
0 |
5 |
0,1461 |
0,6651 |
LS |
ADSL ou Câble |
48 |
0 |
4 |
0,2958 |
0,7614 |
|
(Total) |
174 |
|
|
|
|
Tableau - Q25 - Autre s réponses
Grp |
Info |
Remarques |
LS |
Oui |
Pas d'ADSL |
Nombre de réponses pour cette question: 177.
Les médecins du PI équipés d'Internet à haut débit utilisent Internet pour l'AID hors consultation en moyenne 1,8 fois par semaine, ceux du groupe LS 3,6 fois par semaine.
Les médecins du PI équipés d'un modem classique ou de Numéris utilisent Internet pour l'AID hors consultation en moyenne 2,6 fois par mois, ceux du groupe LS 1,9 fois par semaine.
Tableau - Q26 - "Hors consultation, avec quelle fréquence utilisez-vous un ou des sites internet d'aide au diagnostic ?"
SANS TENIR COMPTE de la connexion Internet
(nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
69 |
0 |
2 |
0,1120 |
0,3387 |
LS |
108 |
0 |
5,5 |
0,3790 |
0,8653 |
(Total) |
177 |
0 |
5,5 |
0,2702 |
0,7149 |
Tableau - Q26 - Tenant compte de la connexion Internet. (nombre moyen par jour)
(2 n'ont pas répondu pour internet)
Grp |
Internet |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PDD |
Pas d'Internet |
5 |
0 |
0 |
0 |
0 |
PDD |
Modem ou Numéris |
48 |
0 |
1 |
0,0854 |
0,2129 |
PDD |
ADSL ou Câble |
14 |
0 |
2 |
0,2567 |
0,6170 |
PDD |
(Total) |
67 |
||||
LS |
Modem ou Numéris |
60 |
0 |
3 |
0,2672 |
0,5857 |
LS |
ADSL ou Câble |
48 |
0 |
5,5 |
0,5185 |
1,1050 |
108 |
||||||
LS |
(Total) |
175 |
Tableau - Q26 - Autres réponses
LS |
2 à 3 (mais sites généraux, pas sites d'aide). |
Nombre de réponses pour cette question: 176.
Les médecins du PI équipés d'Internet à haut débit utilisent globalement Internet pour l'AID en moyenne 3,3 fois par semaine, ceux du groupe LS 5,7 fois par semaine.
Les médecins du PI équipés d'un modem classique ou de Numéris utilisent globalement Internet pour l'AID en moyenne 2,9 fois par mois, ceux du groupe LS 2,9 fois par semaine.
Tableau - Q25+Q26 - Utilisation globale d'Internet pour l'AID
SANS TENIR COMPTE DE LA CONNEXION INTERNET
(nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
69 |
0 |
3,5 |
0,1645 |
0,5679 |
LS |
108 |
0 |
9,5 |
0,5902 |
0,4392 |
(Total) |
177 |
0 |
9,5 |
0,4171 |
1,1969 |
Tableau - Q25+Q26 - Utilisation globale d'Internet pour l'AID
(nombre moyen par jour)
Grp |
Internet |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PDD |
Pas d'internet |
5 |
0 |
0 |
0 |
0 |
PDD |
Modem ou Numéris |
49 |
0 |
1 |
0,0957 |
0,2219 |
PDD |
ADSL ou Câble |
14 |
0 |
3,5 |
0,4734 |
1,1376 |
PDD |
(Total) |
68 |
||||
LS |
Modem ou Numéris |
60 |
0 |
5,7857 |
0,4109 |
0,9816 |
LS |
ADSL ou Câble |
48 |
0 |
9,5 |
0,8142 |
1,8346 |
LS |
(Total) |
108 |
||||
(Total) |
176 |
Nombre de réponses pour cette question: 177.
Les médecins du PI utilisent un ou des logiciels d'AID en consultation en moyenne 0,9 fois par mois, ceux du groupe LS 4,9 fois par semaine.
Tableau - Q27 - "En consultation, avec quelle fréquence utilisez-vous un ou des logiciels d'aide au diagnostic ?" (nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
69 |
0 |
1 |
0,0309 |
0,1324 |
LS |
108 |
0 |
15 |
0,6940 |
1,9264 |
(Total) |
177 |
0 |
15 |
0,4355 |
1,5413 |
Tableau - Q27 - Autres réponses
LS |
Seulement. |
1 à 10 par mois. |
Rare. |
Nombre de réponses pour cette question: 175.
Les médecins du PI utilisent un ou des logiciels d'AID hors consultation en moyenne 1,6 fois par mois, ceux du groupe LS 4 fois par semaine.
Tableau - Q28 - "Hors consultation, avec quelle fréquence utilisez-vous un ou des logiciels d'aide au diagnostic ?"
(nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
69 |
0 |
3 |
0,0521 |
0,3596 |
LS |
106 |
0 |
10 |
0,5761 |
1,3492 |
(Total) |
175 |
0 |
10 |
0,3695 |
1,1041 |
Nombre de réponses pour cette question: 177.
Les médecins du PI utilisent globalement un ou des logiciels d'AID en moyenne 2,5 fois par mois, ceux du groupe LS 8,8 fois par semaine.
Tableau - Q27+Q28 - Utilisation globale de logiciels pour l'AID
(nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
69 |
0 |
3,1 |
0,0830 |
0,3957 |
LS |
108 |
0 |
20 |
1,2590 |
2,9696 |
(Total) |
177 |
0 |
20 |
0,8007 |
2,4023 |
Nombre de réponses pour cette question: 176.
Les médecins du PI équipés d'Internet à haut débit utilisent globalement Internet pour l'AID en moyenne 3,3 fois par semaine, ceux du groupe LS 5,7 fois par semaine.
Ceux du PI équipés d'un modem classique ou Numéris utilisent globalement Internet pour l'AID en moyenne 2,9 fois par mois, ceux du groupe LS 2,9 fois. Par semaine
Tableau - Q25+Q26+Q27+Q28 - Utilisation globale de logiciels pour l'AID
SANS TENIR COMPTE DE LA CONNEXION INTERNET
(nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
69 |
0 |
3,5 |
0,2475 |
0,6756 |
LS |
108 |
0 |
21 |
1,8493 |
3,6960 |
(Total) |
177 |
0 |
21 |
1,2249 |
3,0205 |
Tableau - Q25+Q26+Q27+Q28 - Utilisation globale des AID en fonction d'Internet
(nombre moyen par jour)
Grp |
Internet |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PDD |
Pas d'internet |
5 |
0 |
0 |
0 |
0 |
PDD |
Modem ou Numéris |
49 |
0 |
3,1 |
0,1915 |
0,4835 |
PDD |
ADSL ou Câble |
14 |
0 |
3,5 |
0,5472 |
1,1423 |
PDD |
(Total) |
68 |
||||
LS |
Modem ou Numéris |
60 |
0 |
21 |
1,4619 |
3,1872 |
LS |
ADSL ou Câble |
48 |
0 |
20,2857 |
2,3335 |
4,1971 |
LS |
(Total) |
108 |
||||
(Total) |
176 |
Respectivement 43,6% des médecins du PI n'utilisent jamais d'ouvrages d'AD, et 0,9% pour le groupe LS.
Tableau - Médecins n'utilisant jamais d'AID (en fonction d'Internet)
(nous avons tenu compte des effectifs du tableau précédent)
Grp |
Eff. |
Sur |
% |
PI |
34 |
78 |
43,6% |
LS |
1 |
108 |
0,9% |
(Total) |
47 |
200 |
23,5% |
Nombre de réponses pour cette question: 176.
Concernant l'effet des logiciels d'AID sur la qualité des diagnostics, les médecins du PI sont 30,9% à penser qu'ils l'améliorent, 3% qu'ils le détériorent et 30,9% qu'ils sont sans influence ; les médecins du groupe LS sont 88,8% à penser qu'ils l'améliorent, aucun qu'ils le détériorent et 7,5% qu'ils sont sans influence. 30,9% des médecins du PI sont sans opinion.
Tableau - Q29 - "Selon vous, quel est l'effet de ce type de logiciels sur la qualité des diagnostics ?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Effet sur qualité des Dg |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Détérioration |
2 |
2,9% |
0 |
0% |
2 |
2,9% |
0 |
0% |
Sans influence |
21 |
30,9% |
0 |
0% |
21 |
30,4% |
8 |
7,5% |
Amélioration |
21 |
30,9% |
0 |
0% |
21 |
30,4% |
95 |
88,8% |
Sans opinion |
24 |
35,3% |
1 |
100% |
25 |
36,2% |
4 |
3,7% |
(Total) |
68 |
1 |
69 |
107 |
Nombre de réponses pour cette question: 176.
Concernant l'effet des logiciels d'AID sur les risques d'erreurs médicales, les médecins du PI sont 23,5% à penser qu'ils les diminuent, 4,4% qu'ils l'augmentent et 20,6% qu'ils sont sans influence ; les médecins du groupe LS sont 64,2% à penser qu'ils les diminuent, 0,9% qu'ils les augmentent et 25,5% qu'ils sont sans influence. 51,5% des médecins du PI sont sans opinion.
Tableau - Q30 - "Selon vous, quel est l'effet de ce type de logiciels sur les risques d'erreurs médicales?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Effet sur R. d'erreurs |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Diminués |
16 |
23,5% |
16 |
22,9% |
68 |
64,2% |
||
Inchangés |
14 |
20,6% |
14 |
20% |
27 |
25,5% |
||
Augmentés |
3 |
4,4% |
1 |
50% |
4 |
5,7% |
1 |
0,9% |
Sans opinion |
35 |
51,5% |
1 |
50% |
36 |
51,4% |
10 |
9,4% |
(Total) |
68 |
2 |
70 |
106 |
Nombre de réponses pour cette question: 177.
Concernant le ou les responsables des erreurs médicales faisant suite à une décision médicale prise en utilisant un logiciel d'AID, les médecins du PI sont 55,9% à penser que seul le médecin est responsable et ceux du LS 86%.
35,3% du PI sont sans opinion.
Tableau - Q31 - "Selon vous, qui seraient le ou les responsables des erreurs si elles font suite à une décision médicale prise en utilisant un logiciel d'aide au diagnostic ?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Resp. des erreurs |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Le médecin |
38 |
55,9% |
2 |
100% |
40 |
57,1% |
92 |
86% |
Le fabricant du logiciel |
4 |
5,9% |
0 |
0% |
4 |
5,7% |
2 |
1,9% |
Le médecin, Le fabricant |
2 |
2,9% |
0 |
0% |
2 |
2,9% |
5 |
4,7% |
Sans opinion |
24 |
35,3% |
0 |
0% |
24 |
34,3% |
8 |
7,5% |
(Total) |
68 |
2 |
70 |
107 |
Nombre de réponses pour cette question: 178.
Concernant l'opinion globale sur les AID, les médecins du PI et du groupe LS sont respectivement 60,9% et 85.1% à penser qu'ils sont éventuellement utiles ou apportent quelque chose. 30,4% du PI sont sans opinion et 11,2% du groupe LS pensent que les AID sont indispensables.
Les AID sont inutiles ou n'apportent rien de plus pour 8,8% des médecins du PI et 2,8% des médecins du groupe LS.
Tableau - Q32 - "Globalement, que pensez-vous des logiciels d'aide au diagnostic ?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Opinion globale sur AIDg |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Ils sont inutiles |
1 |
1,5% |
1 |
1,4% |
1 |
0,9% |
||
Ils n'apportent rien de plus |
5 |
7,3% |
5 |
7,0% |
2 |
1,9% |
||
Ils sont éventuellement utiles |
27 |
39,1% |
1 |
50% |
28 |
39,4% |
19 |
17,8% |
Ils apportent quelque chose |
15 |
21,7% |
15 |
21,1% |
72 |
67,3% |
||
Ils sont indispensables |
12 |
11,2% |
||||||
Sans opinion |
21 |
30,4% |
1 |
50% |
22 |
31% |
1 |
0,9% |
(Total) |
69 |
2 |
71 |
107 |
||||
Ils sont éventuellement utiles ou Ils apportent quelque chose |
42 |
60,9% |
1 |
50% |
43 |
60,6% |
91 |
85,1% |
Ils sont inutiles ou n'apportent rien de plus |
6 |
8,8% |
6 |
8,4% |
3 |
2,8% |
Nombre de réponses pour cette question: 118.
Tableau - Q33 - Raisons de l'opinion sur les logiciels d'aide au diagnostic. Nombre de réponses
Grp |
Eff. |
PI |
34 |
PNI |
2 |
PDD (Total) |
36 |
LS |
82 |
(Total) |
118 |
Tableau - Q33 - Raisons de l'opinion sur les logiciels d'aide au diagnostic
PI |
Question de temps par expérience. L'anamnèse confrontée à la clinique et si besoin aux moyens biologiques et iconographiques doivent être utilisés avec pertinence, et l'on ne devient pas spécialiste d'une pathologie en 20 minutes de recherche. LE MIEUX ETRE FORME PAR DES EXPERTS CAR QUAND ON RECHERCHE, quand on recherche, on n'a pas de vécu de ce type de pathologie et donc on recherche que ce que l'on croît juste de rechercher, profiter de l'expérience d'un confrère, reconnaître ses limites limite les erreurs médicales. |
Je ne les ai pas testés. |
Aucune expérience. |
La démarche décisionnelle en médecine générale ne répond pas à ce système informatique. En médecine générale, on traite le plus souvent des symptômes, on ne fait pas de "diagnostics" (moins de 30 % de diagnostics à la suite d'une consultation de médecine générale, selon le dictionnaire des consultations de la SFTG). Cette démarche n'est pas celle du médecin généraliste. |
Polyvalence. |
Ils permettent d'orienter notre démarche diagnostique et non de la résoudre. |
Si toute information est la bienvenue, c'est au médecin de faire le tri et de porter un diagnostic, pas à un logiciel. |
Parce qu'il est difficile de tout savoir en médecine générale! |
Synthèse plus rapide, liaison avec base de données, orientation par de nouvelles questions, rigueur nécessaire dans la démarche diagnostique. |
Non utilisé. |
Résoudre plus rapidement les cas. Aide intéressante pour un médecin isolé. |
Rapidité lorsqu'on les maîtrise. |
Faciles à mettre en œuvre et mises à jour fréquentes. Possibilités d'impression et de remise au patient. |
Quelques cas rares et difficiles ("tordus"). |
Recherche de cas difficiles: |
Ils peuvent servir d'aide, mais je ne cache pas au patient qui est éventuellement devant moi que je recherche une information. |
La médecine a existé avant l'informatique. Certes outils utiles, mais j'ai très envie de faire la médecine moi-même, je suis là pour ça. Que deviendriez-vous, si votre ordinateur fait tout à votre place. Qu'il fasse les feuilles de soins, d'accord, mais la clinique, le choix des examens, le contact humain restent mon domaine. |
Donnent des orientations pour des diagnostics rares. |
Je ne les utilise jamais. |
Ils peuvent évoquer des orientations "oubliées" par le praticien, le problème étant les données fournies au logiciel par sa "réflexion". |
Car non connus. |
Compléter un bilan en attendant l'avis du spécialiste. |
Peu d'intérêt pour l'aide au diagnostic en médecine générale. |
EBM OK. Médecine différente des échecs, c'est un art, pas un jeu! |
L'examen clinique est la base du diagnostic. L'examen complémentaire suit si nécessaire. La décision thérapeutique vient des connaissances venant des études, de la formation continue et de l'expérience. L'aide au diagnostic n'est que d'un faible apport. |
Réflexion. |
Eviter une impasse diagnostique par omission ou méconnaissance. |
Pas d'expérience de ces logiciels. |
Permet d'apporter une certaine "exhaustivité" dans les hypothèses, la qualité du résultat dépendra toujours des données insérées, donc de la qualité du recueil des informations, donc de l'interrogatoire, de l'examen clinique... Ce n'est qu'un outil. (NB à logiciels testés: test trop rapide pour une évaluation correcte, l'outil semble intéressant...). |
Aident à avoir attitude plus argumentée et exhaustive. |
Rapidité de recherche. |
Je n'ai pas le temps de surfer. |
Ne les connaît pas et ne suis pas demandeur. |
Trop rigide. |
PNI |
L'aide informatique peut être utile à certains médecins pour un diagnostic. Mais une machine informatique ne ferra jamais un diagnostic, seul le médecin est apte et responsable d'un diagnostic et d'une décision médicale. |
La "logique" informatique ne remplacera jamais l'examen clinique bien construit. L' "automatisme informatique" est peut-être trop "facile" et trompe peut-être sur la réflexion "humaine" résultant de l'examen clinique global. |
LS |
Nous ne sommes pas des encyclopédies vivantes. Nous aident à penser à des diagnostics peu fréquents et à hiérarchiser les examens. |
Permettent de suppléer des défaillances mémorielles dans la rechercher étiologique et orientent bien sûr les examens complémentaires pour cerner la pathologie. |
Plus validés que l'information tout venant trouvée sur internet. |
Mais assez long à utiliser. Peut-être par manque de pratique. |
Rappels de diagnostics rares. |
Simplicité d'utilisation. Gain de temps. Rafraîchissement permanent des connaissances. |
Enumérations exhaustives. |
Leur richesse en informations. |
Diagnostic auquel on n'aurait pas pensé. Listes étiologiques souvent pratiques et d'usage rapide. |
La Revue Prescrire n'est pas une aide au diagnostic au sens strict mais est très utile en conduite à tenir. |
Base de données. Mémoire sur des traitements. Des préventions. Vaccins, régime, etc... Cela soulage notre mémoire. |
Formalise les éléments importants d'une observation. |
En fait, on recherche soit un arbre décisionnel soit une information, le logiciel d'aide est souvent difficile à paramétrer et à utiliser (items insuffisants ou ne répondant à la question). Mais il est vrai que je devrais plus utiliser Le Sémiologiste pour en tirer parti. Ca se mord la queue. |
Manque de temps essentiellement. Trop long à utiliser. |
Renforcent les éléments du diagnostic positif. Rappel de différents diagnostics différentiels. |
Liste des signes cliniques ou biologiques "oubliés". Liste des étiologies. |
Permet d'éviter des errements diagnostics et améliorer les bilans initiaux. |
Listent les diagnostics différentiels, aident au choix des examens complémentaires les plus pertinents. |
Ils aident à penser à d'autres problèmes que l'on ignore ou que l'on oubli, mais le raisonnement et la décision finale reste du domaine du praticien. |
Parce que notre mémoire et notre connaissance sont limités. |
On ne peut avoir à l'esprit tous les diagnostics possibles pour un ensemble de symptômes donnés. |
Selon les situations. |
Doute la démarche diagnostique. Panel de diagnostics devant une situation donnée. |
Référence si doute. |
Je ne m'en sers pas. Question "Responsable des erreurs": ça n'est pas mon problème. On assume comme d'habitude. |
Evoquer des diagnostics rares ou auxquels on n'a pas pensé. Proposer des examens complémentaires pour contribuer au diagnostic. |
Logiciel casse la routine intellectuelle dans l'approche diagnostique. |
Ils sont encore trop rudimentaires, incomplets et difficiles à manier du fait du choix nécessairement arbitraire des mots décrivant les signes positifs et négatifs. |
Orientation diagnostique ou vérification diagnostique. |
Bon rappel dans les cas rares. |
Indispensables pour se tenir à niveau, pour un accès rapide et fiable aux données médicales, pour une exhaustivité du contenu. |
Ils améliorent l'analyse des signes, le listage des pathologies correspondantes, selon une hiérarchie par fréquence par exemple, et permet de mettre en place une stratégie. En outre, ils représentent un outil de formation important. |
Permet de confronter ses idées avec la cohérence du diagnostic (en fonction des diagnostics différentiels) et permet d'envisager des diagnostics auxquels on n'avait pas pensé. |
Affinement du diagnostic lorsque l'on hésite. Révision possible de différentes pathologies, notamment celles qui sont les moins souvent rencontrées. |
Cas rares, cas complexes : rapidité des décisions. |
Souvent on ne cherche qu'une confirmation de ce que l'on sait, le logiciel offre un balayage des autres possibilités de diagnostic. |
Etablissement du diagnostic différentiel plus complet. Intérêt guide sémiologique. |
Enrichissement des connaissances. |
1) Permettre de classifier les informations récoltées cliniquement : démarche intellectuelle. 2) Il sont un outil de révision des connaissances : démarche mnésique. |
Rafraîchissement des connaissances (aide très pédagogique) et orientations diagnostiques lorsque l'on patauge. |
1) Aide au diagnostic. 2) Accessibilité. |
Les "systèmes experts" rassurent le médecin dans les cas difficiles, permettent de se faire une idée avant de voir le spécialiste pour orienter le malade ("Le Sémiologiste") mais je ne connais pas "Assistant médical", qui me paraît aussi très utile comme aide mémoire d'après ce que j'en sais. |
Rapidité d'accès. Nombre de diagnostics envisagés. |
Référence. Aide mémoire. |
Voir expert et fonctions. |
Parce qu'ils améliorent la qualité du diagnostic et du suivi. |
Base de données pour les maladies rares. |
1) Caractère exhaustif du diagnostic. 2) Rôle de formation médicale continue non négligeable. 3) éventail de diagnostics différentiels étendu. |
Diagnostics complexes et remémorisation des différentes pathologies rapidement. |
Peuvent faire penser à un diagnostic que l'on aurait pu oublier devant un cas difficile. |
- Accès structuré aux informations médicales. - Base de données intéressantes. |
Amélioration de la réponse diagnostique. |
Le Sémiologiste devrait être obligatoire ! |
Vue large. |
Cas rares à sémiologie complexe et inhabituelle. |
L'évolution exponentielle des connaissances nécessite un support actualisé. |
Permettent des liens avec des pathologies non apparentes ou rares. |
Recherche plus facile et plus rapide que dans la documentation. (NB: OrdiLink abandonné pour des problèmes techniques). |
Trop long dans le déroulement d'une consultation, mal adapté à une consultation en cabinet. |
Mon opinion reste ouverte car leur mise en pratique est récente pour moi et le temps d'habituation à l'outil pour le rendre performant est en vérité beaucoup plus long que prévu. En positif : balayage des éventualités diagnostiques. En négatif : adéquation à la médecine générale (très variée dans ses cas les plus rares) imparfaite. |
En ce qui concerne "Le Sémiologiste", il me permet de réexaminer le patient avec un œil différent du premier examen. |
Il confirme nos idées, nos diagnostics, ou au contraire nous oriente vers d'autres choses. |
On ne peut pas tout savoir. |
Utiles mais encore trop difficiles à utiliser. |
L'information, quelle qu'elle soit, est un apport. |
On ne peut connaître toute la sémiologie par cœur. Aide aux diagnostics difficiles ou rares. |
Amélioration choix multiple. |
Synthèse des symptômes. Maladies rares. |
Aides mémoires très efficaces. |
Ils permettent de donner des hypothèses diagnostiques que l'on peut confronter avec la clinique ou les examens. |
- Accès facile à l'informatisation. - Apprentissage à une démarche diagnostique logique pour Le Sémiologiste. |
Utilisation de Memdoc Pro 10 fois par jour, et du Sémiologiste 1 fois par mois. Effet de ce type de logiciels sur la qualité des diagnostics: Amélioration pour Memdoc Pro, Sans influence pour Le Sémiologiste. |
Bonne analyse sémiologique, objectivité du diagnostic. |
Ils restent de manipulation délicate sans formation spécifique interactive qui est sans doute la clé de la réussite de l'utilisation. Je "rame" souvent et aboutit rarement à des conclusions exploitables. |
Rapidité et précision. |
Trop complexes d'utilisation. A revoir pour une formation spécifique et à en tirer un meilleur parti. Je n'utilise finalement que très très peu Le Sémiologiste. |
Doivent être plus faciles d'accès car difficultés d'utilisation. |
Devant une situation complexe: - Ils obligent à mieux réfléchir et structurer le recueil des données; il faut nourrir la bête sinon elle bosse mal. - Ils proposent des diagnostics avec une probabilité, évitant de s'enfourner dans une solution rare aux dépends d'une plus probable, tout en proposant la solution rare à évoquer. - Ils sont un outil de formation médicale continue individuelle très intéressant. |
Le Sémiologiste permet une formation équivalente à la formation médicale continue. |
On ne peut être une encyclopédie vivante. |
Logiciel = regard critique, aspect "bibliographique" pas "acte médical" heureusement pour la médecine. |
On apprend toujours quelque chose. |
La mémoire s'émousse et les diagnostics sont nombreux. |
Nombre de réponses pour cette question: 179.
Concernant les intentions d'utilisation d'un hypothétique logiciel d'AID simple améliorant de façon significative et validée la pertinence et la qualité des soins, les médecins du PI sont 64% à penser qu'ils s'en serviraient parfois ou rarement et 10,7% jamais. Ceux du groupe LS sont 56% à penser qu'ils s'en serviraient toujours, très souvent ou souvent.
Tableau - Q34 - Le logiciel "idéal" : "Avec quelle fréquence utiliseriez-vous un logiciel d'aide au diagnostic simple améliorant de façon significative et validée la pertinence et la qualité des soins?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Le logiciel " idéal " |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Toujours |
0 |
0% |
0 |
0% |
0 |
0% |
1 |
1% |
Très souvent |
2 |
2,7% |
0 |
0% |
2 |
2,6% |
20 |
19,8% |
Souvent |
17 |
22,7% |
0 |
0% |
17 |
21,8% |
36 |
35,6% |
Parfois |
34 |
45,3% |
0 |
0% |
34 |
43,6% |
41 |
40,6% |
Rarement |
14 |
18,7% |
0 |
0% |
14 |
18% |
3 |
3% |
Jamais |
8 |
10,7% |
3 |
100% |
11 |
14,1% |
0 |
0% |
(Total) |
75 |
3 |
78 |
101 |
||||
Parfois ou rarement |
48 |
64% |
0 |
0% |
48 |
61,6% |
44 |
43,6% |
Toujours, très souvent ou souvent |
19 |
25,4% |
0 |
0% |
19 |
24,4% |
57 |
56,4% |
Cette question à choix unique et non à choix multiple attendait une seule réponse. De nombreux médecins semblent ne pas l'avoir compris et ont sélectionné plusieurs réponses.
Nous n'avons pris en compte que les réponses sélectionnant une seule réponse.
Nombre de réponses prises en compte pour cette question: 152 sur un total de 182.
Concernant le principal intérêt d'un hypothétique logiciel d'AID simple améliorant de façon significative et validée la pertinence et la qualité des soins, les médecins du PI mettent en avant la qualité (34,9%) puis la sécurité (25,4%) des soins. Ceux du groupe LS de même, avec 51,8% pour la qualité et 36,5% pour la sécurité des soins. 30,2% du PI sont sans opinion.
Tableau - Q35 - "Le logiciel "idéal" : "Selon vous, quel serait le principal intérêt d'un tel logiciel d'aide au diagnostic ?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Intérêt AID " idéal " |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Qualité des soins |
22 |
34,9% |
0 |
0% |
22 |
32,8% |
44 |
51,8% |
Sécurité des soins |
16 |
25,4% |
0 |
0% |
16 |
23,9% |
31 |
36,5% |
Coût des soins |
1 |
1,6% |
0 |
0% |
1 |
1,5% |
0 |
0% |
Sans opinion |
19 |
30,2% |
1 |
25% |
20 |
29,9% |
3 |
3,5% |
Autre |
5 |
7,9% |
3 |
75% |
8 |
11,9% |
7 |
8,2% |
(Total) |
63 |
4 |
67 |
85 |
Tableau - Q35 - Autres réponses
PI |
Devenir un technicien, la médecine est un art basé sur la connaissance et l'expérience |
à voir |
Rapidité de la réponse |
Affiner les diagnostics |
Mise à jour (surtout sur l'évolution rapide de la biologie) |
PNI |
Une machine informatique peut donner des renseignement comme une encyclopédie médicale, et peut être plus facile et rapide à consulter. |
Il n'y a plus de réflexion humaine -> risque de systématique trop coûteux par exemple. |
LS |
Amélioration de son savoir médical |
Base de connaissances rapidement accessible |
Formation continue et révision des connaissances |
Rappel des bases de connaissances |
Réassurance |
Précision du diagnostic |
Ciblage des Examens |
Tableau - Q35 - Ensemble des 182 réponses simples ou multiples
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Intérêt AID " idéal " |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Qualité des soins |
22 |
30,1% |
0 |
0% |
22 |
28,6% |
44 |
41,9% |
Sécurité des soins |
16 |
21,9% |
0 |
16 |
20,8% |
31 |
29,5% |
|
Coût des soins |
1 |
1,4% |
0 |
1 |
1,3% |
0 |
||
Sans opinion |
19 |
26% |
1 |
25% |
20 |
26% |
3 |
2,9% |
Autre |
5 |
6,9% |
3 |
75% |
8 |
10,4% |
7 |
6,7% |
Qualité des soins,Sécurité des soins |
6 |
8,2% |
0 |
6 |
7,8% |
10 |
9,5% |
|
Qualité des soins,Coût des soins |
0 |
0 |
0 |
3 |
2,9% |
|||
Sécurité des soins,Coût des soins |
4 |
5,5% |
0 |
4 |
5,2% |
6 |
5,7% |
|
Qualité des soins,Sécurité des soins,Coût des soins |
0 |
0 |
0 |
1 |
1% |
|||
(Total) |
73 |
4 |
77 |
105 |
Les questions n° 36 et n°37 sont : " Selon vous, quelles sont les fonctionnalités les plus importantes des outils d'aide au diagnostic " et " Quel ordre de priorité donnez-vous à ces fonctionnalités minimales ".
La façon de répondre à ces questions était très variable d'une fiche à l'autre : si des médecins ont bien entouré les caractéristiques les plus importantes dans la question n°36 puis les ont classées dans la question n°37, d'autres n'ont pas entouré les caractéristiques qui les intéressaient ou bien ne les ont pas classées. Si nous avons pu reporter dans la question n°36 les caractéristiques classées dans la question n°37, il n'a pas été possible de classer dans la question n°37 les items sélectionnés dans la question n°36. En outre le nombre d'éléments classés dans la question n°37 varie d'une fiche à l'autre et peut aller de 1 à 10.
Pour la question n°37, nous avons calculé une moyenne pondérée en divisant les effectifs par les rangs de classement. Par exemple, les médecins du PNI sont 7 à avoir classé le diagnostic différentiel en rang 1, 12 en rang 2 et 8 en rang 3, etc. la moyenne pondérée est ici de : 7/1 + 12/2 + 8/3 + ... La formule de calcul est donc : n1/1 + n2/2 + n3/3 + ...
Nombre de réponses pour la question n°36: 179.
Nombre de réponses pour la question n°37: 174.
Les fonctionnalités les plus importantes des AID (question n°36) pour le PI et le groupe LS sont l'orientation diagnostique, les conduites à tenir puis le diagnostic différentiel.
Les moyennes pondérées des classements de la question n°37 font ressortir l'importance de l'orientation diagnostique et du diagnostic différentiel pour les médecins du PI et du groupe LS ; viennent en 3ème position la simplicité pour les médecins du PI, et le diagnostic positif pour le groupe LS.
Tableau - Q36 - "Selon vous, quelles sont les fonctionnalités les plus importantes des outils d'aide au diagnostic ?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Caractéristiques |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Diagnostics différentiels |
44 |
62,9% |
2 |
100% |
46 |
63,9% |
82 |
76,6% |
Diagnostics positifs |
26 |
37,1% |
2 |
100% |
28 |
38,9% |
66 |
61,7% |
Diagnostics négatifs |
13 |
18,6% |
1 |
50% |
14 |
19,4% |
37 |
34,6% |
Diagnostics étiologiques |
38 |
54,3% |
2 |
100% |
40 |
55,6% |
74 |
69,2% |
Orientations diagnostiques |
45 |
64,3% |
2 |
100% |
47 |
65,3% |
74 |
69,2% |
Conduites à tenir |
45 |
64,3% |
1 |
50% |
46 |
63,9% |
57 |
53,3% |
Recommandations officielles |
26 |
37,1% |
1 |
50% |
27 |
37,5% |
33 |
30,8% |
Simplicité |
35 |
50% |
2 |
100% |
37 |
51,4% |
63 |
58,9% |
Fiabilité |
23 |
32,9% |
1 |
50% |
24 |
33,3% |
0 |
|
Intégration au logiciel du cabinet |
40 |
57,1% |
1 |
50% |
41 |
56,9% |
0 |
|
Autre: Cas rares |
1 |
1,4% |
0 |
1 |
1,4% |
0 |
||
Autre: Rapidité |
1 |
1,4% |
0 |
1 |
1,4% |
0 |
||
Autre : Base de données |
0 |
0 |
0 |
1 |
0,9% |
|||
(Total) |
70 |
2 |
72 |
107 |
Tableau - Q37 - "Quel ordre de priorité donnez-vous à ces fonctionnalités minimales ?"
(Moyennes pondérées des rang de classement)
Dg D |
Dg + |
Dg - |
Dg E |
OD |
CAT |
RO |
Simp |
Fiab |
Intég |
C rar |
Rapid |
BDD |
|
PI |
18,3 |
11,6 |
2,5 |
15,2 |
23,3 |
14 |
10,5 |
16,1 |
11,9 |
15,7 |
1,0 |
1,0 |
0 |
PNI |
0,2 |
1,3 |
0,5 |
0,1 |
0,1 |
0,2 |
1,0 |
0,3 |
0,8 |
0 |
0 |
0 |
0 |
PT |
18,5 |
12,8 |
3,0 |
15,3 |
23,4 |
14,2 |
11,5 |
16,4 |
12,8 |
15,7 |
1,0 |
1,0 |
0 |
LS |
40,1 |
29,7 |
5,7 |
27,3 |
43,1 |
14,4 |
5,3 |
27,6 |
24,6 |
11,3 |
0 |
0 |
1,0 |
Légendes : DG D : Diagnostic différentiel, DG + : Diagnostic positif, DG - : diagnostic négatif, Dg E : diagnostic étiologique, OD : orientation diagnostique, CAT : conduite à tenir, RO : recommandations officielles, Simp :simplicité, Fiab : fiabilité, Intég : Intégration au logiciel du cabinet, C rar : Cas rares, Rapid : rapidité, BDD : Base de données.
Nombre de réponses pour cette question: 171.
Les médecins du PI sont prêts à consacrer 2 minutes et 38 secondes à l'utilisation d'un logiciel d'aide au diagnostic lors d'une consultation, ceux du PNI 1 minute, et le groupe LS 3 minutes et 13 secondes.
Tableau - Q38 - "Combien de temps seriez-vous prêt à consacrer à l'utilisation d'un logiciel d'aide au diagnostic lors d'une consultation ?"
(en minutes par consultation)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
67 |
0 |
10 |
2.63 |
1.99 |
PNI |
3 |
0 |
2 |
1.00 |
0.82 |
PDD (Total) |
70 |
0 |
10 |
2.56 |
1.98 |
LS |
101 |
0 |
10 |
3.22 |
2.21 |
(Total) |
171 |
0 |
10 |
2.95 |
2.14 |
Tableau - Q38 - Autres réponses
PI |
Peu important |
Moins de 5 minutes |
Peu |
Exceptionnellement 5 minutes |
? |
Ne sait pas |
Hors consultation |
LS |
Variable |
4 à 5 minutes lors d'une consultation à problèmes (pas à toutes les consultations). |
Exceptionnellement lors de la consultation |
C'est le problème ! |
Pas le temps |
Indifférent si c'est performant |
Le temps qu'il faut. |
Peu importe |
Peu de temps |
Nombre de réponses pour cette question: 166.
Les médecins du PI se disent prêts à consacrer en moyenne 2,3 jours par an à la formation aux AID, ceux du PNI 1,3 jour par an et ceux du groupe LS 2,3 jours.
Tableau - Q39 - "Combien de temps seriez-vous prêt à consacrer à la formation aux logiciels d'aide au diagnostic ?"
(en jours par an)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
63 |
0 |
8 |
2,3 |
2,2 |
PNI |
3 |
0 |
3 |
1,3 |
1,3 |
PDD (Total) |
66 |
0 |
8 |
2,2 |
2,1 |
LS |
100 |
0 |
10 |
2,3 |
2,3 |
(Total) |
166 |
0 |
10 |
2,3 |
2,2 |
Tableau - Q39 - Autres réponses
PI |
Sans limite si utile. |
? |
? |
? NSPP |
15 minutes une fois! On n'est pas idiots! |
LS |
Néant |
Autoformation |
? |
Inutile |
Ca dépend du service et du coût |
? |
15 minutes |
Le Sémiologiste est très simple et intuitiste |
Autoformation |
300 ? |
Nombre de réponses pour cette question: 119.
Les médecins du PI sont prêts à investir en moyenne 160 euros par an dans un logiciel d'AID, ceux du PNI 117 euros et ceux du groupe LS 268 euros.
Plusieurs du groupe LS ont répondu qu'ils possèdent déjà le logiciel d'AID " Le Sémiologiste ", et qu'ils ne sont pas prêts à investir d'avantage.
Tableau - Q40 - "Combien êtes-vous prêt à investir dans un logiciel d'aide au diagnostic ?" (en euros par an)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
47 |
0 |
1250 |
160 |
250 |
PNI |
3 |
0 |
250 |
117 |
103 |
PDD (Total) |
50 |
0 |
1250 |
157 |
244 |
LS |
69 |
0 |
1000 |
268 |
231 |
(Total) |
119 |
0 |
1250 |
222 |
243 |
Tableau - Q40 - Autres réponses
PI |
Sans limite si utile. |
100 euros maxi |
150 à 300 |
500 à 1000 |
Déjà informatisé et c'est cher ! |
LS |
Déjà fait |
Le prix du logiciel 'Le Sémiologiste' |
0 |
Le prix du Sémiologiste auquel je suis abonné. |
Déjà fait |
Nombre de réponses pour cette question: 179.
Les médecins du PI sont 91,3% à penser que les mises à jour des AID sont indispensables, ceux du PNI 66,7% et ceux du groupe LS 98,1%.
Tableau - Q41 - "Les mises à jour sont-elles indispensables ?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
M à J indispensables |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Oui |
63 |
91,3% |
2 |
66,7% |
65 |
90,3% |
105 |
98,1% |
Non |
1 |
1,5% |
0 |
0% |
1 |
1,4% |
1 |
0,9% |
Sans opinion |
5 |
7,3% |
1 |
33,3% |
6 |
8,3% |
1 |
0,9% |
(Total) |
69 |
3 |
72 |
107 |
Nombre de réponses pour cette question: 114.
Les médecins du groupe PI sont prêts à investir en moyenne 50,50 euros par an, ceux du PNI 50,00 euros et ceux du groupe LS 84,39 euros.
Tableau - Q42 - "Combien êtes-vous prêt à investir dans les mises à jour ?"
(en euros par an)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
39 |
0 |
500 |
50.54 |
93.27 |
PNI |
3 |
0 |
100 |
50.00 |
40.82 |
PDD (Total) |
42 |
0 |
500 |
50.50 |
90.53 |
LS |
72 |
0 |
500 |
84.39 |
71.25 |
(Total) |
114 |
0 |
500 |
71.90 |
80.58 |
Tableau - Q42 - Autres réponses
PI |
C'est le service qui fait le prix. |
LS |
Globalement 100 euros pour le logiciel et les mises à jour. |
En tenant compte d'un prix d'achat initial de 760 euros. |
Compris dans le prix de départ. |
Nombre de réponses pour cette question: 178.
Concernant l'intégration des logiciels d'AID aux logiciels de gestion des dossiers des patients, les médecins du PI et du groupe LS sont respectivement 38,6% et 15% à penser qu'elle doit être obligatoire, 40% et 66% qu'elle doit être optionnelle.
Tableau - Q43 - "L'aide au diagnostic doit-elle être intégrée au logiciel de gestion des dossiers des patients ?"
PI |
PNI |
PDD |
LS |
|||||
Intégration |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Obligatoirement |
27 |
38,6% |
0 |
27 |
38% |
16 |
15,1% |
|
Optionnellement |
28 |
40% |
1 |
50% |
29 |
40,3% |
70 |
66% |
Non |
6 |
8,6% |
0 |
6 |
8,3% |
18 |
17% |
|
Sans opinion |
9 |
12,9% |
1 |
50% |
10 |
13,9% |
2 |
1,9% |
(Total) |
70 |
2 |
72 |
106 |
||||
Non ou optionnellement |
34 |
48,6% |
1 |
50% |
35 |
48,6% |
88 |
83% |
Nombre de réponses pour cette question: 43.
Tableau - Q44 - " "Remarques sur l'aide informatique au diagnostic" "
Grp |
Eff. |
PI |
12 |
PNI |
2 |
PDD (Total) |
14 |
LS |
29 |
(Total) |
43 |
Tableau - Q44 - " "Remarques sur l'aide informatique au diagnostic" "
PI |
On n'est pas des machines. |
Pas indispensable mais utile si besoin. |
N'avez-vous pas remarqué que la santé est un des rares domaines où il n'y a pas de chômage ? C'est parce que l'ordinateur ne pourra jamais faire notre travail d'humaniste et donc il ne peut pas prendre notre place ! (Sauf pour la gestion, faire les feuilles de soins électroniques, les comptes, etc, ou pour des actes médicaux très techniques). |
Non utilisés et non désirés |
L'informatique ne doit pas se substituer au médecin. Nous restons une médecine dont le caractère humain est primordial. L'outil informatique reste une aide. |
En médecine générale, Internet a un intérêt essentiellement sur la recherche bibliographique, ou pour la formation médicale continue, peu d'intérêt "en Cse" pour le patient. |
Bonne initiative |
Je suis contre ce mode de diagnostic lors d'une consultation, l'informatique étant déjà peu conviviale lors d'une consultation. |
Cet outil peut permettre d'améliorer le diagnostic. Les limites:
|
Difficile de robotiser l'art médical. |
Intéressante que si utilisable d'un click ou deux. |
Pas demandeur. |
PNI |
L'informatique ne doit être qu'une aide au diagnostic, seul le médecin doit réfléchir, examiner son patient et faire une synthèse d'un interrogatoire, d'un examen médical de son patient, de la consultation, d'examens complémentaires qui aboutissent à un diagnostic. L'informatique ne remplacera jamais le cerveau du médecin, sinon gare aux erreurs! |
Depuis 25 ans de pratique, l'aide des spécialistes est quotidienne, facile (dans ma région) et me semble-t-il moins personnelle et donc plus confraternelle, et peut-être plus sûre et plus légalement reconnue. |
LS |
Ce n'est qu'un outil mais il faut qu'il soit fiable et de qualité. |
Ce qui permettrait une discrétion accrue. La consultation d'un tel logiciel peut inquiéter certains patients alors qu'elle en rassure d'autres. |
Nécessité d'une formation avec un professeur. Exemple de cas clinique, mise en situation. |
L'utilisation d'un logiciel d'aide au diagnostic devrait faire partie intégrante de l'enseignement en faculté. |
Encore embryonnaire ; environ aucune formation à l'usage d'AideDiag. |
Difficile à utiliser en consultation devant le patient. Actuellement encore incomplète, trop limitée. |
Il existe une réelle difficulté à garder une relation humaine ou contact patient médecin. L'illusion de l'infaillibilité de la machine face à l'homme risque d'enlever le côté "non formatable" de la relation humaine du médecin de famille. |
Ce n'est pas le diagnostic de pathologie qui est important, donc c'est important mais moins que la qualité de la relation médecin-malade. |
Pour une utilisation de 2 à 3 fois par an, même 1 fois par mois, quel investissement est acceptable ? Rapport qualité utilité prix ! |
Pas toujours simple ! |
C'est une fonction qui doit faire partie intégrante du logiciel de gestion des dossiers patients. |
J'ai vu grandir "Aidediag", cela a révolutionné la quiétude du médecin. Plus facile à manier que les 60 ans envoi du de l'EMC du praticien qui ne faisait souvent que -------------. |
Je ne crois pas que cette aide doit s'intégrer dans une consultation. Elle doit s'inscrire dans une démarche de recherche active, hors de l'exigence immédiate d'un résultat dans une consultation. |
Le coût acceptable du logiciel et des mises à jour dépendent de l'apport de ce logiciel. |
Assistant médical et OrdiLink sont-ils des aides au diagnostics au sens de "système expert" ou plutôt des aide-mémoire plus proche d'une encyclopédie ? |
Non indispensable mais bien utile. |
Elle est pratiquement inexistante actuellement. |
Doit faire partie de la palette des outils à disposition du médecin. |
Celui que j'utilise est encore trop complexe d'utilisation pour l'être couramment en cours de consultation (ou bien je n'en ai pas encore assez l'habitude). |
Actuellement il y a une perte de temps, le logiciel de gestion de fichiers patients oblige à une saisie qu'il faut recommencer lors de l'utilisation de l'aide au diagnostic. |
Sous-utilisé, balbutiements comparé aux logiciels de jeux. |
Très gros service potentiel, améliore la qualité du travail, mais le temps à y consacrer en limite les résultats: c'est le paradoxe du XXIème siècle, où la puissance -la tyrannie- d'une (certaine) conception économique impose notamment au généraliste de gérer sur leur peau une pénurie inqualifiable sinon de honteuse. |
L'aide à la prescription me semble plus utile au quotidien pour un généraliste, par exemple pas d'antibiotiques dans les bronchites aiguës... Sous forme de "reminder". |
La troisième dimension de l'exercice médical. |
Ci-dessus ne me concerne pas puisque je suis déjà équipé du Sémiologiste. Quelques remarques: |
- Son interface pourrait être nettement améliorée (mais je n'ai pas encore reçu la dernière version). |
- Je l'utilise peu (très peu) au cours de consultations mais plutôt entre deux. S'il était intégré au logiciel du cabinet, cela changerait beaucoup de chose pour moi. |
- Intérêt de "tripoter" le logiciel en dehors du diagnostic pour rafraîchir ses souvenirs de sémiologie. |
C'est encore trop lent et prend beaucoup de temps en consultation (manque de formation à l'utilisation sans doute). |
Nombre de réponses pour cette question: 190.
Les médecins du PI utilisent leur logiciel de gestion des dossiers des patients en moyenne dans 82,5% des consultations, ceux du groupe LS dans 90,3%.
Tableau - Q45 - "Avec quelle fréquence utilisez-vous votre logiciel de gestion des dossiers des patients ?" (en pourcentage des consultations)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
76 |
0% |
100% |
82,5% |
33,6% |
LS |
102 |
0% |
100% |
90,3% |
26,1% |
(Total) |
190 |
0% |
100% |
87% |
29,7% |
Tableau - Q45 - Autres réponses
LS |
Informatisation débutante. |
Tous les jours. |
Nombre de réponses pour cette question: 177.
Les médecins du PI utilisent une base de données médicamenteuses en moyenne dans 54% des consultations, ceux du groupe LS dans 70,2%.
Tableau - Q46 - "Avec quelle fréquence utilisez-vous votre base de données médicamenteuses ?" (en pourcentage des consultations)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
76 |
0% |
100% |
54% |
42,4% |
LS |
101 |
0% |
100% |
70,2% |
37,7% |
(Total) |
177 |
0% |
100% |
63,2% |
40,6% |
Tableau - Q46 - Autres réponses
LS |
Informatisation débutante. |
Tous les jours. |
Nombre de réponses pour cette question: 185.
Les médecins du PI et du groupe LS sont respectivement 34,8% et 17% à ne pas utiliser de documentation électronique générale, et sont entre 10 et 15% à citer les études de l'ANAES, Confort Prescrire, La Revue du Praticien et, dans une moindre mesure, Orphanet (7,3% et 5,7%); le groupe LS cite autant l'Encyclopédie Médico-Chirurgicale que les précédents (12,3%) alors que les médecins du PI ne s'en servent que très peu. Enfin ils sont respectivement 18,8% et 15,1% à citer d'autres sources.
Pour le groupe PNI, des médecins ont déclaré posséder une documentation électronique générale alors que leur cabinet n'est pas informatisé : certains d'entre eux avaient précisé qu'ils ont un ordinateur à leur domicile. ; pour les autres, nous n'avons pas d'explication.
Tableau - Q47 - "Quelle documentation électronique " générale " utilisez-vous (CD, DVD, Internet) ?
|
PI |
PNI |
PDD |
LS |
||||
Doc électronique |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Aucune |
24 |
34,8% |
3 |
30% |
27 |
34,2% |
18 |
17% |
E. Médico-Chirurgicale |
2 |
2,9% |
0 |
0% |
2 |
2,5% |
13 |
12,3% |
La revue du Praticien |
8 |
11,6% |
1 |
10% |
9 |
11,4% |
14 |
13,2% |
Confort Prescrire |
7 |
10,1% |
2 |
20% |
9 |
11,4% |
14 |
13,2% |
Orphanet |
5 |
7,3% |
0 |
0% |
5 |
6,3% |
6 |
5,7% |
Etudes de l'ANAES |
10 |
14,5% |
1 |
10% |
11 |
13,9% |
25 |
23,6% |
Autre |
13 |
18,8% |
3 |
30% |
16 |
20,3% |
16 |
15,1% |
(Total) |
69 |
|
10 |
|
79 |
|
106 |
|
Tableau - Q47 - Autres réponses
PI |
PNI |
LS |
|||||
(Non précisé) |
2 |
CNGE |
1 |
Autre : Internet surtout |
1 |
||
Aide au voyageur |
1 |
MGFORM |
1 |
Autre: Internet |
1 |
||
Banque Perso sur Eglantine |
1 |
OrdiLink |
1 |
Autre:CDROM |
1 |
||
CD labo |
1 |
Banque de données personnelle |
1 |
||||
CHU Lille |
1 |
Base de Données Claude Bernard |
1 |
||||
Egora |
1 |
Cancer |
1 |
||||
Google (Internet) |
1 |
CD-ROM |
1 |
||||
Journal international de Médecine |
2 |
Internet: CHU Caen |
1 |
||||
SFTG |
1 |
Internet: Sites des laboratoires |
1 |
||||
Sites universitaires (Internet) |
1 |
Le généraliste (Résultats des FMC) |
1 |
||||
Vidal CD-ROM |
1 |
Perlemuter sur Palm |
1 |
||||
Pubmed |
1 |
||||||
Sites médicaux |
1 |
||||||
Vidal CD-ROM |
1 |
Nombre de réponses pour cette question: 165.
Les médecins du PI utilisent une documentation électronique générale en moyenne 2,9 fois par semaine, et ceux du groupe LS en moyenne 4,9 fois par semaine.
Tableau -Q48 -"Avec quelle fréquence utilisez-vous cette documentation électronique ?" (nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
72 |
0 |
20 |
0,4243 |
2,3586 |
LS |
93 |
0 |
10 |
0,7014 |
1,5924 |
(Total) |
165 |
0 |
20 |
0,5805 |
1,9687 |
Tableau - Q48 - Autres réponses
PI |
Toutes les consultations. |
LS |
Pour remettre en mémoire les sujets diagnostics non quotidiens. |
Groupe de pairs. |
Nombre de réponses pour cette question: 177.
Les médecins du PI subissent des problèmes nécessitant un reboot d'ordinateur en moyenne 9,2 par mois, ceux du groupe LS 6,5 par mois.
Tableau - Q49 - "Combien de redémarrages complets de l'ordinateur ("avec reboot") subissez-vous du fait de problèmes avec des matériels ou des logiciels ?"
(nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
72 |
0 |
3 |
0,3053 |
0,6268 |
LS |
105 |
0 |
5 |
0,2151 |
0,6232 |
(Total) |
177 |
0 |
5 |
0,2518 |
0,6262 |
Tableau - Q49 - Autres réponses
PI |
2 fois pour éteindre déjà |
Jusqu'à 10 par jour à une époque |
Pas utilisé hors télétransmission. |
LS |
Pratiquement pas |
Beaucoup trop! Jusqu'à 4 à 5 par après-midi. |
MacOS X |
Je suis sur Macintosh! |
C'est très barbant |
Depuis Windows XP que je vais devoir réinstaller. |
Rares car Windows XP |
Zéro avec Médiclick Studio. |
Nombre de réponses pour cette question: 167.
Les médecins du PI subissent des " plantages " de logiciels en moyenne 6,8 par mois, ceux du groupe LS 8,2 fois par mois.
Tableau - Q50 - "Combien de redémarrages complets de l'ordinateur ("sans reboot") subissez-vous du fait de problèmes avec des matériels ou des logiciels ?" (nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
65 |
0 |
5 |
0,2268 |
0,6883 |
LS |
102 |
0 |
3 |
0,2716 |
0,5605 |
(Total) |
167 |
0 |
5 |
0,2542 |
0,6138 |
Tableau - Q50 - Autres réponses
PI |
Quotidien |
Selon son humeur. |
Pas utilisé hors télétransmission. |
LS |
Variable selon la version de mon logiciel. En moyenne 2 par mois. |
Nombre de réponses pour cette question: 170.
Les médecins du PI subissent des pertes de données en moyenne 2,2 fois par an, ceux du groupe LS 1,3 fois par an.
Tableau - Q51 - "Combien de pertes de données subissez-vous du fait de problèmes avec des matériels ou des logiciels ?"(nombre moyen par jour)
Grp |
Eff. |
Minimum |
Maximum |
Moyenne |
Ecart-type |
PI |
70 |
0 |
0,285714299 |
0,006084242 |
0,035892082 |
LS |
100 |
0 |
0,142857149 |
0,003565558 |
0,016079818 |
(Total) |
170 |
0 |
0,285714299 |
0,004602663 |
0,026154988 |
Tableau - Q51 - Autres réponses
PI |
Sauvegarde tous les soirs |
Sauvegarde quotidienne |
Jamais ou très rarement; |
<0,1% |
Mais installation depuis 4 mois |
(Sauvegarde chaque fenêtre fermée, sauvegarde journalière). |
Pas utilisé hors télétransmission. |
Peu |
LS |
Aucune à ce jour |
Plus depuis que je suis sous Hellodoc. |
Sauvegarde quotidienne. |
Logiciel Mégabaze très fiable. |
Quasiment jamais sauf de grosses pannes (disque dur ++). |
La première fois de ma vie en février 2004. |
Avéré très peu. |
J'ai l'impression que c'est zéro, mais peut-être que je ne me rends pas compte des pertes. |
Sauvegarde régulières après deux ou trois incidents au cours des trois dernières années |
Pas de pertes de données mais des pertes de temps! |
(Ne me portez pas la poisse). |
Sauvegarde quotidienne, plusieurs PC plus portable. |
Nombre de réponses pour cette question: 96.
Grp |
Eff. |
PI |
34 |
PNI |
1 |
LS |
61 |
(Total) |
96 |
Tableau - Q52 - "Quels sont les logiciels ou matériels en cause dans les problèmes que vous rencontrez ?"
PI |
Windows |
Logiciel patients. |
HelloDoc |
Aucun |
Imprimante |
AxiSanté |
Express Vitale |
Incompatibilité Windows et Réseau. |
Je ne sais pas |
Logiciels annexes: traitement du son, image.. |
Hellodoc (Ordigest). |
Ordogest |
Médigest Expert. Sites Internet visités par Wanadoo. Lecteur de CD-ROM ET Combo-CD/DVD. |
Omnipage Pro |
Peut être problème avec "Norton Virus". |
SAM. Eglantine. |
Pas assez compétent pour répondre; |
Bogues sur logiciels personnels. |
Axisanté. |
Ordogest: instabilité connue. |
Logiciel médical DBMed |
Axilog |
Version Windows Millénium ? |
Interface logiciel-imprimante; |
Windows 98 et logiciel (plutôt le logiciel) voir avec le nouveau logiciel communicant et XP Pro. |
Eglantine |
Imprimante; |
Imprimante. Norton; |
Aucune idée. |
Axisanté |
? |
? |
DVD-VIDAL |
Windows 98 |
PNI |
Aucun |
LS |
Parfois incompatibilité entre logiciels. |
Windows |
Hellodoc |
Logiciel médical maudit. |
Hellodoc / Medion. |
Windows / Crossway |
? |
MacOS X et Mégabase |
Windows 98 |
Hellodoc: quelques crash sans reboot. DB Med m'a perdu beaucoup de données : j'ai changé. |
Logiciel de transmission des feuilles de soins électroniques. |
Les logiciels médicaux en conflit. |
Windows et logiciels Internet |
Sur MacOS X l'utilisateur de classique |
Pas de connexion Internet, peu ou pas de problème, pas de Norton mais Panda antivirus. |
Axisanté |
Windows 98 |
Feuilles de soins électroniques. |
La suite Microsoft et Windows XP |
Windows |
Système d'exploitation Windows. |
Toujours Express Vitale lors de la lecture d'une carte Vitale: plantage complet! Aucun autre logiciel en cause. |
S |
Hellodoc. |
? |
Sauvegarde journalière nécessaire. Peu de problèmes chez les Macs. |
Trop de logiciels ouverts, et la mémoire vive est insuffisante. |
Windows. |
DBMed Windows |
Aucune perte de données, sauf lors de mises à jour ou de transfert vers de nouveaux logiciels. |
Le problème : Windows. |
Eglantine |
Winphone |
? |
Windows XP |
Mégabaze à mon avis, Windows selon son éditeur... |
Hypermed. LogicMax. |
Ordinateur / Système. |
Variable. |
Je n'ai pas rencontré de problèmes majeurs. |
Médiclick. |
CD-ROMS de labos. Windows 98. Disques durs (2 en 2 ans). |
Médiclick |
Le plus souvent des logiciels non médicaux. |
Mises à jour Médiclick et mises à jour OS 9 puis X d'Apple. |
Imprimante ? |
Conflits logiciels lié à la vitesse d'exécution croissante des tâches. |
Logiciel médical. |
Logiciel de gestion de dossiers, base de données des médicaments, mises à jour. |
? |
Imprimante Microsoft Outlook Star Office 5.. |
Ordogest, Windows XP. |
Variable |
Windows XP |
DBMed. |
Passer du temps aux outils de maintenance du disque dur et du système. |
Hellodoc |
Easyprat et peut-être Olifax |
Word 2. Sémio. |
Matériel . Logiciel: ouverture de plusieurs programmes simultanée sous OS 9 et OS X. |
? |
Pas tous identifiés entre Mégabaze et Mac OS X. |
Mégabaze ? |
Nombre de réponses pour cette question: 180.
Les médecins du PI sont 69,7% à penser que leurs moyens informatiques actuels sont suffisants par rapport à leur exercice professionnel, et ceux du groupe LS 70,2%
Tableau - Q53 - "Que pensez-vous de vos moyens informatiques par rapport à votre exercice professionnel ?"
PI |
LS |
|||
Reboot |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Insuffisants |
19 |
25% |
27 |
26% |
Suffisants |
53 |
69,7% |
73 |
70,2% |
Sans opinion |
4 |
5,3% |
4 |
3,9% |
(Total) |
76 |
104 |
Nombre de réponses pour cette question: 181.
L'exercice médical sans ordinateur aujourd'hui paraît difficile ou impossible à 56,4% des médecins du PI et à 78,7% du groupe LS.
Tableau - Q54 - "Globalement, comment vous paraîtrait votre exercice médical sans ordinateur aujourd'hui ?"
|
PI |
LS |
||
Exercice sans Info |
Eff. |
% |
Eff. |
% |
Très facile |
4 |
5,1% |
2 |
1,9% |
Facile |
5 |
6,4% |
4 |
3,9% |
Indifférent |
25 |
32,1% |
16 |
15,5% |
Difficile |
29 |
37,2% |
56 |
54,4% |
Impossible |
15 |
19,2% |
25 |
24,3% |
Sans opinion |
0 |
|
0 |
|
(Total) |
78 |
|
103 |
|
Difficile ou impossible |
44 |
56,4% |
81 |
78,7% |
Nombre de réponses pour cette question: 38.
Tableau - Q55 - "Remarques sur les autres questions sur l'informatique"
Répartition des réponses.
Grp |
Eff. |
PI |
11 |
PNI |
2 |
PDD (Total) |
13 |
LS |
25 |
(Total) |
38 |
Tableau - Q55 - "Remarques sur les autres questions sur l'informatique"
PI |
Manque de temps pour perfectionner l'utilisation de l'informatique. |
C'est très cher. |
Le dossier informatique permet d'alerter pour la prévention, la biologie, l'allergie, le poids... |
J'ai travaillé 20 ans sans informatique, j'ai été aussi serein et heureux, et je pense avoir eu la même écoute et efficacité. Maintenant il me fait mes feuilles de soins et mes dossiers, mais c'est toujours moi qui écoute, réfléchi, et soigne ou oriente m |
L'informatique a été vécue comme une contrainte. |
Exercice médical sans ordinateur : Pas de retour en arrière possible. |
Coûts de maintenance trop chers. |
Vieux médecin |
Mécanisation trop poussée par rapport à l'art médical. |
Reboot ? |
Mes besoins ne correspondent pas au compliqué du fonctionnement, et je n'ai pas assez de temps pour me former et l'utiliser. |
PNI |
Le développement de l'usage d'outils informatiques dans la pratique médicale est une alternative parmi d'autres due à l'affaiblissement de la pensée humaine et à une ass--------- t ou une ------------- [NDLR : ---- : illisible] |
Mon appareil Méditrans (avec minitel magic click) de lecture de carte vitale me rendent de grands services. Quelques pannes parfois. |
LS |
Le prix des maintenances et des mises à jour de logiciels sont excessifs. |
ADSL indispensable à tous les cabinets. |
Même si parfois je frise l'ulcère de stress ou l'infarctus. |
L'informatique c'est très bien, la lecture des périodiques aussi. |
L'informatique médicale n'est développé que pour des tâches administratives (dossiers, compta). |
Nette amélioration de la "stabilité" avec un serveur dédié et Windows 2000. |
Difficultés pour avoir un ensemble fiable et cohérent. Trop de pannes. |
Insuffisance transmission image. Uniformisation du courrier électronique. |
Moins stressant; |
Intérêt des PDA |
Pour la pratique quotidienne, ne fait pas mieux qu'un dossier bien tenu avec tableau, couleur, rappel, fichier... |
Ne pas vouloir tout informatiser. |
Non-fiabilité des logiciels : qualité inacceptable en comparaison des prix. |
Ces "Guides livres" ce sont les outils les plus utiles dans la pratique très diversifiée de la médecine générale. La mémoire du médecin que nous souhaitons la plus fiable, la plus validée possible, mais la médecine n'est pas une science exacte mais un art |
A bas le monopole Windows! |
N'ayant aucune formation informatique, le stress est permanent en cas de problème. |
Le net reste encore un fouillis avec beaucoup de temps perdu mais aussi beaucoup de possibilités. |
Les dossiers patients, les allergies, les courriers, les résultats biologiques, les antécédents, informatisés depuis 25 ans font que les courriers envoyés aux spécialistes ou aux médecins hospitaliers sont de véritables "dictionnaires" ! Très agréables en |
L'utilisation des outils informatiques nécessite un matériel haut de gamme évolutif et un laps de temps pour apprendre à se servir des fonctionnalités pour les adapter à son mode d'exercice. |
Une consultation sans ordinateur, sans rien noter, sans regarder les antécédents, en faisant une simple ordonnance est très facile. Ca m'est arrivé quand l'ordinateur est tombé en panne quelques heures. Et bien je comprends que les collègues refusent de s |
Le logiciel ne peut être chronophage. |
Satisfaction du logiciel de gestion. |
La notion de suffisance est insuffisante. Elle se décline en quantité et qualité. côté qualité, il y a à redire, problèmes de plantages inopinés, des incompatibilités de format des données, des logiciels orphelins, etc. |
L'informatique de qualité a un coût et il faut accepter de le payer. On s'y retrouve toujours. Ne pas se fier à un revendeur "X" mais discuter avec les confrères. |
Utilisation au quotidien du DRC de la SFMG. |
Nombre de réponses pour cette question: 39.
Tableau - Q56 - Répartition des réponses.
Grp |
Eff. |
PI |
9 |
PNI |
4 |
PDD (Total) |
13 |
LS |
26 |
(Total) |
39 |
Tableau - Q56 - "Autres remarques et commentaires"
PI |
AIDE AU DIAGNOSTIC oui par une FMC de qualité faite par des experts du diagnostics. |
Etes-vous sponsorisé par le logiciel "Le Sémiologiste" pour le vendre auprès des MG ? |
L'informatisation est une grosse charge financière. |
Le gros problème de l'informatique en médecine générale est pour la télétransmission. Ce n'est jamais le problème des autres, il faut taper tous les intervenants à chaque fois, et on nous considère uniquement comme des "vaches à lait". |
Je ne suis pas sûre de vous intéresser par ma pratique mais je vous laisse juge. |
L'informatique est sûrement très intéressante et présente de nombreux atouts, mais le temps libre manque pour explorer toutes ses possibilités. |
L'informatique, après avoir apporté de la RIGUEUR dans notre activité y apporte un peu plus de performances, mais au prix de nombreuses heures de travail supplémentaires et comble de l'ironie, ça nous coûte un max. ! Le malade lui, est toujours là, en face, interrogateur fonctionnel toujours, il en veut pour son pognon ! Pas pour les 20 balles de sa consultation. Mais pour celui de toutes les cotisations sociales qu'il paye depuis 35 ans !! et ça n'est même pas la peine d'essayer de faire diversion, car il a tout son temps lui ! |
La recherche de données, électroniques ou non, concerne moins le diagnostic proprement dit que les conduites à tenir, les études générales ou particulières, etc. |
L'aide au diagnostic devrait apparaître dès que l'on émet un diagnostic sur le logiciel de gestion du cabinet. |
PNI |
La démarche diagnostique incombe au médecin. L'informatique est un moyen moderne qui peut être utile à certains médecins. Attention de toujours examiner son patient et du lui prendre sa tension artérielle. Le diagnostic médical est difficile. L'erreur médicale est facile. Le patient saura vous attaquer en juste en cas d'erreur. |
Je vous renvoie le questionnaire non rempli. N'ayant en ma possession aucun ordinateur à visée professionnelle et n'utilisant donc aucun logiciel. Je regrette bien de ne pouvoir vous aider et vous prie de bien vouloir accepter mes confraternelles salutations. |
Je ne suis pas informatisé. |
Je ne suis pas informatisée, bien cordialement. |
LS |
Sujet de thèse original. Bonne continuation. |
Sous-utilisation d'AideDiag. Que je maîtrise mal. Nécessiterais une formation. |
On peut rêver à 1 seul système de cryptage multi-plateforme. |
A noter : pas de problème rencontré avec Le Sémiologiste. |
L'ordinateur nous libère de l'obligation de mémoriser des informations et libère notre acte diagnostic, que seul notre cerveau entraîné à la problématique relationnelle peut résoudre. |
J'aurais volontiers répondu au questionnaire de votre thèse mas il me semble que cela est impossible. En effet, je rentre de vacances et trouve le logiciel "Le Sémiologiste" qui m'est arrivé la semaine dernière par la poste. Je ne l'ai donc pas encore installé et suis donc dans l'incapacité d'en apprécier encore la pertinence. Bien cordialement. |
J'utilise aussi beaucoup Memodoc pour les FR cardio-vasculaires. |
L'informatique apporte un plus mais aussi une incontestablement source de tracas, erreurs dans les télétransmissions, bugs. |
Informatisé depuis juillet 1984. |
Bravo pour l'idée mais trop long (avis d'animateur de FMC). |
Pour l'épidémiologie qui ne concerne pas la pratique quotidienne, c'est différent. |
Manque de qualité des produits informatiques, problème de parasitage de l'internet: virus, spams, ... Coût disproportionné en regard de la qualité des services fournis. |
Réponse mitigé d'un médecin retraité depuis 7 ans. |
Je veux bien être tenu au courant des résultats de vote thèse, Merci. |
Vivement que tous les logiciels médicaux tournent sous linux. |
Il existe un souci pour l'avenir de nos logiciels dont les codes sources restent protégés, et qui représentent un marché fragile. |
Je serais intéressé lors de la publication de vote thèse. |
Je suis retraitée. Difficile de répondre exactement vu que je n'exerce plus, mais m'intéresse toujours aux évolutions de la médecine. |
Je ne sais pas si mon profil est adapté car je suis médecin spécialiste. |
Utilisateur de Médiwin de Polytel. |
Ne correspond pas aux critères A. |
Ce n'est qu'après avoir laissé un bref message sur votre répondeur que j'ai trouvé une enveloppe réponse. Retraité depuis pas mal d'années, ayant commencé à sévir en 1951 au fin fond de l'Afrique noire, je n'ai jamais utilisé l'informatique sur le plan professionnel et ne puis donc vous être utile pour la réalisation de votre thèse. Je dispose du Sémiologiste (j'ai commencé avec Aide-Diag sur disquettes...) dans un but peut-être plus ludique qu'instructif... et j'en suis très satisfait. Bon courage et salutations. |
Nécessité de logiciels plus simples et plus adaptés à chaque maladie. |
L'aide au diagnostic reste trop marginale pour moi par faute d'intégration au logiciel de consultation. Le logiciel (concepteur) d'aide au diagnostic a une obligation de moyens mais ne saurait être responsable du mauvais choix du médecin. On vous souhaite bon courage. Informez les concepteurs de logiciels médicaux de vote travail. Vous devez être passionné d'informatique: n'oubliez pas le patient qui a confiance en vous, pas dans votre machine :-). |
Il faut choisir le bon logiciel médical. Aujourd'hui c'est Médiclick Studio. |
Nous avons donné ici les résultats question par question, ainsi que des résultats croisés (somme de questions...). Avec un total de 56 questions et d'autres paramètres ne figurant sur le questionnaire (actif ou retraité, généraliste ou spécialiste, français ou étranger...), d'autres analyses sont possibles ; nous n'avons pas estimé celles que nous avons effectuées comme suffisamment intéressantes.
Discussion
Nous avons été positivement surpris par le nombre de réponses, deux fois supérieur à nos attentes et sensiblement égal dans les deux groupes, avec un taux global de 51,8%.
Le sujet a donc particulièrement intéressé la moitié des médecins tirés au sort pour l'enquête. Les médecins ont peut-être aussi participé pour des raisons confraternelles ou par nostalgie de leur thèse passée.
Nous n'avons pas trouvé de sources de données permettant de connaître leur nombre exact.
Nous en avons donc fait une estimation dans les résultats de notre enquête, que nous rappelons ici :
(avec un intervalle de confiance de 95%).
Il est possible que notre enquête ait moins intéressé les médecins non informatisés et qu'ils soient sous-représentés.
Ceux d'entre eux qui ont répondu nous permettent d'avoir un aperçu de l'opinion et des pratiques des médecins non informatisés sur les outils d'aide au diagnostic " classiques ".
Il faut d'emblée émettre une réserve sur tous les calculs effectués sur ce sous-groupe du PDD, dont l'effectif est faible.
Plusieurs différences sont notables entre les médecins du PNI, du PI et du groupe équipé du logiciel d'aide au diagnostic " Le Sémiologiste " (LS).
Les médecins les plus jeunes sont ceux du PI avec une moyenne de 46,2 ans, suivis du groupe LS avec 49,7 ans et du PNI avec 52,9 ans. Les médecins du PI sont aussi ceux à avoir le plus grand écart-type d'âge, suivi par le groupe LS puis le PNI.
Les médecins du groupe LS sont plus âgés que ceux du PI, et la prise en compte des médecins retraités ne suffit pas à l'expliquer.
Le taux de féminisation du PNI est de 50%, celle du PI de 27% et celle du groupe LS de 4%.
Les hommes sont plus âgés que les femmes de respectivement 8,2, 5,7 et 4,9 ans.
La féminisation progressive de la profession médicale en est probablement l'explication.
93,5% des médecins du PI exercent en secteur 1, contre 85,3% du groupe LS, et 80% des médecins du PNI.
Soit 3,7%.
Aucun médecin du PNI n'exerce en cabinet de groupe.
35,5% du groupe LS n'exercent pas en groupe contre 56,6% des médecins du PI.
91% des médecins du PNI exercent en ville, 9% en semi-rural et aucun en rural.
Les médecins du PI sont 51% à exercer hors ville, ceux du groupe LS 56%.
Les médecins du PNI sont 36,5% à pratiquer l'homéopathie.
Un médecin ayant participé à l'enquête cite un logiciel aidant à l'exercice de l'homéopathie (" Homéo "), et il existe des logiciels de Nutrition (diététique) . Le fait d'avoir une orientation ou un exercice particulier ne suffit donc pas à expliquer la non-informatisation des médecins du PNI, puisqu'il existe des outils informatiques au moins pour certaines orientations ou certains exercices particuliers.
80,3% du PI sont sans orientation ni exercice particulier, suivi du groupe LS avec 71,4% puis des médecins PNI avec 54,5%.
Les médecins utilisant l'informatique travaillent globalement plus que leurs confrères, surtout lorsqu'ils ont l'AID : les moyennes sont de 18,9 actes par jour pour le PNI, de 24,2 pour le PI et de 25,3 pour le groupe LS. Il faut néanmoins tenir compte d'une variation assez importante des écarts-types.
Les détracteurs de l'informatique médicale en général et de l'AID en particulier prétendent souvent que ces outils prennent et font perdre du temps ; ces résultats vont à l'encontre de tels propos.
60% des médecins du PNI télétransmettent les feuilles de soins électroniques aux caisses de sécurité sociales, contre 89,9% pour le groupe LS et 94,9% pour le PI.
Les médecins du PI prétendent être 57,7% à participer à l'organisation de formations médicales, ceux du PNI 70% et ceux du groupe LS 55,1%.
Nous avons trouvé ces taux de réponses aberrants au regard de l'expérience des enseignants de médecine générale que nous avons consultés.
Plusieurs explications sont possibles à ces taux de réponses :
Nous avons donc décidé de ne pas tenir compte des réponses à la question n°09.
Le nombre de médecins maîtres de stage est sensiblement identique d'un groupe à l'autre : 11% pour les médecins du PNI, 11,9% pour les médecins du groupe LS, et un peu plus pour les médecins du PI : 14,3%.
Nous comparons ici les habitudes d'utilisation de leurs matériels et logiciels informatiques par les médecins qui en sont équipés, à savoir ceux du PI et du groupe LS.
Les médecins du groupe LS utilisent plus leur logiciel de gestion des dossiers des patients en consultation que les médecins du PI avec un taux de 90,3% contre 82,5%, beaucoup plus une documentation électronique générale avec une utilisation moyenne de 4,9 contre 2,9 fois par semaine, et encore plus une base de données médicamenteuses avec une taux de 70% contre 54% de ces mêmes consultations.
Si ce constat nous paraît logique, nous ne pouvons savoir si le niveau de maîtrise de l'informatique peut contribuer à expliquer cette différence, puisque les questions sur ce sujet avaient été supprimées lors du passage du questionnaire de test au questionnaire définitif.
34,8% des médecins du PI contre 17% du groupe LS n'ont pas de documentation électronique générale.
Dans les deux cas, les médecins informatisés utilisent une documentation électronique directement issue des documentations papier classiquement utilisées en médecine générale.
Comme l'on pouvait s'y attendre, l'équipement informatique est très largement dominé par Windows, mais moins souvent dans le groupe LS où Macintosh est deux fois plus présent (%28,8 contre 12,8%). L'utilisation de Linux est anecdotique (0,9%) et aucun autre système d'exploitation n'est cité.
Toutes les questions sur l'âge et la composition électronique des matériels et logiciels informatique ont été supprimées lors du passage du questionnaire de test au questionnaire définitif : il ne nous est donc pas possible de les connaître et s'il existe une différence, par exemple de modernité dans les matériels et logiciels utilisés par les médecins du PI et du groupe LS.
8% des médecins du PI ne sont toujours pas connectés au " réseau des réseaux ", tandis que les médecins du groupe LS ont plus souvent le haut débit (43% contre 20% pour les médecins du PI).
Il existe un retard certain à la mise à disposition des réseaux internet à haut débit en Auvergne, ce d'autant plus que l'on s'éloigne des grandes villes et que l'on se situe en zone rurale ; il est probable que ce ne soit pas la seule explication.
Les cabinets ayant un réseau sont de 44% dans le PI et de 39% dans le groupe LS.
Nous ne pouvons pas savoir s'il y a une corrélation entre l'informatisation des cabinets, la présence d'un réseau et l'existence d'un secrétariat.
Cette question, omise dans l'élaboration du sujet, ne figurait pas sur le questionnaire.
Les médecins du PI subissent respectivement plus de problèmes nécessitant un redémarrage complet d'ordinateur, ceux du groupe LS plus de problèmes de plantages de logiciels récupérables sans " rebooter " une machine.
Une explication de cette différence pourrait être une plus grande maîtrise de l'informatique par les médecins du groupe LS : une meilleure connaissance de l'informatique implique celle des solutions techniques pour fermer un logiciel qui cause des problèmes plutôt que de " rebooter " ou débrancher une machine à chaque problème. Le système d'exploitation est aussi à prendre en compte, car il est plus aisé de stopper un logiciel avec les versions modernes de Windows (98,2000,Me et surtout NT ou XP) ; ce problème concerne beaucoup moins les systèmes d'exploitation des Macintosh ou de type Unix (Linux).
Il est à noter qu'aucun médecin du groupe LS ne signale de problèmes avec le logiciel " Le Sémiologiste ".
Les pertes de données sont plus fréquentes chez les médecins du PI avec 2,2 fois par an contre 1,3 fois par an pour le groupe LS.
Les pertes de données maximales signalées sont de 104 fois par an (2 fois par semaine) pour le PI et de 52 fois par an (1 fois par semaine) pour le groupe LS. Nous ignorons si ces pertes sont aussi fréquentes pour les médecins concernés ou s'il y a eu une incompréhension de cette question.
En effet, les pertes peuvent prendre plusieurs formes, allant de la destruction du support physique où les données sont inscrites (disque dur, bandes, disquettes ou CD-Rom) à la simple perte de la dernière phrase saisie dans un logiciel du fait d'un bogue ou d'une coupure de courant. Seules les pertes de données importantes nous intéressaient vraiment, par exemple celles qui provoquent la perte d'une partie ou de la totalité d'un dossier médical.
Dans tous les cas, des sauvegardes régulières des dossiers électroniques des patients sur plusieurs supports d'archivage s'imposent !
Les résultats de l'enquête ne nous permettent pas d'individualiser clairement une cause prépondérante aux problèmes rencontrés avec l'informatique.
Tout est cité : les ordinateurs et les systèmes d'exploitation, Windows mais aussi Macintosh (n'en déplaise à certains), les logiciels de gestion de cabinet, les systèmes de lecture et les logiciels pour les cartes Vitales, les logiciels antivirus, les logiciels de reconnaissance de caractères sur scanner, les logiciels de fax ou de connexion Internet, et les imprimantes.
Les médecins informatisés sont globalement satisfaits de leurs moyens informatiques pour leur exercice professionnel, et l'exercice de la médecine sans informatique paraît difficile ou impossible à plus de la moitié des médecins du PI et à plus des trois-quarts des médecins du groupe LS.
Une fois qu'ils se sont informatisés, les médecins semblent soit devenir dépendants de ces outils, soit finalement en comprendre tout l'intérêt pour leur pratique quotidienne.
Les médecins informatisés insistent sur les prix excessifs des matériels et logiciels médicaux, qui, disent-ils, nécessitent d'être " haut de gamme " pour être performants et sur l'impossibilité de revenir en arrière une fois le cabinet informatisé.
Quelques-uns uns précisent qu' " un ordinateur ne fait pas mieux que les dossiers papier bien tenus avec des tableaux, des couleurs, des rappels et bien classés ", ou que " n'ayant aucune formation en informatique, le stress est permanent en cas de problème ".
Les médecins interrogés font donc bien la différence entre la démarche intellectuelle et les outils de mesure.
Des dictionnaires sur les médicaments sont cités comme source d'information sur les effets secondaires des médicaments.
Cette notion est mentionnée dans plusieurs remarques.
Plusieurs médecins du groupe LS, du PNI et du PI ont répondu que leur conception de l'aide au diagnostic n'excluait pas le recours aux spécialistes, par téléphone ou en leur adressant le patient.
En consultation, l'utilisation des ouvrages pour l'AD est de 7,2 fois par semaine pour les médecins du PNI, suivi par le groupe LS avec 6,8 fois par semaine, et 4,8 fois par semaine pour les praticiens du PI.
En consultation, l'utilisation des ouvrages pour l'AD est de 3,2 fois par semaine pour les médecins du PI, suivi par le groupe LS avec 1,4 fois par semaine, et 0,6 fois par semaine pour les praticiens du PI.
Ce résultat est à prendre avec beaucoup de réserve car nous ne savons pas le détail de l'activité journalière des médecins interrogés : le nombre de visite par médecin peut beaucoup varier ; quelques médecins du PNI ont d'ailleurs précisé qu'ils ne font pas de visites.
En l'absence des patients, l'utilisation des ouvrages pour l'AD est respectivement de 5, 2,8 et 5,5 fois par semaine pour les médecins du PNI, du PI et le groupe LS.
Que ce soit en consultation, en visite ou en l'absence des patients, l'utilisation globale des ouvrages pour l'AD est respectivement de 8,3 , 11,8 et 13 fois par semaine pour les médecins du PNI, du PI et le groupe LS.
Outre le fait d'être informatisés et d'utiliser le diagnostic assisté par ordinateur, les médecins du groupe LS montrent donc aussi un plus grand intérêt pour l'utilisation des livres. Il est possible que leurs patients soient différents, et les cas nécessitant un outil d'aide au diagnostic plus nombreux ; il est aussi possible que les médecins du groupe LS aient un profil psychologique différent, ou bien soient plus méticuleux.
Les cas rares et les cas difficiles sont les principales raisons citées pour utiliser des ouvrages d'AD, suivis des cas graves. Ceci peut expliquer que le diagnostic différentiel, puis le diagnostic étiologique, et enfin le diagnostic positif motivent le recours à ceux-ci.
Aucun médecin n'a sélectionné le diagnostic négatif comme motif de recours aux ouvrages d'AD. Ils n'en ressentent peut-être pas la nécessité, ou bien ils incluent implicitement la notion de diagnostic négatif dans celle de diagnostic différentiel.
Devant des cas urgents, les médecins du groupe LS, du PI et du PNI sont respectivement 7,5%, 3% et 0% à utiliser des ouvrages.
Ce point est d'interprétation délicate, car tout dépend de la définition de l'urgence : dans tous les cas, l'usage d'outils d'AD ne devrait se faire qu'à la condition expresse qu'il ne retarde pas la prise en charge de ces patients, pour lesquels la priorité est à l'action !
Les médecins informatisés sont autour de 60% (PI et LS) à être satisfaits de l'aide que peuvent leur apporter les ouvrages d'AD, contre 40% pour ceux qui n'ont pas d'ordinateur. L'exercice sans ces ouvrages paraîtrait difficile ou impossible surtout aux médecins non informatisés, puis à ceux du groupe LS et enfin à ceux du PI.
Les médecins non informatisés sont ceux qui ressentent le moins un besoin d'aide plus approfondie pour leurs diagnostics.
Dans les remarques sur les ouvrages d'AD, nous retiendrons surtout l'insistance sur l'expérience du médecin, l'examen correct du patient, l'utilisation des examens complémentaires, le recours aux spécialistes y compris par téléphone, l'intérêt des discussions entre confrères, l'utilité de la formation pour se remémorer et suivre l'évolution de la médecine : presse médicale, enseignements post-universitaires et bien sûr les ouvrages d'AD.
Certains critiquent le " manque de parallèle entre les outils d'AD et la pratique quotidienne, l'insuffisance du diagnostic nosologique pour affiner et individualiser le traitement, qui dit tenir compte des modalités des symptômes présentés par le patient ". Ils soulignent le fait qu'en médecine générale il y a " davantage de résultats de consultation que de diagnostics complets ", qu'il s'agit d'un " diagnostic de situation dans 100% des cas ", que les ouvrages sont améliorables, qu'ils prennent du temps et qu'il en faut " un pour la sémiologie, un pour le laboratoire, un pour la thérapeutique, etc ".
Les médecins du PI sont 59% à ne connaître aucune AID.
Les logiciels d'AID sont très mal connus des médecins du PI : seuls 6,4 % ont entendu parler du Sémiologiste et 1 médecin l'a testé ; 1 médecin cite 5GL Doctor, 1 DX-Plain et 1 Internist.
Les médecins du groupe LS sont bien sûr 100% à avoir le Sémiologiste, et citent en plus Assistant médical (10,2%). Les autres outils d'AID connus, testés, utilisés ou possédés sont dominés par l'ADM de l'Université de Rennes et OrdiLink pour tous les médecins informatisés.
L'utilisation d'internet à haut débit (ADSL ou Câble) en consultation par les médecins du PI est presque identique à celle des médecins du groupe LS, avec respectivement 1,5 et 2 utilisations par semaine.
En revanche, hors consultation, les médecins du groupe LS équipés du haut débit utilisent leur connexion 3,6 fois par semaine, soit 2 fois plus que les médecins du PI ayant le même type de connexion, eux-mêmes légèrement devancés par les médecins du groupe LS équipés seulement d'un modem classique ou de Numéris, qui s'en servent 1,9 fois par semaine.
Les médecins du PI n'ayant qu'une connexion Internet de type modem ou Numéris n'utilisent leur connexion que 2,6 fois par mois hors consultation, et seulement 3 fois par an en consultation.
L'utilisation d'internet et en particulier des sites d'AID semble donc nécessiter impérativement le haut débit pour une utilisation convenable.
Un seul médecin du groupe LS déclare ne jamais se servir d'AID, même s'il possède " Le Sémiologiste ".
Les médecins du PI utilisent les logiciels d'AID environ 2 fois plus hors consultation qu'en consultation (1,6 contre 0,8 fois par mois).
Par contre, les médecins du groupe LS utilisent les logiciels d'AID beaucoup plus souvent et un peu plus en consultation qu'en dehors (4,9 contre 4 fois par semaine).
S'il était prévisible que les médecins du groupe LS utilisent plus souvent les outils d'AID que leurs confrères du PI, ces données nous informent que les médecins équipés du Sémiologiste n'hésitent pas à utiliser leurs outils d'AD en présence du patient.
Il faut bien souligner que, si les médecins du groupe LS utilisent des outils d'aide au diagnostic, ils ne s'en servent pas à chaque consultation.
Cette estimation dépend de la définition de l'AID :
Nous devons donc considérer que 7,7% des médecins du PI utilisent un outil d'AID, et 0% un logiciel d'AID.
Les médecins du groupe LS sont 88,8% à penser qu'ils améliorent la qualité des diagnostics en utilisant les AID, contre 30,9% des médecins du PI.
Paradoxalement et comme nous l'avons signalé plus haut, les médecins du groupe LS ne se servent pas des AID de façon systématique.
Les médecins du groupe LS sont 64,2% à penser que les AID diminuent les risques d'erreurs médicales, contre 23,5% des médecins du PI.
Toutefois, le nombre de médecins sans opinion s'élève à 51,5% dans le PI, et 25,5% des médecins du groupe LS pensent que les AID ne changent pas les risques d'erreurs.
Le responsable des erreurs médicales faisant suite à une décision prise en utilisant un logiciel d'AID reste le médecin pour la grande majorité des praticiens interrogés. A noter, un taux de 35,3% de médecins du PI sans opinion.
A notre avis, si le médecin est responsable de ses décisions, les éditeurs d'outils d'aide à la décision médicale électronique ou papier sont responsables des informations qu'ils diffusent, et doivent prendre les dispositions nécessaire pour s'assurer qu'elles sont en adéquation aux données actualisées de la science. Il pourrait être intéressant de consulter des juristes sur le partage des responsabilités entre les médecins et les fabricants de documentation ou de logiciels médicaux.
Les médecins informatisés, y compris ceux n'ayant pas de logiciels d'AID, pensent globalement que ceux-ci sont éventuellement utiles ou apportent quelque chose, sachant que un tiers des médecins du PI sont sans opinion.
Pour 11,2% des médecins du groupe LS, les AID sont même indispensables.
Les AID sont inutiles ou n'apportent rien de plus pour 8,8% des médecins du PI et 2,8% des médecins du groupe LS.
Les médecins du PNI ayant répondu insistent pour dire que seul le médecin est apte et responsable d'un diagnostic et d'une décision médicale, et que la " logique " informatique ne remplacera jamais l'examen clinique bien construit.
Pour la plupart des médecins informatisés et en particulier ayant le logiciel " Le Sémiologiste ", ces outils :
Les critiques de ces mêmes médecins, qu'ils justifient souvent par un manque de formation à leur utilisation, portent sur :
Quelques médecins ayant " Le Sémiologiste " avouent ne pas s'en servir du tout, sans justifier pourquoi, ou préfèrent d'autres outils d'AID, par exemple " Memdoc Pro ".
Un médecin précise que la démarche décisionnelle de la médecine générale ne répond pas aux systèmes d'AID, car " en médecine générale on traite le plus souvent des symptômes, on ne fait pas de diagnostics ". Nous lui laisserons ses propos car, même si le taux de diagnostics positifs est peu élevé en médecine générale ; nous pensons que traquer les pathologies urgentes, graves et curables, et adresser les patients au moment opportun aux médecins spécialistes en ville ou vers le système hospitalier sont des rôles essentiels du médecin généraliste, qui doit donc être le " champion ", non pas du diagnostic positif, mais des diagnostics négatifs et différentiels.
" la médecine a existé avant l'informatique... que deviendriez-vous si l'ordinateur fait tout à votre place ?" est sans doute la réponse la plus rétive, et vient d'un médecin informatisé non équipé d'AID. Quelques arguments simples vont à l'encontre de tels propos :
Un hypothétique logiciel d'aide au diagnostic simple améliorant de façon significative et validé la pertinence et la qualité des soins n'intéresse pas les médecins du PI qui sont 64% à penser ne s'en servir que parfois ou rarement et 10,7% jamais, tandis que les médecins du groupe LS sont 56% à penser qu'ils s'en serviraient souvent, très souvent ou toujours. Les médecins du PNI, rétifs, ont répondu qu'ils ne s'en serviraient jamais.
Les médecins du PDD ne voient donc pas l'intérêt d'un logiciel " idéal " pour l'AID ou bien, sceptiques, ils ne croient pas qu'un tel logiciel " idéal " d'AID puisse un jour exister. A l'inverse, ceux du groupe LS sont optimistes.
Il est probable qu'il ne faille pas compter sur les médecins du PDD pour faire de la recherche ou simplement tester des logiciels d'AID.
Seuls 1,6% des médecins du PI ont répondu que le logiciel d'AID " idéal " serait principalement conçu pour le coût des soins. La qualité des soins vient en tête, suivie de la sécurité.
D'après les critiques de quelques médecins et les façons de répondre de la plupart, les questions n°36 et n°37 étaient mal posées :
Néanmoins, ces questions permettent de connaître, dans une certaine mesure, les attentes des médecins vis-à-vis des AID, et de celles-ci par rapport aux AD " classiques ".
Dans l'intérêt porté aux AID, viennent en priorité l'orientation diagnostique, le diagnostic différentiel, puis la simplicité et le diagnostic positif ; le diagnostic étiologique vient ensuite, puis la fiabilité, les conduites à tenir et l'intégration au logiciel du cabinet.
Les médecins du PI et du groupe LS sont prêts à consacrer la même durée moyenne de 2, 3 jours à la formation aux AID. Les médecins du PNI ayant répondu à cette question sont prêt à consacrer 1,3 jours à ces logiciels.
Il n'y a pas de surprise, les médecins du groupe LS sont prêts à consacrer en moyenne plus de temps à l'utilisation des AID en consultation que les praticiens du PI, soit 3 minutes 13 contre 2 minutes 38. Les médecins du PNI ayant répondu à cette question 1 minute.
Il est logique que les médecins qui connaissent les AID savent le temps que leur utilisation nécessite.
Avec des intentions moyennes d'investissement dans un logiciel d'AID de respectivement 117, 160 et 268 euros, les médecins du PNI, du PI et du groupe LS sont loin du prix du Sémiologiste (389 euros) et montrent leurs différences soit de perception du prix de ces outils, soit d'intérêt pour ceux-ci. Néanmoins, ce fait n'a pas empêché les médecins du groupe LS de s'équiper.
Quant aux mises à jour, elles sont indispensables pour quasiment tous les médecins, avec des intentions d'investissement comprises entre 50 et 85 euros par an, qui correspondent cette fois à la réalité des fabricants.
Enfin, il faut souligner que si certains sont prêts à aller jusqu'à 1250 euros, d'autres précisent que leurs intentions d'investissement dans les AID sont sans limites à la condition que ceux-ci s'avèrent véritablement utiles.
L'intégration de l'AID aux logiciels de gestion des dossiers des patients n'est pas nécessaire ou ne doit être qu'optionnelle pour 83% du groupe LS contre seulement 48,6% des médecins du PI.
Il est possible d'insérer les résultats obtenus avec " Le Sémiologiste " dans le dossier informatique du patient par une technique rapide et simple de " copier-coller " : ceci peut expliquer que les médecins du groupe LS voient peu d'intérêt à intégrer cette AID aux logiciels de gestion des dossiers des patients, d'autant plus qu'aucune critique sur la stabilité et la fiabilité techniques du logiciel " Le Sémiologiste " n'a été rapportée dans cette étude, ce qui n'est pas le cas des logiciels de gestion de cabinet !
En fin de questionnaire, les médecins ayant participé à l'enquête apportent quelques précisions supplémentaires.
Nous en retiendrons que, si certains insistent sur la nécessité d'une formation médicale continue de qualité par des experts plutôt que des outils d'AID ; d'autres parlent de la rigueur apportée par l'informatique à l'activité médicale mais au prix de longues heures de travail supplémentaires et pour un coût financier excessif ; d'autres pensent que les médecins sont informatisés pour servir de " vaches à lait " de la télétransmission des feuilles de soins.
Enfin, afin de prouver que nous voulons rester objectifs, voici le courrier et le résumé de la fiche renvoyé par un médecin, qui nous semble être caractéristique de l'opinion des médecins opposés aux logiciels d'AID du type " Le Sémiologiste " ; ce médecin appartient pourtant au groupe LS et fait exception car les médecins de ce groupe critiquant ce logiciel ont souvent justifié leur opinion en précisant qu'ils n'y ont pas été formés et ne le maîtrisent pas.
Voici son courrier :
"
Monsieur et cher Confrère,
L'aide au diagnostic est un concept confus.
Un peu comme on achète une encyclopédie qu'on ne lira jamais, un logiciel d'aide est rarement consulté pour la raison que l'aide dépend de celui à aider.
Or en médecine générale les diagnostics délicats sont rares et rarement à faire rapidement.
La grande majorité de notre activité sert :
Tout le problème est que tout en médecine générale doit être réglé en trois consultations; au-delà le patient perd confiance et exige une consultation spécialisée ou change de crémerie; or les aides au diagnostic nous proposent des listes de pathologies plus ou moins rares nécessitant pour être reconnues des examens en cascades (donc plus de trois consultations).
L'autre problème est que "Le Sémiologiste" sort tout droit d'une sémiologie de faculté et ne correspond pas à la sémiologie du médecin généraliste - du genre "ça me fait mal là mais pas tout le temps" !
Pour cette manière de penser, il faut reconnaître que les listes de Médimento sont beaucoup plus efficaces pour vous rafraîchir la mémoire.
La décision que je dois prendre est :
D'où l'intérêt des "conduites à tenir devant". Je m'en suis fabriqué quelques-unes unes qui me servent souvent pour asseoir ma décision sur des certitudes. Tout doit être fait très vite - tout doit être accessible en quelques secondes. A la vitesse du travail qui va s'exagérer devant la pénurie de médecins généralistes et la boulimie médicale des patients, on doit avoir des outils simples, or à ce jour les logiciels ne sont pas simples.
"
Et le résumé de sa fiche (n°154) :
Il s'agit d'un médecin de 55 ans et de sexe masculin, exerçant en secteur 1, en rural et sans orientation ni exercice particulier et qui n'est pas en cabinet de groupe. Il effectue 30 actes par jour, ne télétransmet pas les FSE, ne participe pas à l'organisation de formations médicales et n'est pas maître de stage. Il est informatisé avec un PC sous Windows, une connexion internet de type modem classique et n'a pas de réseau dans son cabinet. il n'a pas répondu à la question sur l'utilisation des ouvrages d'aide au diagnostic en consultation, mais s'en sert en visite et hors consultation pour les cas difficiles et les diagnostics différentiels. Il lui arrive de ressentir la nécessité de plus d'aide dans ses diagnostics. Il est indifférent à exercer la médecine sans ou avec les ouvrages d'AD et considère ces livres comme insuffisants et mal faits. Il n'utilise jamais de site internet, et jamais de logiciel d'AID en consultation, mais parfois hors consultation. Il pense que ces logiciels sont sans influence sur les diagnostics, que les risques d'erreurs sont inchangés et que le responsable reste le médecin. Il trouve toutefois les logiciels d'AID éventuellement utiles, ne croit pas à un logiciel " idéal ". Il n'a pas le temps d'utiliser un logiciel d'AID en consultation et pense que l'intégration aux logiciels de gestion des dossiers des patients ne doit être qu'optionnelle. Il utilise son logiciel de gestion des dossiers des patients à 100%, jamais de base de données sur les médicaments, et parfois l'EMC et Orphanet. Il pense que le logiciel Eglantine est la cause de problèmes de plantages d'ordinateur, trouve ses moyens informatiques suffisants et se passerait aujourd'hui difficilement d'une machine.
Nous tenons à donner ici notre opinion personnelle sur les logiciels gratuits et financés par la publicité :
Nous trouvons dommage que leurs concepteurs soient dans l'obligation de se tourner vers la publicité comme moyen de financement, mais il faut souligner le peu d'investissement et d'intentions d'investir dans ce genre d'outils de la part des médecins généralistes, en témoignent les 7,7% des médecins informatisés du Puy de Dôme qui n'ont que cet outil, gratuit, en guise d'AID.
Nous considérons que les concepteurs devraient au minimum proposer une version payante supprimant l'affichage des réclames pour ceux qui le souhaitent, et rendre cet outil accessible également aux étudiants et aux docteurs en médecine non-détenteurs de CPS.
Il nous faut tout de même porter quelques critiques sur le logiciel " Le Sémiologiste ".
La documentation ne contient pas d'explication suffisamment précise des concepts et des méthodes de calcul permettant de sélectionner et classer les réponses, et les termes d'" association qualitative " et de " pertinence " nous paraissent flous, et ne correspondent pas aux termes habituellement employés dans nos ouvrages de statistique ou d'épidémiologie. Dans des conditions d'usage professionnel, il nous paraît fondamental que les concepts de ces outils soient clairement explicités et comprises par les médecins qui s'en servent.
De plus, nous ignorons si ce classement est applicable dans n'importe quel environnement : rural, semi-rural, ville, hospitalier, étranger, en zone d'endémie ou en période d'épidémie, alors qu'il dit s'appuyer sur les prévalences.
Dans le logiciel lui-même, les descriptifs de chaque signe et chaque maladie nous paraissent trop succincts, et de présentation en décalage avec la qualité de l'interface graphique.
Il ne comporte pas d'iconographie, mais ça n'est pas son but.
En mettant par erreur un signe qui n'a finalement rien à voir avec le cas clinique qui nous intéresse, il n'est pas possible de revenir en arrière : la seule solution reste alors de déclarer le signe sélectionné par erreur comme étant absent ou parasite, ou alors de recommencer toute l'observation en espérant ne pas refaire d'erreur. La technique d'entrée des données par le mécanisme de glisser-déposer avec un dispositif de pointage (souris...) n'exclut pas ces erreurs, et un retour en arrière devrait être prévu dans le logiciel.
Il faut sélectionner ou entrer des termes de sémiologie précis, et les possibilités de recherche par synonyme sont limitées : ce fait permet probablement à ce logiciel d'être rapide dans les recherches et de simplifier grandement la base de données, mais peut être un handicap si l'on ne connaît pas les termes exacts utilisés pour désigner les signes : il faut donc connaître la médecine et son vocabulaire.
Les références bibliographiques des signes et des maladies sont sous une forme abrégée incompréhensible, et il faut ouvrir la documentation pour en avoir la signification.
Surtout, ces références peuvent être issus de documents dont la validation scientifique n'est probablement pas établie, par exemple les cours des " polycopiés santé des Facultés de médecine de Lyon ", malgré tout le respect que je dois à mes Maîtres lyonnais, et qui sont en réalité destinés à former des étudiants.
Il pourrait être intéressant que paraisse aussi une notation du degré de " pertinence " ou de validité des références bibliographiques données pour chaque signe, chaque maladie et chaque association signe-maladie.
Surtout, lors de l'utilisation de ce logiciel, il n'y a pas de protection contre les cas absurdes ou comportant des données contradictoires, et il incombe pour l'instant aux médecins de s'assurer que les données entrées ne sont pas contradictoires ; en voici la démonstration par quelques exemples simples :
- absurdes : il est possible de créer le cas d'une femme entre 15 et 45 ans présentant un "testicule tuméfié " (sic), et la liste de maladies renvoie oreillons et tuberculose urogénitale ;
- absurdes : il est possible de créer un cas de sexe masculin présentant des " aménorrhées " (sic) ; entre 15 et 45 ans, la liste des maladies possibles ne donne heureusement aucune réponse ; de même pour les plus de 65 ans ; en revanche, entre 45 et 65 ans, des réponses sont données, commençant par cirrhose hépatique et anémie de Biermer... aberrant !
- contradictoires : il est possible de créer le cas d'une femme d'âge entre 15 et 45 ans présentant à la fois des ménorragies et une aménorrhée ; l'association de ces deux signes ne devrait pas être possible ;
Mais son utilisation devant des cas cliniques " plausibles ", sans entrer de données absurdes ni contradictoires, nous a semblé fiable lors de nos tests, par exemple :
Il sera donc indispensable que les concepteurs développent un mécanisme informatique interdisant à l'utilisateur d'entrer des signes contradictoires ou des dossiers absurdes.
La prise en compte du pronostic des maladies, des possibilités thérapeutiques pour le classement des pathologies retenues et surtout des signes à rechercher nous semble être une évolution du logiciel à envisager : une pathologie grave et curable devrait-elle être recherchée après une maladie bénigne et guérissant spontanément sous prétexte que son niveau de " pertinence " diagnostique est inférieure ?
Pour finir, nous considérons actuellement ce logiciel d'aide au diagnostic en médecine générale comme ayant l'interface la plus simple et la plus conviviale ; en langue française, les concepts d'aide informatique qui y sont développés nous semblent intéressants. Il ne manque qu'un tarif pour les étudiants.
Comme l'ont souligné plusieurs médecins ayant participé à l'enquête, la place d'une formation médicale de qualité, initiale comme continue, l'expérience du médecin, sa lucidité à savoir " passer la main " lorsqu'un cas dépasse ses compétences ou ses moyens techniques, doivent rester primordiaux.
Les conditions d'exercice en pratique quotidienne ont aussi leur importance afin de garantir une démarche intellectuelle de qualité de la part du médecin. Elles doivent permettre de consacrer le temps nécessaire à chaque patient, et de l'examiner dans des conditions acceptables : dans des locaux adaptés, reposé, dans le calme et sans être trop souvent dérangé (patients, secrétaire, téléphone, etc.).
Comme nous l'avions précisé, les données sont contradictoires pour affirmer que les outils d'AID améliorent la qualité des soins. Les outils pour lesquels des études sont favorables contraignent les médecins à prendre le temps nécessaire à leur fonctionnement et à répondre de façon rigoureuse et systématique aux questions de la machine ; leur réel intérêt réside peut-être justement dans ces deux derniers points :
Ces outils informatiques ne sont peut-être pas encore au point, en dehors de domaines spécialisés très précis ne correspondant pas à la pratique de la médecine générale.
Quel que soit le logiciel d'aide utilisé, les données sont celles de la médecine, et l'on pourrait envisager une base de connaissance commune à tous les logiciels médicaux de ce type.
Malheureusement, il faut tenir compte du fait que, pour des questions de rapidité et d'efficacité, la structure des bases de données dépend grandement de l'utilisation qu'en font les moteurs d'inférence ou de recherche qui les parcourent.
S'il n'est donc pas certain qu'une base de données commune soit possible, la recherche dans ce sens devrait être favorisée.
Au regard des logiciels d'AID actuels et des remarques faites par les médecins ayant répondu à l'enquête, nous pouvons dire que les principes de bases de tout système d'aide au diagnostic devraient être de :
D'aucun écrivent que, d'après le principe de la prévalence " le diagnostic d'une affection fréquente est à envisager avant celui d'une maladie rare ". Ce principe ne prend absolument pas en compte le pronostic, l'urgence et la curabilité des affections et des maladies considérées, et ne suffit pas à décider quelles investigations et quels traitements prescrire.
Nous devons donc envisager une extension aux principes de l'aide informatique évoqués plus haut pour le classement de la sémiologie à rechercher en rapport avec la liste de diagnostics évoqués, suivant plusieurs critères tels que :
" La principale hantise du médecin : passer à côté d'un diagnostic, en particulier si celui-ci est grave, urgent et facilement curable " était le propos d'un de nos maîtres.
Si les médecins ayant répondu à notre enquête utilisent leurs livres ou logiciels plusieurs fois par semaine, ça n'est pas à chaque consultation ; or les études favorables à l'utilisation des AID font remarquer que ces outils ne sont utiles que s'ils sont utilisés de façon rigoureuse et systématique.
Il faudra donc définir quand l'aide au diagnostic est inutile et quand elle est indispensable.
Les concepts et l'utilisation des logiciels médicaux, et en particulier des systèmes experts basés sur l'intelligence artificielle devraient être enseignés dans les Facultés de Médecine.
Des études de l'exercice de la médecine générale avec ou sans AID pourraient être intéressante.
Celles-ci pourraient se faire par exemple pour les prescriptions de bilans biologiques, radiologiques et thérapeutiques :
La pertinence des diagnostics pourrait être étudiée directement auprès de médecins généralistes, en comparant sur le terrain les diagnostics qu'ils évoquent à ceux qu'évoque l'ordinateur, cette comparaison étant faite par une tierce personne ; ce procédé pourrait aussi servir d'outil de formation lors des stages de médecine générale (étudiant - maître de stage).
Un logiciel libre (" open-source ") est un programme ou un ensemble de programmes informatiques dont le code source est rendu public : il est librement possible de lire, analyser et éventuellement modifier ce code pour savoir ce qu'il fait, le corriger ou le faire évoluer, de le recompiler en langage machine avec le ou les logiciels de compilation adéquats, qui peuvent eux aussi être libres, pour obtenir de nouveau le logiciel de départ et même proposer aux auteurs des corrections des bogues constatés, tout ceci moyennant bien sûr d'avoir ou de trouver les compétences adéquates en informatique. Ce principe n'exclu pas la protection des données, des programmes et des connexions internet par des mots de passe et des clés électroniques de cryptage privés : les programmes effectuant ces tâches sont simplement eux aussi des logiciels libres.
Un logiciel libre est protégé par le droit d'auteur comme une œuvre intellectuelle, et le contrat de licence d'un logiciel libre précise que ceux qui s'en servent ou les modifient sont tenus de le laisser dans le domaine du logiciel libre. Le concept de logiciel libre n'est pas identique à celui de logiciel gratuit, et n'empêche pas d'en faire le commerce et d'en vivre.
Or, les logiciels médicaux actuels ne sont pas libres :
En outre, vu :
nous pensons que les codes sources des logiciels médicaux devraient être du domaine du logiciel libre, entre autres afin que les médecins puissent les contrôler ou les faire contrôler par des informaticiens compétents et indépendants. La remise actuelle d'un cahier des charges des fonctionnalités des logiciels à la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) nous paraît très insuffisante. Rappelons que le respect du secret médical est une inquiétude de certains, patients comme médecins.
Conclusions
CONCLUSIONS
Les logiciels d'aide au diagnostic sont des outils informatiques qui proposent une liste classée de pathologies et d'examens complémentaires cliniques ou paracliniques en rapport avec les données de l'observation du patient fournies par le praticien. Nous avons réalisé une enquête pour connaître l'opinion des médecins généralistes (MG) sur cette aide informatique au diagnostic. L'enquête par voie postale a concerné 2 groupes de 200 MG tirés au sort, le premier constitué de MG du département du Puy de Dôme dont nous avons distingué deux sous-groupes selon qu'ils étaient informatisés (86,7 %) ou non, le second constitué de MG clients de la société " Solution-AS " pour le logiciel d'aide au diagnostic " Le Sémiologiste ". Les taux de réponse sont de 56,5% pour le groupe " Le Sémiologiste ", et 47% pour le groupe Puy de Dôme.
Les MG non informatisés du Puy de Dôme ont un âge moyen de 52,9 ans et un taux de féminisation de 50% ; ils exercent à 80% en secteur 1 et jamais en cabinet de groupe ; 54,5% n'ont pas d'orientation ni d'exercice particuliers. Ils réalisent 18,9 actes par jour, sont 60% à télétransmettre les feuilles de soins et 11% à être maître de stage de médecine générale. Les MG informatisés du Puy de Dôme ont un âge moyen de 46,2 ans et un taux de féminisation de 27% ; ils exercent à 93,5% en secteur 1 et à 56,6% en cabinet de groupe ; 80,3% n'ont pas d'orientation ni d'exercice particuliers. Ils réalisent 24,2 actes par jour, sont 95% à télétransmettre les feuilles de soins et 14,3% à être maîtres de stage ; 19,2% utilisent parfois les sites Internet pour l'aide au diagnostic, et 7,7% possèdent un outil informatique d'aide au diagnostic. Les MG du groupe " Le Sémiologiste ", informatisés à 100%, ont un âge moyen de 49,7 ans et un taux de féminisation de 3,64% ; ils exercent à 85,3% en secteur 1, à 3,7% hors convention, et à 35,5% en cabinet de groupe. 71,4% n'ont pas d'orientation ni d'exercice particuliers. Ils réalisent 25,3 actes par jour, sont 89,9% à télétransmettre les feuilles de soins, et 11,9% sont maîtres de stage. 25% utilisent les sites Internet pour l'aide au diagnostic.
Les résultats de notre enquête montrent que, dans leur grande majorité, les MG du Puy de Dôme ne connaissent pas les logiciels d'aide au diagnostic ; les plus réticents pensent que le diagnostic est du ressort du médecin et non d'une machine ; la plupart des MG du sous groupe non informatisés semblent réfractaires à l'informatique ; en revanche, la plupart des MG du sous-groupe informatisés demandent à découvrir les logiciels d'aide au diagnostic, éventuellement à s'y former et peut-être à investir, en moyenne jusqu'à 60% du prix demandé par les fabricants. A l'opposé, les MG équipés de logiciels d'aide au diagnostic (groupe " Le Sémiologiste ") sont globalement satisfaits de ce qu'ils leur apportent dans leur pratique quotidienne ; ils les utilisent plusieurs fois par semaine et plus que les sites Internet ; ils considèrent que ces outils leur permettent d'être plus exhaustifs dans leur démarche, d'éviter des errements par omission ou méconnaissance, de hiérarchiser les examens, d'améliorer les bilans initiaux et de réexaminer un patient avec un œil différent, et qu'ils sont un véritable moyen de formation médicale actualisé ; quelques uns critiquent un côté trop rudimentaire, une incomplétude, et un accès à l'information trop long, mais avouent souvent ne pas maîtriser ces outils. Concernant les intentions d'utilisation d'un hypothétique logiciel d'aide au diagnostic simple améliorant de façon significative et validé la pertinence et la qualité des soins, si les médecins du groupe " Le Sémiologiste " sont intéressés, les médecins du groupe " Puy de Dôme " dans leur majorité n'en voient pas l'intérêt ou n'y croient pas.
CONCLUSIONS
Parallèlement à la nécessaire poursuite du développement des outils informatiques d'aide au diagnostic en médecine générale, il serait utile d'intensifier la recherche permettant de qualifier et de quantifier leur effet réel sur la qualité et le coût des diagnostics et donc des soins. L'information et la formation des médecins dans ce domaine doivent aussi être favorisées. Une formation et un temps de prise en main semblent indispensables pour en tirer pleinement partie. Il ne s'agit pas de confier le diagnostic à une machine, et ces logiciels ne semblent vraiment utiles que si l'observation du patient est bien conduite. Une relation de qualité avec le patient, le raisonnement et les décisions du praticien, et le recours aux confrères spécialistes gardent toute leur place.
Le Président du jury de thèse,
VU ET PERMIS D'IMPRIMER
LYON, le
Vu, le Doyen de la Faculté
de Médecine LYON-RTH LAENNEC,
Pr D. VITAL-DURAND
Pour le Président de l'Université,
Le Président du Comité de Coordination des Etudes Médicales,
Pr F. MAUGUIERE
Annexes
En France, entre 65 et 85% des médecins généralistes libéraux1 sont actuellement informatisés avec des logiciels variés; il existe notamment pas moins de 111 logiciels de gestion de cabinet2, plusieurs logiciels d'aide à la prescription et de nombreux utilitaires. Plusieurs études démontrent que l'utilisation de l'informatique en médecine générale améliore la qualité des soins3 4 5 6 7 8, à l'exception du domaine du diagnostic où les données sont souvent favorables mais controversées sur le plan des méthodologies employées. Les travaux que nous avons trouvés sur les logiciels d'aide au diagnostic en médecine générale en France (thèses, publications) sont essentiellement des descriptifs de leur fonctionnement, de ce qu'ils peuvent apporter, et actuellement recommandent surtout leur emploi en formation universitaire initiale ou continue. Nous n'avons pas trouvé de données concernant les besoins d'aide au diagnostic ressentis par les médecins généralistes libéraux ni sur l'importance de leur utilisation de cette aide sous forme informatique en pratique quotidienne, a priori faible.
Étude transversale par voie postale, anonyme et gratuit.
Échantillon de quatre cents médecins généralistes installés en cabinet en France:
Un questionnaire de quatre pages est adressé aux médecins tirés au sort, accompagné d'un courrier explicatif d'une page, du protocole d'étude et d'une enveloppe-réponse libellée à l'adresse de l'auteur et prétimbrée. Le délai de réponse est de trois semaines.
Mesure des paramètres prédictifs de l'adhésion des médecins généralistes libéraux aux logiciels d'aide au diagnostic.
Les critères de jugement sont:
1-
http://www.credes.fr/ : 2003 december 15:40, rapport d'étude "FORMMEL 2000": L'apport de l'informatique dans la pratique médicale libérale.2-
http://www.fulmedico.org/ : 2002. Fédération des Utilisateurs des Logiciels Médicaux et Communicants.3- Sullivan Franck, Mitchell Elizabeth, "Has general practitioner computing made a difference to patient care? A systematic review of published reports.," British Medical Journal 1995 September 30, 311:848-852.
4- Bürkle T., "Quality of Health Care - The Role of Informatics.," Yearbook of Medical Informatics 2003. Quality of Health Care: Informatics Foundations., Haux R, Kulikowski C., IMIA éd., (Stuttgart: Schattauer Verlagsgesellschaft mbH., 2003) 235-239. ISBN: 3-7945-2263-X.
5- Bates DW, Cohen M, Leape LL, Overhage JM, Shabot MM, Sheridan T., "Reducing the frequency of errors in medicine using information technology.," J Am Med Inform Assoc. 2001 Jul-Aug.,: 8(4):299-308.
6- De Dombal FT, Leaper Dj, Staniland JR, McCann AP, Horrocks JC., "Computer-aided diagnosis of acute abdominal pain.," British Medical Journal. 1972.,: 2:9-13.
7- Dhaynaut Olivier., Aide au diagnostic biomédical et à la thérapeutique en Médecine Générale. Intérêt des systèmes experts informatiques., Thèse, Université de Poitiers., 2001, mai 22. (Bibliothèque de la faculté de médecine et de pharmacie de Poitiers.: 2001.) 23-45.
8- Stewart Jane, "Winnipeg software designed to give FPs easy access to specialists' advice," JAMC 1998 nov 3,: 1161-1162.
Raphaël MAVILLE
11, avenue Jean Jaurès
63400 Chamalières
Tél. Portable : 06 64 52 39 48
Chamalières,
Lundi 16 Février 2004.
Cher confrère,
Je réalise une thèse de médecine générale sur les logiciels d'aide au diagnostic en médecine générale. La réalisation de cette thèse nécessite une étude transversale anonymisée par voie postale auprès de deux groupes de deux cents médecins généralistes:
- le premier groupe est tiré au sort sur l'ensemble des médecins généralistes installés inscrits dans les pages jaunes de l'annuaire de France Telecom® de 2004 d'un département Français, et j'ai naturellement choisi le Puy de Dôme.
- le deuxième groupe est tiré au sort parmi les médecins équipés de façon certaine d'un logiciel d'aide au diagnostic; pour cette raison, le tirage au sort de ce groupe est effectué en partenariat avec la société "Solution-AS®" éditrice du logiciel "Le Sémiologiste©" dans sa liste de clients.
Aussi, je vous serais très obligé si vous aviez la gentillesse de prendre quelques minutes pour remplir le questionnaire joint et me le renvoyer par le biais de l'enveloppe-réponse affranchie qui l'accompagne. Réponse souhaitée avant le LUNDI 15 MARS 2004.
Je tiens à remercier la société "Solution-AS" ainsi que les médecins participants.
Veuillez agréer, Cher Confrère, mes salutations les meilleures.
Raphaël MAVILLE
Résident en médecine générale.
P.S. : Si le protocole complet de l'étude vous intéresse, il est disponible sur simple demande ou sur mon site internet personnel (
http://rafmav.free.fr/) dans le dossier "Thèse"; jusqu'à la soutenance de la thèse et l'obtention du diplôme, l'accès à ce dossier est restreint au Jury et aux personnes participant à cette enquête. Merci. (identifiant: medecin) (mot de passe: these) (-sans aucun accents ni majuscules).Aucune Homéopathie Acupuncture Autre(s) (précisez):
Cas rares Cas graves Cas urgents Cas difficiles
Diagnostics différentiels Diagnostics négatifs Diagnostics positifs
Diagnostics étiologiques Autre(s) (précisez) :
Très facile Facile Indifférent Difficile Impossible Sans opinion
Suffisants Insuffisants Sans opinion
Internet: ADM de l'Univ. de Rennes
Logiciel: Le Sémiologiste/AideDiag
Logiciel: Assistant médical
Logiciel: Ordilink
Logiciel: 5GL Doctor
Logiciel: DX Plain
Aucun
Autre(s) (précisez):
Détérioration Sans influence Amélioration Sans opinion
Diminués Inchangés Augmentés Sans opinion
Le médecin Le fabricant du logiciel Sans opinion
Ils sont éventuellement utile
Sans opinion
Toujours Très souvent Souvent Parfois Rarement Jamais
Qualité des soins Sécurité des soins Coût des soins Sans Opinion
Autre (précisez):
Obligatoirement Optionnellement Non Sans opinion
Encyclopédie médico-chirurgicale
Confort Prescrire
Orphanet
études de l'ANAES
Aucune
Autre (précisez):
Insuffisants Suffisants Sans opinion
Très facile Facile Indifférent Difficile Impossible Sans opinion
questionnaire a renvoyer avant le 15 Mars 2004.
Copies d'écran du logiciel Le SémiologisteEcran " entier ".
(avec l'aimable autorisation de la société Solution-AS)
Copies d'écran du logiciel Le Sémiologiste
Observation et liste des maladies en réponse
(avec l'aimable autorisation de la société Solution-AS)
Copies d'écran du logiciel Le Sémiologiste
Recherche dans la liste des signes
(avec l'aimable autorisation de la société Solution-AS)
Copies d'écran du logiciel Le Sémiologiste
Fiche d'une maladie
(avec l'aimable autorisation de la société Solution-AS)
Copies d'écran du logiciel Le Sémiologiste
Fiche d'un signe
(avec l'aimable autorisation de la société Solution-AS)
Bibliographie
Bibliographie générale et documents d'intérêt non cités dans cette thèse.
Statistiques sur l'informatique médicale en France :
Cours sur la logique
Cours sur les systèmes experts
GRAPPA : Groupe de Recherche sur l'Apprentissage Automatique, http://www.grappa.univ-lille3.fr/polys/se/index.html.
Ouvrages en rapport avec le raisonnement médical
Thèses sur l'aide informatique en médecine générale
MULSANT, Benoit, Systèmes experts médicaux: 15 ans d'expérience américaine, promesses, mythes, et réalités, Thèse, Université Paris VI, 1987.
Publications d'intérêt référencés sur Medline et publiés sur internet (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/PubMed/)
Livre annuel sur l'informatique médicale sur internet (" The Yearbook of Medical informatics ") (http://www.med.uni-heidelberg.de/mi)
Site internet de l'université de Heidelberg en Allemagne et téchargeables gratuitement (1992 à 2003); le plus intéressant est celui de 2003 :
Autres documents d'intérêt
- Benson T. Abies Ltd, 24 Carlingford Road, London NW3 1RX. tim.benson[AT]abies.co.uk. Why general practitioners use computers and hospital doctors do not--Part 2: scalability. Publication Types: Review Review, Tutorial PMID: 12424172 [PubMed - indexed for MEDLINE] (la partie 1 est aussi susceptible d'intérêt).
- Glenn A. Loomis, MD; J. Scott Ries, MD; Robert M. Saywell, Jr, PhD, MPH; and Nitesh R. Thakker, MB Beech Grove and Indianapolis, Indiana. If electronic medical records are so great, why aren't family physicians using them? The Journal of Family Practice ; july 2002 ; Vol. 51, No. 7
- Watkins C, Harvey I, Langley C, Faulkner A, Gray S. General practitioners' use of computers during the consultation. Br J Gen Pract. 1999 May;49(442):381-3. Related Articles, Links Backwell and Nailsea Medical Group, Bristol.
- Doctors and computers... While limited and uncoordinated development of information technology curtails general practitioners. BMJ. 2003 Jan 25;326(7382):220. Related Articles, Links Comment on: BMJ. 2002 Nov 9;325(7372):1090-3.
- Bolton P, Douglas K, Booth B, Miller G. Balmain Hospital, New South Wales. A relationship between computerisation and quality in general practice. Aust Fam Physician. 1999 Sep;28(9):962-5.
Références